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La méthode pour en finir avec la culpabilité.

La communication est puissante. Les mots que nous utilisons peuvent influencer notre entourage de manière significative. Dans une société où les occasions de boire abondent et où la consommation d’alcool est souvent glorifiée, il est impératif de remettre en question les incitations à boire. La convivialité et la détente sont souvent associées à la consommation d’alcool, il est devenu crucial d’examiner de plus près les implications de cette culture omniprésente. Découvrez dans cet article les 5 phrases à bannir pour ne plus inciter son entourage à boire. Il est temps de faire bouger les lignes et de promouvoir une culture où la pression sociale liée à l’alcool diminue. Ensemble nous avons le pouvoir de faire évoluer les mentalités.

Pour chaque phrase, je vous propose en rose, une autre possibilité de réaction quand votre interlocuteur refuse de l’alcool.

Allez, juste un verre alors !

Si votre interlocuteur refuse un verre d’alcool, il a une bonne raison pour le faire.

Qu’il s’agisse de raisons de santé, de problèmes liés à l’addiction ou ou simplement par convictions personnelles ou religieuses, respectez son choix et n’insistez pas.

Vous ne connaissez pas forcément le passé de la personne qui partage un moment avec vous. Juste un verre pour une personne qui prend un traitement peut entraîner des problèmes importants. Juste un verre pour un ancien alcoolique peut également avoir des conséquences dramatiques.

Des 5 phrases à bannir si vous ne deviez en retenir qu’une, ce doit être celle-ci. Vraiment.

A la place : Tu ne bois pas ? Bonne idée, je vais me passer d’alcool aussi pour t’accompagner.

Tu ne bois pas ? Tu es malade ou quoi ?

Actuellement en France, le seul motif socialement accepté pour refuser un verre d’alcool semble être la maladie ou la grossesse.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons légitimes de choisir de ne pas consommer d’alcool.

Personne ne devrait avoir à se justifier de ne pas boire.

Vous n’allez pas insister auprès de quelqu’un qui refuserait un café. Pourquoi le faire avec un verre d’alcool ?

Apprendre à respecter les choix de chacun en matière de consommation d’alcool est primordial.

A la place : Tu ne bois pas, as-tu envie de parler de ce choix avec moi ou pas ?

Tu ne bois jamais ? Tu ne dois pas être drôle

L’alcool peut désinhiber et favoriser les conversations. Cependant, êtes-vous vraiment sûr(e) de rester amusant(e) au-delà de quelques verres ?

N’est-il pas possible d’être plaisant, fantasque ou original sans alcool ? La réponse est oui, et heureusement d’ailleurs.

L’alcool n’a pas le pouvoir de rendre plus drôle. L’alcool ne rend pas plus sexy non plus. C’est à chacun de nous de connaître nos atouts et de nous en servir. Et pour cela, il n’y a pas besoin d’avoir recours à un ou plusieurs verres pour se sentir soi-même, au contraire.

Si vous avez choisi de boire, choisissez aussi de ne pas culpabiliser les personnes qui préfèrent rester sobre. Chacun ses choix, n’imposez pas les vôtres.

A la place : Comme je t’envie, moi aussi j’aimerais être capable de me passer d’alcool.

Tu ne bois pas ? Mais qu’est-ce que tu dois être chiant(e)

Dans l’inconscient collectif, les personnes sobres sont souvent perçues comme rabat-joie ou hygiénistes.

Cette idée reçue est encore largement ancrée aujourd’hui.

A l’inverse, est-ce que les personnes qui consomment de l’alcool sont toutes intéressantes et divertissantes ? La réponse est non.

Consommer de l’alcool – ou pas – ne détermine pas votre personnalité, vos aptitudes ou vos défauts.

C’est votre capacité à vous assumer qui définit la personne que vous être avec les autres, pas l’alcool consommé.

A la place : J’ai l’impression que l’alcool me donne confiance en moi, je devrais peut-être, moi aussi, essayer de m’en passer pour voir.

Oui mais tu comprends, moi je suis un bon-vivant

Est-ce indispensable de boire de l’alcool pour profiter de la vie et de ses plaisirs ? Là encore la réponse est non.

La définition du bonheur et les moyens pour y parvenir varient d’une personne à l’autre. Ces différences font la richesse et la variété de notre monde. Se passer d’un verre de vin (et non s’en priver), n’empêche pas d’aimer la vie et de la célébrer chaque jour.

Choisir de ne pas boire ne veut pas dire que vous n’aimez pas vous faire plaisir. Vos choix vous poussent juste vers des plaisirs autres que ceux liés à l’alcool, c’est tout.

Oui, il est possible d’être à la fois, sobre, heureux et épanoui(e).

A la place : Bravo, c’est un choix courageux de se passer d’alcool dans une société qui pousse à la consommation.

5 phrases à bannir et à retenir

Le respect des choix individuels est une pierre angulaire de toute société harmonieuse et équitable. Reconnaître et respecter les décisions prises par chaque individu, qu’elles concernent leur mode de vie, ou leurs aspirations, est fondamental pour promouvoir l’autonomie et le bien-être collectif. En respectant les choix de nos interlocuteurs, nous favorisons un environnement où la tolérance et la compréhension mutuelle prospèrent, permettant à chacun de s’épanouir pleinement dans sa propre identité et dans le respect de celle des autres.

De mon côté, je ne bois plus car j’étais dépendante à l’alcool : ma consommation était vraiment problématique et source de souffrance. J’ai fait le choix, pour mon équilibre et mon bien-être, de ne plus boire d’alcool du tout. J’accompagne les personnes qui le souhaitent à arrêter de boire. Pour autant, une grande partie de mon entourage boit de l’alcool et je respecte sans aucun problème leurs choix de vie et de consommation. Nous n’avons pas tous le même parcours et le même vécu avec l’alcool. Il n’y a pas à imposer ses choix, ni en incitant à la consommation, ni en obligeant la sobriété.

Que diriez-vous de changer les règles en respectant les choix de chacun en matière de consommation, sans encourager, sans forcer et sans porter de jugement ?

En modifiant notre langage et en adoptant des attitudes plus respectueuses des choix individuels, nous pouvons contribuer à une culture où la consommation d’alcool n’est pas la norme incontestée. Encourageons des modes de vie plus sains, où le respect des choix personnels prime sur la pression sociale.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez également lire les deux articles ci-dessous pour aller plus loin sur le sujet :

Si vous avez besoin de faire le point sur votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à réserver un bilan sobriété.

Le mois de janvier est souvent synonyme de résolutions et de nouveaux départs. Vous avez choisi de ne pas boire pendant un mois mais vous ne savez pas comment gérer l’après Dry January. Ce mois de sobriété a peut-être été une expérience très positive pour vous. A moins que vous n’ayez été confronté(e) à vos propres limites plus vite que prévu. Quoi qu’il en soit, une fois le mois terminé, il est important de réfléchir à la manière de maintenir ou de retrouver des habitudes positives. Je vous propose quelques conseils pratiques pour gérer l’après Dry January avec sérénité.

Célébrez vos réussites

Tout d’abord, félicitez-vous d’avoir tenté le défi du Dry January. Que vous ayez réussi ou non, vous aviez déjà l’envie d’essayer, c’est un bon début. Prenez le temps de célébrer les bénéfices ressentis, que ce soit un meilleur sommeil, plus de confiance en vous ou simplement une peau plus radieuse. Reconnaître vos efforts et célébrer vos réussites, même petites, renforcera votre motivation pour maintenir ou retrouver un mode de vie sain. N’oubliez pas d’être bienveillant(e) avec vous-même sans vous juger trop sévèrement. Si vous n’avez pas réussi votre défi cette fois, cela ne veut pas dire que vous n’y arriverez jamais. L’essentiel est de ne pas perdre l’envie d’essayer.

Les questions de l’après Dry January

Vous aviez certainement réfléchi à des stratégies et à la façon dont vous vouliez appréhender votre défi de janvier. Il faut faire la même chose pour la suite. Voilà une petite liste de questions à se poser pour savoir où vous en êtes avec l’alcool après le Dry January :

  • Ai-je réussi mon Dry January ?
    • Si oui, est-ce que je sais définir ce qui a permis ma réussite ?
    • Si non, suis-je en mesure d’analyser les raisons de cet « échec » ?
  • Quels sont les bénéfices que je peux tirer de cette expérience ?
  • Est-ce que j’avais juste envie de faire une pause avec l’alcool ou d’arrêter définitivement ?
  • Qu’est-ce que je veux faire maintenant ?
    • Reprendre la même consommation qu’avant ?
    • Continuer de boire en réduisant mes quantités ?
    • Arrêter définitivement l’alcool ?
    • Encore autre chose ?
  • Est-ce que cette période m’a permis de prendre conscience d’un problème d’addiction ?
  • Ai-je envie de changer en profondeur ?
  • Ai-je besoin d’aide pour y arriver ?
  • Est-ce que j’ai envie de me poser encore d’autres questions sur ma relation à l’alcool ?
    • Si oui, vous pouvez ajouter vos propres questions à cette liste.

N’hésitez pas à prendre une feuille et à écrire vos questions/réponses pour les relire plus tard. Le chemin de la sobriété peut être long mais vous verrez, il est toujours positif de relire les étapes traversées pour y arriver. Et n’oubliez pas que chaque « échec » est en réalité un pas supplémentaire vers votre objectif final. Vos tentatives « ratées » sont autant d’avancées vers votre réussite.

Établissez des objectifs à long terme

Réfléchissez aux changements positifs expérimentés pendant le Dry January et fixez-vous des objectifs précis pour la suite. Cela peut être la réduction ou l’arrêt de votre consommation d’alcool de manière durable. Vous pouvez aussi envisager d’y ajouter l’engagement dans une routine d’exercice régulière. Avoir des objectifs clairs vous aidera à rester concentré(e) sur vos aspirations à long terme. N’oubliez pas que l’activité physique, même sans être un grand sportif, peut être d’une grande aide au quotidien pour maintenir vos objectifs de sobriété. Là encore, n’hésitez pas à écrire vos objectifs sur un papier ou mieux, sur un carnet que vous conserverez et relirez régulièrement.

Passez au sans alcool

Une partie du succès de l’après Dry January consiste à trouver des alternatives sans alcool qui vous feront plaisir. Soyez curieux et curieuse et expérimentez de nouvelles saveurs. Découvrez une variété de mocktails originaux, pour remplacer vos habitudes de consommation d’alcool. Trouver des boissons sans alcool qui vous plaisent vous permettra de maintenir une expérience sociale positive tout en prenant soin de votre santé. Depuis quelques mois l’offre autour du sans alcool explose, n’hésitez pas à chercher et goûter de nouvelles boissons. En revanche, je ne recommande pas les vins désalcoolisés et les bières sans alcool qui peuvent tromper votre cerveau et vous ramener doucement vers l’alcool. A mon sens, l’offre de jus, boissons fraîches (…) est suffisamment attrayante pour ne pas avoir à se tourner vers ces substituts.

Faites vos propres choix

La clé pour maintenir un mode de vie équilibré après le Dry January est la conscience de vos choix. Soyez attentif et attentives à vos habitudes de consommation d’alcool et identifiez les déclencheurs potentiels qui pourraient vous inciter à boire plus que prévu. La pleine conscience peut vous aider à prendre des décisions éclairées et à éviter les comportements indésirables. Quoi qu’il en soit, soyez honnête avec vous-même et définissez très clairement vos objectifs de consommation. Si vous voulez complètement arrêter de boire mais que cela vous semble insurmontable, commencez par diminuer voter consommation doucement. N’hésitez pas à demander de l’aide si besoin. Vous pouvez faire appel à votre médecin à un CSAPA proche de chez vous, aux alcooliques anonymes ou réserver un bilan sobriété pour y voir plus clair. Demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse mais au contraire une preuve de courage.

Créez un groupe de sobriété

Vous l’avez certainement senti, le succès du Dry January repose sur le fait de se sentir soutenu(e) pendant un mois. Continuez l’expérience en partageant votre engagement avec des amis, de la famille ou des collègues. Rejoignez des groupes en ligne ou des communautés locales axées sobriété pour rester connecté(e) à d’autres personnes partageant les mêmes objectifs. Vous pouvez aussi rejoindre le groupe belge Tournée minérale pour être soutenu(e) dans vos efforts en février.

L’après Dry January

Le mois de janvier peut être un point de départ puissant pour des changements de mode de vie positifs, mais la clé réside dans la façon dont vous gérez la suite. En célébrant vos réussites, en étant honnête avec vous-même, et en restant conscient(e) de vos choix vous pouvez maintenir un mode de vie équilibré et continuer à profiter des bienfaits du Dry January tout au long de l’année. N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter d’ABC Sobriété pour recevoir chaque mois des idées de mocktails et des conseils concrets autour de la sobriété : L’inscription se fait via le formulaire en bas de la page d’accueil du site).

A lire en plus :

Réussir un bon cocktail sans alcool

Les françaises et l’alcool

Comment se déroule le programme de sobriété ?

Et à écouter :

Podcast sortir de l’addiction / Alcool

Il m’a fallu beaucoup de temps et d’échecs avant de réussir à devenir sobre. J’ai connu la dépendance pendant vingt ans. J’ai mis plus de dix ans à réaliser que j’avais un problème avec l’alcool et dix années de plus pour arrêter de boire. Aujourd’hui, au-delà de mon histoire, j’avais envie de partager avec vous mon témoignage « Dry January ».

La force du Dry January

Avant d’évoquer mes tentatives infructueuses pour relever le défi, je voulais insister sur tout ce que le Dry January m’a offert dès le début de mes essais :

  • L’occasion de questionner ma relation à l’alcool
  • La possibilité de faire une vraie pause d’alcool et d’en ressentir les bénéfices (même si ce n’était que quelques jours au départ)
  • L’apprentissage et le développement de stratégies pour me passer d’alcool
  • L’opportunité d’être soutenue par les autres participants
  • L’avantage d’être encouragée par la communication et les articles liés au Dry January pendant tout le mois de janvier.

La situation au départ :

Quand on est dépendant à l’alcool, les occasions de remettre en question sa propre consommation ne sont pas très nombreuses. De mon côté elles étaient même quasiment inexistantes : je buvais en cachette, personne ou presque ne connaissait mon problème d’addiction. Aussi, ni mes proches, ni mon entourage professionnel ne risquaient d’aborder le sujet avec moi. Les médecins consultés à l’époque de ma dépendance ne m’ont jamais posé la moindre question sur ma relation à l’alcool. J’étais donc « tranquille » pour boire.

Pourquoi le Dry January mérite vraiment d’exister ?

Au niveau de la société en général, l’alcool est un sujet qui reste encore tabou et très largement évité. Quand on en parle, c’est toujours pour mettre en avant le côté festif de la consommation, beaucoup plus rarement pour parler de dépendance. Le Dry January m’a permis de me poser des questions et de réaliser que je ne pouvais pas arrêter de boire si facilement. Il a été le déclencheur de mes premiers pas vers la sobriété. Je suis loin d’être la seule à reconnaître l’utilité de Dry January dans la prise de conscience d’un problème de consommation. Je suis vraiment reconnaissante à ceux qui se sont battus pour l’imposer en France.

De nombreux échecs du Dry January

La première fois que j’ai tenté de relever le défi du mois de janvier sans alcool, j’ai tenu quelques jours seulement. Je n’avais rien anticipé, et rien programmé. Arrêter de boire pendant un mois ne se décide pas à la légère, surtout quand on a un problème de dépendance. A la première tentation j’ai donc craqué sans en être vraiment étonnée. L’année suivante j’ai tenu treize jours, c’était déjà mieux que la première tentative. Et même si c’était un nouvel échec, il y avait quand même une progression. L’année suivante, trop fière de moi, j’ai tenu bon tout le mois de janvier. J’avais, au fil du temps, progressé dans la sobriété et appris de mes erreurs passées.

Le revers de la médaille

Il n’y avait pas vraiment de quoi être fière, car dès le premier février j’ai recommencé à boire, peut-être plus encore qu’avant. Tenir un mois sans alcool m’avait donné bonne conscience et m’a laissé croire que je n’avais pas de problème avec l’alcool. Si je pouvais tenir un mois complet sans boire, c’est que je n’étais pas dépendante ! Sauf que les choses sont plus compliquées que cela. J’en ai pris conscience, là encore, grâce aux expériences vécues avec le Dry January.

Les leçons du Dry January

Le Dry January a été un excellent exercice pour moi. D’abord il m’a permis de réfléchir avec sincérité à ma consommation d’alcool. Ensuite il m’a donné l’occasion d’apprendre et de développer des stratégies pour me passer d’alcool pendant quelques temps. Pour autant, ce défi n’a pas réglé mon problème d’addiction. Arrêter de boire 31 jours de suite n’a pas guéri ma dépendance ni réglé mes problèmes. Même si je pouvais me passer d’alcool un mois entier, il fallait mettre en place d’autres actions concrètes pour changer ma relation à l’alcool. Grâce au Dry January j’ai réalisé à quel point ma relation à l’alcool était compliquée et problématique. L’alcool prenait trop de place dans ma vie et me pourrissait au quotidien. Un mois de sobriété par an ne suffisait pas pour moi, je l’ai compris grâce aux essais ratés et réussis du Dry January.

La sobriété à l’année

Quand j’ai eu le courage de regarder mon addiction en face j’ai pris la décision d’arrêter de boire définitivement. Les « échecs » passés ont été autant de leçons utiles et d’apprentissages intéressants. Arrêter de boire demande du temps. Les rechutes font partie du processus, je les ai acceptées. Après des années de doutes et de peurs j’ai décidé de faire face à mes angoisses sans « l’aide » de l’alcool. Oui, grâce à ce long cheminement, j’ai pu décider qu’il était temps pour moi d’embrasser la sobriété. Il m’a fallu du temps, du courage, des larmes et encore bien des apprentissages pour y arriver mais quel bonheur à la fin !! Ou plutôt quel bonheur au début de ma vie sans alcool.

La liberté retrouvée

Si j’avais su à quel point la vie sans alcool était merveilleuse, je me serais peut-être réveillée plus tôt. J’étais persuadée que je ne pourrais pas me passer d’alcool. Je croyais, à tort, avoir besoin d’alcool pour survivre. Quelle erreur de jugement ! Je propose mon témoignage Dry January pour partager cette expérience d’une vie sans alcool pleine de joie. J’ai retrouvé la liberté, gagné en énergie, en confiance et en courage aussi. L’alcool ne m’aidait pas, au contraire, il entretenait mes peurs et mes angoisses. Maintenant je peux faire face à tous les défis de la vie sans avoir besoin de boire et cela fait toute la différence, croyez-moi.

Après le Dry January

Comme vous l’avez compris, ma vie a été métamorphosée grâce à l’arrêt de l’alcool. Si j’ai un conseil à vous donner c’est de vous servir du Dry January comme d’un merveilleux levier. N’arrêtez pas de vous poser des questions concernant votre relation à l’alcool passé le 31 janvier mais continuez vers plus de sobriété, plus d’apprentissages et plus d’expérimentations d’une vie sans alcool. Laurence Van Accoleyen

Mémo utile

Pour aller plus loin sur le sujet, n’hésitez pas à lire les articles suivants :

5 bonnes raisons d’arrêter de boire

Réussir le Dry January

5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance

Un programme pour les femmes

5 conseils pour refuser l’alcool

Vous voulez arrêter de boire ? Vous recherchez des conseils pour arrêter l’alcool ? Cet article est fait pour vous. Décider de renoncer à l’alcool est une première étape mais il n’est pas toujours facile de savoir comment s’y prendre concrètement. ABC Sobriété vous propose 5 conseils pour arrêter l’alcool. A vous de les adapter en fonction de votre sensibilité et de vos besoins.

1. Prendre du temps :

La première étape pour renoncer à l’alcool est de prendre le temps nécessaire pour comprendre vos motivations et vos objectifs. Réfléchissez à la raison pour laquelle vous souhaitez arrêter de boire et fixez-vous des objectifs réalistes. La prise de conscience de vos habitudes de consommation est essentielle pour apporter des changements durables. Prenez le temps d’établir des stratégies pour maintenir votre sobriété dans le temps. Il faudra également du temps pour modifier vos anciens fonctionnements et mettre en place de nouvelles habitudes au quotidien. Réfléchissez aussi aux éventuelles rechutes et au temps qu’il faudra pour retrouver la volonté de cheminer vers la sobriété. Renoncer à l’alcool demande du temps et de la patience mais vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire.

2. Faire appel à un professionnel de santé

N’hésitez pas à faire appel à un professionnel de santé pour vous accompagner dans cette décision. Un médecin ou un thérapeute peut vous fournir un soutien personnalisé, des conseils médicaux et des stratégies adaptées à votre situation. Leur expertise peut grandement faciliter le processus de sevrage et vous éviter bien des difficultés. Vous pouvez également faire appel à un service spécialisé en addiction si vous en ressentez le besoin.

3. Faire du sport

L’activité physique régulière joue un rôle crucial dans le processus de renonciation à l’alcool. Le sport libère des endorphines, améliore l’humeur et réduit le stress : Autant de facteurs qui peuvent jouer sur votre consommation d’alcool. Intégrez une routine d’exercice adaptée à vos préférences vous aidera à rester motivé(e) et en bonne santé. Parmi les conseils pour arrêter l’alcool, je cite régulièrement la marche car c’est une activité accessible quel que soit votre état de santé et votre niveau sportif.

4. Changer de regard sur soi

Le changement commence par la perception que l’on a de soi. Modifiez le regard que vous portez sur vous en mettant l’accent sur les aspects positifs de votre personnalité. La confiance en soi renforcée peut vous aider à surmonter les obstacles et à rester concentré(e) sur vos objectifs de renonciation à l’alcool. Vos erreurs passées ne doivent pas vous empêcher d’avancer. Il n’est jamais trop tard pour s’épanouir. Vous avez déjà essayé de renoncer à l’alcool et vous avez échoué ? Cela ne veut pas dire que vous ne pourrez jamais réussir. Apprenez à vous pardonner et à voir vos qualités, pas uniquement vos défauts. Commencer à croire en vous et en vos capacités vous aidera vraiment à avancer vers la sobriété avec plus de facilité.

5. Demander du soutien

N’ayez pas peur de demander du soutien à vos proches, amis ou à des groupes de soutien. Le partage de vos défis avec d’autres personnes peut créer un réseau de soutien solide. Rejoignez des groupes de parole locaux ou en ligne : Vous pourrez partager vos expériences, recevoir des conseils et trouver l’encouragement nécessaire. Se sentir compris(e), soutenu(e) est une clé importante pour réussir à arrêter l’alcool et à maintenir la sobriété. Vous pouvez également suivre un programme spécifique en ligne pour vous aider à rester sobre.

Vos conseils pour arrêter l’alcool

Renoncer à l’alcool est un voyage personnel et merveilleux, n’en doutez pas. En plus de ces conseils, n’hésitez pas à créer votre propre plan pour atteindre vos objectifs. Élaborez vos stratégies, faites preuve de créativité et de confiance. Rappelez-vous que chaque petit pas compte, et restez concentré(e) sur les avantages d’une vie sobre.

Il existe de nombreux chemins pour arriver à la sobriété.
Le meilleur sera celui que vous aurez réussi à tracer pour vous.

Laurence, ABC Sobriété

La lutte contre l’alcoolisme et les addictions est un défi complexe et personnel pour de nombreuses personnes. Trouver des moyens efficaces pour maintenir la sobriété et une vie sans dépendance peut être ardu. Heureusement il existe une solution simple et puissante à portée de tous : marcher pour rester sobre. Dans cet article, nous allons explorer les nombreux bienfaits de la marche pour devenir sobre et le rester.

Libération d’endorphines

L’une des raisons pour lesquelles la marche est si efficace dans la lutte contre les addictions est qu’elle stimule la libération d’endorphines, les hormones du bonheur. L’alcool et les substances addictives affectent le cerveau en libérant des produits chimiques qui procurent une sensation de bien-être artificiel. La marche, quant à elle, déclenche naturellement la libération d’endorphines, créant une sensation de plaisir authentique et durable. Cette « dépendance » positive peut contribuer à réduire le besoin de substances addictives.

Réduction du stress et de l’anxiété

Le stress et l’anxiété sont souvent des déclencheurs de la consommation d’alcool ou de drogues. La marche, en tant qu’exercice physique doux, a démontré sa capacité à réduire ces niveaux de stress et d’anxiété. Elle permet de libérer la tension accumulée et favorise la relaxation. En conséquence, les personnes en rétablissement peuvent trouver dans la marche un outil essentiel pour faire face aux moments difficiles sans recourir à des substances addictives.

Structuration du temps

La marche peut aider à structurer la journée et à remplir le temps autrefois consacré à la consommation d’alcool ou de drogues. En fixant des objectifs de marche quotidienne ou en participant à des groupes de marche, les personnes en rétablissement peuvent créer une routine stable qui remplace les comportements addictifs.

Amélioration de la santé physique

L’abus d’alcool et de substances addictives peut entraîner de nombreux problèmes de santé, notamment des maladies cardiaques, des problèmes hépatiques, et des troubles métaboliques. La marche régulière améliore la santé physique en renforçant le cœur, en régulant la pression artérielle, en aidant à maintenir un poids corporel sain et en favorisant la désintoxication naturelle du corps.

Socialisation positive

L’isolement social est fréquent chez les personnes en rétablissement. La marche peut être une activité sociale, que ce soit en marchant avec des amis, en rejoignant un groupe de marche local, ou en participant à des événements de bienfaisance. Ces interactions sociales positives peuvent renforcer le réseau de soutien de l’individu, offrant un précieux soutien émotionnel.

Focalisation sur les objectifs

La marche peut aider à maintenir la concentration sur des objectifs positifs. Les personnes en rétablissement peuvent se fixer des objectifs de marche, que ce soit en termes de distance parcourue, de temps consacré à la marche, ou de découvertes de nouveaux endroits. Cette focalisation sur les objectifs peut renforcer la détermination à rester sobre.

En conclusion

La marche est bien plus qu’un simple exercice physique. Elle offre un moyen puissant et accessible de soutenir l’arrêt de l’alcool et de maintenir une vie sans addiction. La marche peut jouer un rôle crucial dans le rétablissement et le maintien de la sobriété. Alors, enfilez vos baskets et prenez la première étape vers une vie plus saine et plus équilibrée, libre des chaînes de la dépendance.

N’hésitez pas à me contacter : j’organise des marches accompagnées individuelles ou en groupes.
J’ai testé les bienfaits de la marche dans le cadre de l’arrêt de l’alcool et du maintien de la sobriété.
Je ne peux que partager cette expérience positive avec vous.
Les marches pour rester sobre sont ouvertes aux dépendants et anciens dépendants.
Pour plus d’information : laurence@abcsobriete.fr

Chaque année, le 9 septembre est l’occasion de sensibiliser le public aux dangers du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF). Ce syndrome, souvent méconnu, est une réalité tragique qui résulte de la consommation d’alcool pendant la grossesse. Les conséquences pour la santé du fœtus sont profondes et durables. Elles impactent non seulement la vie de l’enfant à naître mais aussi sa famille et la société dans son ensemble.

Qu’est-ce que le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale ?

Le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale est une condition médicale qui survient lorsque la mère consomme de l’alcool pendant la grossesse. L’alcool traverse la barrière placentaire et atteint le fœtus, provoquant des dommages irréversibles au développement cérébral et corporel de l’enfant à naître. Les risques du SAF sont présents à toutes les étapes de la grossesse. Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas de seuil sûr de consommation d’alcool pendant la grossesse.

Les risques et les conséquences

Les conséquences du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale sont variées et peuvent être dévastatrices. Les enfants atteints de SAF peuvent présenter des troubles du développement cognitif et des retards de croissance. Ces enfants peuvent aussi présenter des problèmes de comportement ainsi que des troubles sensoriels et moteurs. Ces défis perdurent souvent tout au long de la vie de l’individu. Le SAF impacte la capacité à apprendre, à travailler mais aussi à maintenir des relations sociales stables.

Syndrome d'Alcoolisation Fœtale

Prévention et sensibilisation

La prévention du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale repose sur la sensibilisation et l’éducation. Il est essentiel que les femmes enceintes et celles qui envisagent une grossesse soient conscientes des risques liés à la consommation d’alcool. Les professionnels de la santé jouent un rôle crucial en fournissant des informations claires et en encourageant les futures mères à éviter tout alcool pendant la grossesse.

Si vous êtes concernée, il existe des équipes spécialisées pour vous aider avec bienveillance et sans jugement. N’hésitez pas à en parler au personnel de santé qui vous accompagne pendant votre grossesse : médecin, gynécologue, sage-femme, professionnel de la PMI (Protection Maternelle et Infantile). Vous pouvez également demander un bilan sobriété pour faire le point sur votre consommation et recevoir des conseils personnalisés.

Soutien aux personnes atteintes de Syndrome d’Alcoolisation Fœtale

Les personnes atteintes du SAF ont besoin de soutien tout au long de leur vie. Les programmes de prise en charge médicale, éducative et sociale peuvent les aider à améliorer leur qualité de vie en leur offrant les ressources nécessaires pour surmonter les défis du quotidien. Les familles jouent également un rôle vital en fournissant un environnement favorable et compréhensif.

À l’occasion du 9 septembre, Journée de Sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Fœtale, il est primordial de rappeler les risques associés à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Éviter l’alcool pendant cette période est un acte de protection envers la santé et le bien-être de l’enfant à naître. La sensibilisation et le soutien aux femmes enceintes sont les piliers d’une société qui accorde de l’importance à la santé et au futur de chaque individu. N’hésitez pas à partager cet article, ensemble, luttons contre les risques liés à l’alcool pendant la grossesse et l’allaitement.