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ABC Sobriété

La méthode pour en finir avec la culpabilité.

La relation entre alcool et stress est complexe et souvent difficile à briser. Beaucoup de personnes consomment de l’alcool pour tenter de gérer leur stress ou leurs angoisses, mais cela peut malheureusement créer un cercle vicieux. C’est ce que j’ai connu quand je buvais. J’étais persuadée que l’alcool m’aidait à gérer mes angoisses. Si c’était peut-être vrai au départ, l’alcool est très vite devenu, au contraire, une source de malaise et de stress. Dans cet article, je vous propose d’explorer les liens entre alcool et stress, et comment ils s’alimentent mutuellement.

L’Alcool comme échappatoire au stress et à l’anxiété

Le stress et l’anxiété sont des problèmes courants dans nos vies modernes. Pression au travail, vie personnelle compliquée, difficultés financières… Autant de facteurs qui peuvent conduire à un état d’angoisse. Face à cette situation, certaines personnes se tournent vers l’alcool comme moyen d’apaiser leurs émotions. C’est ce que j’ai vécu.

L’alcool a effectivement un effet relaxant à court terme. Quand on boit, l’alcool agit sur le système nerveux central, produisant une sensation de détente. Il inhibe également les zones du cerveau responsables de l’anxiété et du stress, procurant un soulagement temporaire. Cependant, cet effet est de courte durée et peut rapidement se transformer en un problème plus grave. D’autant qu’au fil du temps, pour obtenir le même effet relaxant, il va falloir consommer en de plus grandes quantité et de plus en plus souvent.


Les effets de l’alcool sur le stress et l’anxiété

Malgré le soulagement momentané qu’il procure, l’alcool peut augmenter les niveaux de stress et d’anxiété sur le long terme. Voici comment :

  1. Dérèglement du cycle du sommeil : l’alcool perturbe le sommeil, un élément essentiel pour la gestion du stress. Un mauvais sommeil peut augmenter les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et nous rendre plus vulnérables à l’anxiété. Contrairement aux idées reçues, l’alcool ne favorise pas un bon sommeil. S’il peut aider à l’endormissement, il perturbe l’ensemble du reste de la nuit.
  2. Culpabilité et honte : consommer de l’alcool pour se sentir mieux va rapidement créer un sentiment de culpabilité et donner l’impression de ne pas être à la hauteur. La honte liée à la consommation d’alcool pour se sentir mieux va alimenter la culpabilité et entretenir un cercle vicieux bien connu des personnes dépendantes. C’est sans doute ce qui m’a le plus pesé quand je buvais : la culpabilité. Et plus je me sentais coupable, plus je buvais pour oublier ce sentiment…
  3. Impact sur la chimie cérébrale : la consommation régulière d’alcool modifie la production de neurotransmetteurs dans le cerveau, notamment la sérotonine, une hormone qui régule l’humeur. Une baisse de la sérotonine peut mener à des sentiments de dépression et d’anxiété. Là encore, cet état pousse à consommer à nouveau de l’alcool pour avoir la sensation – très passagère – d’aller mieux.
  4. Effets physiques : une consommation excessive d’alcool peut entraîner des symptômes physiques tels que des palpitations, des maux de tête et des tremblements. Ces symptômes peuvent, à leur tour, provoquer ou exacerber des crises d’angoisse.

Le cercle vicieux : alcool et stress

Le principal danger réside dans le cercle vicieux qui s’installe rapidement. Bien que l’alcool apaise le stress au début, il augmente l’anxiété à long terme. Cette hausse peut vous pousser à boire davantage pour retrouver les effets initiaux.

1. Phase de consommation : vous buvez pour soulager un épisode de stress ou d’angoisse.

2. Effet à court terme : l’alcool procure un soulagement temporaire, donnant l’illusion que le problème est sous contrôle.

3. Impact négatif : La consommation d’alcool perturbe le sommeil, impacte l’humeur, et augmente les niveaux de stress à long terme.

4. Retour à la consommation : face à cette nouvelle montée d’angoisse, vous ressentez le besoin de boire à nouveau, renforçant ainsi le cercle vicieux qui s’installe alors insidieusement.

5. Culpabilité : en plus de devoir gérer vos angoisses grandissantes, vous devez gérer la culpabilité de boire. Plus vous êtes angoissé, plus vous buvez. Plus vous buvez, plus vous vous sentez coupable. Le cercle vicieux est installé.

Comment briser le cercle ?

Briser ce cercle vicieux peut être un défi, mais c’est tout à fait possible. Voici quelques stratégies pour gérer le stress et l’angoisse sans recourir à l’alcool :

  1. Prendre conscience : la première étape est de reconnaître le lien entre votre consommation d’alcool et le sentiment de stress ou d’angoisse. Cela demande un peu de courage et d’honnêteté mais rien n’est possible sans une prise de conscience sincère.
  2. Chercher du soutien : rencontrer un professionnel de la santé, rejoindre un groupe de soutien, ou consulter un thérapeute spécialisé en addictions peut aider à briser le cycle. Parler à vos amis et chercher des personnes prêtes à vous soutenir dans votre parcours peut aussi faire une vraie différence sur le long terme.
  3. Établir un plan et passer à l’action : pour sortir du cercle vicieux de la dépendance, il faut établir un plan et mettre en place des actions concrètes pour faire de bons choix quand l’envie ou le besoin d’alcool se font ressentir.
  4. Adopter des techniques de gestion du stress : la méditation, la respiration profonde, l’exercice physique, et le yoga sont d’excellentes alternatives pour apaiser le stress de manière saine.
  5. Établir un nouveau rituel de relaxation : plutôt que de consommer de l’alcool pour vous détendre, essayez de lire, d’écouter de la musique, ou de prendre un bain chaud. Créer de nouvelles habitudes et apprendre à prendre soin de soi demande du temps. Le faire est primordial dans le cadre de l’arrêt de l’alcool.
  6. Établir une routine de sommeil : une bonne nuit de sommeil peut réduire considérablement le stress et l’anxiété. Évitez la consommation d’alcool peut améliorer significativement la qualité de votre sommeil.

En conclusion

Alcool et stress sont intimement liés et peuvent rapidement créer un cercle vicieux difficile à rompre. Bien que l’alcool puisse sembler une solution rapide pour gérer l’anxiété, ses effets à long terme sont bien plus néfastes. Trouver des moyens sains de gérer son stress est essentiel pour améliorer son bien-être. Le faire permet d’éviter de tomber dans ce cycle destructeur. Il n’est jamais facile de sortir de la dépendance, cela demande du temps, du courage et de l’humilité. Mais croyez-moi, vous ne regretterez jamais vos efforts une fois libéré de l’alcool.

Si vous ou un proche vous sentez pris au piège dans ce cercle, n’hésitez pas à chercher de l’aide. Il existe de nombreux professionnels pour vous aider à arrêter l’alcool et retrouver une vie plus sereine.

Bienvenue sur le blog d’ABC Sobriété ! Si vous êtes ici, c’est que vous cherchez un partenaire de confiance pour vos projets en prévention ou pour cheminer vers la sobriété.

Je suis Laurence Van Accoleyen, la fondatrice d’ABC Sobriété et je comprends combien il est important pour vous de travailler avec un personne fiable. Dans cet article, je vous présente mon parcours, les formations suivies dans le cadre de ce projet et les valeurs qui me sont chères.

Formations et apprentissage

Des compétences acquises grâce à l’expérience et à la formation :

Ma plus grande expérience, celle qui ne s’apprend nulle part, est celle de mon parcours de vie. J’ai vécu vingt ans de dépendance à l’alcool. J’ai été pendant dix ans dans le déni du problème. Ensuite, il m’a fallu dix ans pour réussir à arrêter de boire. J’ai connu de nombreuses tentatives infructueuses avant d’accéder à la sobriété durable. Grâce à ces « échecs » j’ai beaucoup appris et développé de nombreuses compétences, dont celle de savoir apprendre de mes erreurs. Ces expériences m’ont permis de créer ABC Sobriété et de faire de mes faiblesses des forces.

Je ne suis pas professionnelle de santé.
En revanche, suis professionnelle en prévention et en accompagnement.

Je travaille avec des personnes dépendantes qui font appel à mon aide, laquelle vient en complément des soins médicaux qu’elles reçoivent par ailleurs. Si ce n’est pas déjà le cas, j’incite toujours les personnes que je rencontre à consulter un médecin, un psychologue ou un addictologue suivant les cas.

Certifications :

Pour garantir la qualité de mes services, j’ai suivi plusieurs formations certifiantes :

  • PSSMINFIPP – Lyon
    • Cette formation m’a permis d’obtenir l’attestation de secouriste en santé mentale. Je suis en mesure de mieux repérer les troubles en santé mentale, d’adopter un comportement adapté et d’informer sur les ressources disponibles. Dans ce cadre, je continue d’encourager les personnes que j’accompagne à aller vers les professionnels adéquats.
  • Les 6 clés de l’addiction ASUD – Paris
    • Grâce à cette certification, je peux participer à des actions de prévention et d’intervention précoce. J’ai aussi acquis un langage commun et des outils de transdisciplinarité. Ce parcours m’a permis de développer mes connaissances sur les différentes types de drogues et leurs effets.
  • Agir pour sa santéUniversité de Liège – Belgique
    • Cette formation certifiante m’a permis de mieux connaître les mécanismes qui influencent notre motivation et les outils qui facilitent le passage de l’intention au comportement de santé.
  • Mais aussi : dans le cadre de la création d’ABC Sobriété, j’ai suivi un stage à la création d’entreprise auprès de la CCI. J’ai également bénéficié d’un accompagnement personnalisé par un expert comptable et par l’organisme BGE qui ont chacun validé mon projet.

Une mise à jour continue des mes compétences :

Le domaine de la prévention évolue constamment. C’est pourquoi je suis régulièrement des formations continues et des séminaires autour des addictions et de la dépendance. Le faire me permet de rester à jour avec les dernières tendances et solutions pour vous fournir des services de qualité.

Mes partenaires et clients : témoignages et réalisations

Des partenariats de confiance pour ABC Sobriété :

Je suis fière de collaborer avec des partenaires qui me font confiance.

  • La prévention Routière
  • Santé mentale France
  • La Croix Bleue Auvergne Rhône Alpes
  • Sortir de l’addiction – Podcast
  • Les pompiers de Saône et Loire
  • La gendarmerie de Saône et Loire
  • Artonic
  • Alain Milliat

Je suis également signataire de :

  • La charte pour la prévention des conduites addictives et la promotion de la santé en milieu de travail.
  • La charte santé mentale grande cause nationale.
  • La charte des 7 engagements pour une route plus sûre.

Mes interventions :

Pour mieux illustrer mes compétences, voici quelques-unes de mes réalisations récentes :

  • Portes Ouvertes à la prévention : organisation d’une grande journée de promotion de la prévention sous toutes ses formes.
  • États généraux de la Sécurité Routière : participation à la tenue d’une table ronde autour de la sécurité routière en entreprise.
  • Journées Nationales des Étudiants Sage-femme: participation à la table ronde autour des addictions avec Nicolas Prisse, Président de la MILDECA. Une formation a également été créée et dispensée par mes soins aux étudiants autour de la posture professionnelle de santé/patiente dépendante.
  • Week-end de formation autour de l’alcool au féminin pour l’association La Croix Bleue.

Par souci de confidentialité, je ne partage ici que les actions pour lesquelles mon intervention a été rendue publique.
J’interviens régulièrement en toute confidentialité auprès d’organismes, d’entreprises et d’associations qui me font confiance depuis un an maintenant.

Pourquoi me faire confiance ?

Laurence Van Accoleyen - ABC Sobriété

Des valeurs fortes

Dans mes relations personnelles et professionnelles, certains fondamentaux guident mon comportement, mes actions, et ma prise de décision.

Les valeurs qui me portent et qui m’animent sont les suivantes :

  • Engagement
  • Intégrité
  • Responsabilité
  • Confiance
  • Tolérance
  • Passion

Le respect de mes engagements et la satisfaction des clients d’ ABC Sobriété sont au cœur de mes préoccupations. J’essaye d’agir de manière honnête et éthique, de même que je traite toutes les parties prenantes avec dignité et respect. Dans mes relations professionnelles, j’assume la responsabilité de mes actions et leurs impacts sur la société. La tolérance, la transparence mais également la confidentialité sont des obligations que je me fixe de manière évidente.

La passion qui m’anime depuis les débuts d’ABC Sobriété ne fait que grandir au fil des mois. Cela, grâce à des rencontres professionnelles impactantes, à des échanges riches autour de la dépendance mais aussi à la joie de voir mes clients satisfaits et heureux.

Enfin, je fais des choix personnels et professionnels visant à favoriser la protection de l’environnement et le développement durable.

ABC Sobriété : un engagement envers l’excellence

Pour les entreprises :

Ma priorité est de vous fournir des services de la plus haute qualité. Dans le cadre de mes interventions en prévention. Je m’engage à écouter vos besoins, à comprendre vos objectifs et à vous offrir des solutions sur mesure. Chaque conférence, chaque intervention est unique et s’adapte aux besoins précis de la structure qui m’accueille.

Le magazine Impulsion Positive est dédié à la prévention en entreprise et propose de vivre la prévention de manière moderne et attractive. Mon objectif est de vous permettre d’améliorer sans cesse le bien-être de vos collaborateurs.

Pour les particuliers :

Les programmes à suivre en ligne sont améliorés et évoluent tous les trois mois depuis leur création. Pourquoi ? Parce que je continue de me former mais aussi grâce aux retours constructifs et éclairés de mes clientes.

Le bilan sobriété et les accompagnements individuels permettent aux hommes et aux femmes qui le souhaitent de faire un point sur leur consommation et d’envisager une chemin vers la sobriété en fonction de leur parcours et de leurs souhaits.

Conclusion

J’espère que cet article vous a donné un aperçu de mon expertise et des valeurs qui m’animent. Si vous êtes prêt à travailler avec une professionnelle passionnée et exigeante, n’hésitez pas à me contacter. Je serais ravie de discuter de votre projet et de vous montrer comment je peux répondre à vos besoins.

Merci de votre visite et à bientôt !

Laurence Van Accoleyen

L’été est synonyme de soleil, de vacances et de convivialité. C’est une période où les occasions de se retrouver entre amis ou en famille sont nombreuses, et où la consommation d’alcool peut facilement augmenter. Il est important de rester vigilant et de savoir comment profiter de l’été sans excès. Avoir une consommation responsable protège notre santé physique autant que de notre santé mentale. Voici un guide complet de prévention alcool pour un été sain et serein pour tous.

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1. Comprendre les risques

Les chaleurs de l’été et la consommation d’alcool peuvent former une combinaison dangereuse. L’alcool déshydrate, et la chaleur accentue ce phénomène. Les risques de développer un problème de santé à cause de l’alcool en période estivale sont réels. De plus, l’alcool peut diminuer vos réflexes, votre jugement et accroître les risques d’accidents, que ce soit sur la route ou lors d’activités sportives par exemple. Pour comprendre les risques particuliers liés à la chaleur, découvrez l’article : Pourquoi éviter l’alcool avec la chaleur ?

Chaleur et alcool : un duo dangereux. Protégez votre santé, hydratez-vous sans alcool !



2. Planifiez vos consommations

Avant de participer à une fête ou un barbecue, décidez combien de verres vous allez boire. Fixez-vous une limite raisonnable et respectez-la. Vous n’êtes pas obligé de céder à la pression sociale pour passer une belle soirée. Une consommation modérée pour un adulte en bonne santé est généralement définie comme une boisson par jour pour les femmes et deux pour les hommes. Mais vous pouvez aussi opter pour une sobriété complète ce qui évitera tout risque de débordement et vous permettra de profiter pleinement de vos soirées. En plus de découvrir qu’il est tout à fait possible de s’amuser sans alcool, vous profiterez des bienfaits de la sobriété. Parmi les bénéfices à tirer de la sobriété, on peut citer : un meilleur sommeil, plus d’énergie et des relations sociales plus épanouissantes. Si vous choisissez d’arrêter de boire de l’alcool pendant l’été (ou plus), n’hésitez pas à lire l’article suivant :

5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance


3. Alternez avec des boissons sans alcool

Si vous ne souhaitez pas renoncer totalement à l’alcool, le mieux est d’alterner vos consommations alcoolisées avec des boissons sans alcool. L’eau, les jus de fruits et les mocktails (cocktails sans alcool) sont d’excellentes alternatives. Ces boissons permettent non seulement de réduire la quantité d’alcool consommée, mais aussi de rester hydraté. Le blog d’ABC Sobriété propose régulièrement des recettes de mocktails sains et équilibrés. N’hésitez pas à découvrir ces alternatives à l’alcool qui vous permettront de profiter de l’été avec plaisir et sans culpabilité. Pour être sûr de vous faire plaisir, vous pouvez aussi créer vos propres mocktails en fonction de vos goûts :

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

4. Connaître et réagir aux signes d’alerte

La prévention alcool en été passe aussi par l’apprentissage de bons réflexes. Apprenez à reconnaître les signes d’une consommation excessive d’alcool. Les symptômes comme les étourdissements, la confusion, la nausée et les vomissements sont des indicateurs d’une consommation excessive. Si vous éprouvez une sensation de malaise à cause de l’alcool, osez demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. Si vous remarquez ces signaux chez une autre personne, n’hésitez pas à la soutenir et à prévenir les secours si son état vous semble inquiétant.

Pour éviter ces symptômes, le mieux est de ne pas boire d’alcool de manière continue pendant vos soirées. Prenez des pauses régulières pour évaluer votre état et vous donner le temps de ressentir les effets de l’alcool déjà consommé. Cela vous aidera à ne pas dépasser vos limites sans vous en rendre compte. Soyez toujours vigilant car l’alcool entraîne l’alcool et vous pouvez rapidement perdre le contrôle de votre consommation. Encore une fois, le plus simple est peut-être de choisir la sobriété pour la soirée. Si vous avez peur de vous sentir seul(e), pourquoi ne pas proposer à un ami de relever, à deux, le défi d’une soirée non alcoolisée ? A connaître : 5 effets de l’alcool sur le corps

Si l’idée de vous passer d’alcool pour une soirée festive vous semble insurmontable, peut-être est-ce le moment de vous poser des questions sur votre relation à l’alcool ?

5. Conduite et alcool : un duo incompatible

Ne prenez jamais le volant après avoir consommé trop d’alcool. Planifiez à l’avance un moyen de transport alternatif comme un taxi, un covoiturage ou désignez un conducteur sobre. Si vous avez trop bu et que vous n’avez pas d’autre option, vous pouvez choisir de rester dormir sur place. En été, une nuit improvisée à la belle étoile peut également être une bonne idée au lieu de reprendre la route. Dans tous les cas, la sécurité doit toujours être une priorité. Si vous ne deviez retenir qu’un point de cet article, que ce soit celui-ci : ne prenez pas de risques avec votre vie et celle des autres. La prévention d’alcool en été vise aussi à éviter les accidents et les morts sur la route.

S’il y a des jeunes dans votre entourage, n’hésitez pas à parler de prévention avec eux. Le discours doit être ouvert et constructif. Ne les sermonnez pas en portant un message culpabilisant, c’est contre-productif. Dire « l’alcool c’est mal » n’offre aucun résultat. En revanche vous engager à venir les chercher lors d’une soirée trop arrosée peut être un vrai secours.

Prévention alcool en été : Les dangers de l’alcool au volant en été

En faisant le choix de ne pas conduire en ayant consommé trop d’alcool, vous avez le pouvoir de sauver des vies.

6. Créez des activités sans alcool

Pour profiter pleinement de l’été sans risquer les excès, organisez des activités qui ne tournent pas autour de l’alcool. Des pique-niques, des randonnées, des journées à la plage, des jeux de société ou des soirées cinéma sont autant de moyens de s’amuser sans boire. L’alcool est associé, à tort, à la convivialité. Vous pouvez vivre de très bons moments sans alcool avec vos proches. Il est tout à fait possible de s’amuser mais aussi de faire la fête sans alcool. Si vous ne l’avez pas encore expérimenté, il est temps d’essayer. Vous verrez, vous ne regretterez pas ces moments de sobriété et de joie.

Vous pouvez partager ces conseils avec vos amis et votre famille. Une bonne prévention passe aussi par l’information et la sensibilisation. Encouragez les discussions sur les risques liés à l’alcool et sur les moyens de les prévenir. Multiplier les bonnes expériences sans alcool est aussi un excellent moyen de faire évoluer les mentalités.

Prévention-Alcool-été-sorties

Conclusion de la prévention alcool en été

Profiter de l’été sans excès d’alcool est tout à fait possible avec un peu de planification et de modération. En suivant ces conseils, vous pouvez passer des moments agréables et festifs tout en préservant votre santé et votre sécurité. Souvenez-vous, l’important est de savourer chaque instant, en toute conscience et en toute sécurité. Contrairement aux idées reçues, être sobre ne veut pas dire être rabat-joie. Vous pouvez choisir la sobriété pour votre santé, pour votre équilibre ou pour des motifs plus personnels. Quelques soient les raisons de votre choix, être sobre ne vous empêchera pas de passer de très bons moments et de profiter des vacances, au contraire. Essayez et vous verrez…

Bel été à tous !

Si vous, ou quelqu’un de votre entourage, rencontrez des difficultés à contrôler votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à chercher de l’aide – Arrêter l’alcool, quelles sont les solutions ?

🌞 Prenez soin de vous et de vos proches 🌞


Le vendredi 14 juin, à l’occasion de sa première année d’activité, ABC Sobriété organise une grande journée Portes Ouvertes à la Prévention.

De nombreux partenaires seront présents afin de valoriser la prévention sous toutes ses formes. A découvrir sur place : ateliers interactifs, conseils d’experts, expériences ludiques et bien plus encore.

Rejoignez-nous pour découvrir comment des actions concrètes ou des gestes simples peuvent avoir un impact significatif sur votre quotidien.

Venez changer de regard sur la sécurité grâce à la journée portes ouvertes à la prévention.

Portes Ouvertes à la prévention - 14 Juin

Sensibilisation

Cet évènement est une occasion unique pour ABC Sobriété et ses partenaires d’informer le public sur des sujets importants liés à la santé et à la sécurité. Professionnels et particuliers pourront ainsi être sensibilisés à différents types de risques. Les acteurs en prévention présenteront, bien sûr, les mesures à mettre en place pour limiter les dangers. Les risques routiers, la sécurité des deux-roues, les addictions et la santé mentale seront à l’honneur.

Connaissances

La journée portes ouvertes à la prévention offre des opportunités d’apprentissage par le biais d’ateliers, de démonstrations et de discussions. Les visiteurs auront l’opportunité d’acquérir des connaissances concrètes tout en participant à des échanges destinés à remettre en question et à faire évoluer certaines idées préconçues. L’objectif de cette journée est de nous enrichir mutuellement de nos connaissances, savoir-faire et savoir-être.

Engagement communautaire

ABC Sobriété a fait le choix de rassembler des experts, des organisations locales, des autorités publiques et des entreprises privées pour proposer un évènement riche et renforcer les efforts de prévention en Saône-et-Loire.

Partenaires, visiteurs et scolaires pourront partager des expériences et des idées, afin d’encourager l’adoption de comportements préventifs. L’évènement est placé sous le signe du partage, de l’apprentissage et non de la répression.

Journée Portes Ouvertes à la prévention

Au-delà de la sensibilisation, cet évènement vise à inciter chaque visiteur à agir. Que ce soit en installant des équipements de sécurité, en adoptant des comportements plus sûrs, ou en relayant des informations pertinentes sur le sujet.

Rejoignez-nous à St Bonnet de Joux le 14 juin
et venez contribuer à la sécurité et au bien-être
de notre communauté grâce à la prévention.

Consommer de l’alcool peut rapidement devenir un problème au quotidien quand on passe d’un usage épisodique et raisonné à un usage « à risques » ou « nocif ». Certains critères sont significatifs d’une consommation excessive d’alcool et représentent les premiers signes de la dépendance. Avant d’atteindre un stade avancé, il y a souvent des éléments qui peuvent alerter et permettent de réagir. Comprendre les 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool peut vous aider à prendre des mesures avant qu’il ne soit trop tard. Il est essentiel de connaître ces signes pour les identifier rapidement lorsqu’ils apparaissent, ce qui permet d’agir avant qu’ils ne s’installent durablement et ainsi éviter le piège du déni.

1. Tolérance accrue à l’alcool

L’un des premiers signes de la dépendance à l’alcool est une tolérance accrue au produit. Cela signifie que vous devez boire davantage pour ressentir les mêmes effets que par le passé. Si vous augmentez régulièrement votre consommation d’alcool pour atteindre le même niveau d’euphorie ou de relaxation, cela peut être un signe de tolérance accrue et un indicateur précoce de dépendance. Il est important d’interroger régulièrement sa relation à l’alcool. Le faire avec honnêteté permet de vérifier que la consommation n’a pas augmenté de manière insidieuse et éventuellement dangereuse.

Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez découvrir cet article original : Comprendre l’addiction.

2. Perte de contrôle sur la consommation

Les personnes qui développent une dépendance à l’alcool commencent souvent à perdre le contrôle de leur consommation. Cela peut se manifester par l’incapacité de limiter le nombre de verres ou de respecter ses engagements à ne pas boire. Si vous avez du mal à vous arrêter de boire après avoir commencé, c’est un signe qui nécessite toute votre attention. L’alcool obsède vos pensées au cours de la journée ? Si oui, c’est également un signe d’alerte à ne pas négliger. De la même manière, si vous n’envisagez pas de pouvoir boire un verre d’alcool sans qu’il ne soit suivi par d’autres verre, c’est qu’il y a peut-être un problème.

Pour vous aider, vous pouvez lire l’article : 5 conseils pour arrêter l’alcool

3. Symptômes de sevrage

Les symptômes de sevrage sont un des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool. Ceux-ci peuvent inclure de l’anxiété, des tremblements, des sueurs, des nausées ou de l’irritabilité lorsque vous cessez de boire ou que vous ne buvez pas pendant un certain temps. Si ces symptômes apparaissent, c’est le signe que votre corps est devenu dépendant de l’alcool. Ces manifestations peuvent être variables d’une personne à l’autre, en intensité mais aussi en fréquence. Le fait de ne ressentir que l’un de ses symptômes et pas l’ensemble des signes, ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème. Essayez de rester honnête face aux symptômes ressentis et à tout changement physique ou émotionnel. N’hésitez pas à consulter votre médecin généraliste pour en parler avec lui.

A lire pour mieux comprendre : 5 effets de l’alcool sur le corps

4. Changement de comportement

La dépendance à l’alcool peut entraîner des changements de comportement notables. Cela peut inclure des sautes d’humeur, de l’agressivité ou une attitude défensive lorsqu’il s’agit de discuter de votre consommation d’alcool par exemple. Les changements dans les habitudes sociales, telles que l’isolement ou la préférence pour des situations qui impliquent de l’alcool, peuvent également indiquer un problème croissant. Si vous n’envisagez plus une sortie ou une soirée sans alcool avec vos amis, la dépendance est déjà très certainement installée.

La marche est une des options concrètes pour arrêter de boire et se sentir à nouveau bien.

5. Négligence des responsabilités

Enfin, la négligence des responsabilités est un signe clair de dépendance à l’alcool. Les personnes qui commencent à développer une dépendance peuvent rencontrer des difficultés à remplir leurs obligations au travail, en cours ou à la maison. Cela peut également inclure l’oubli d’événements importants ou le fait de ne pas respecter des engagements en raison de la consommation d’alcool. Mais certaines personnes, à l’inverse, vont se faire un devoir d’assumer au mieux toutes leurs responsabilités pour mieux cacher leur problème de consommation d’alcool. N’oublions pas que nous sommes tous uniques et que la dépendance à l’alcool est un problème complexe.

Que faire si vous voyez ces 5 signes ?

Si vous vous posez encore des questions et que vous souhaitez y voir plus clair, vous pouvez répondre aux questionnaires DETA, FACE et AUDIT qui sont 3 tests simples et rapides pour faire le point sur votre consommation d’alcool. Tests à retrouver en bas de page de cet article du VIDAL.

Si vous présentez un ou plusieurs des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, il est essentiel de réagir dès que possible. Les professionnels de santé, tels que les médecins, les thérapeutes ou les conseillers en addiction, peuvent fournir des conseils et des traitements adaptés. Les groupes de soutien et les programmes de sobriété peuvent également être utiles pour surmonter la dépendance.

Conclusion : 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool

En reconnaissant les signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, vous avez la possibilité d’intervenir avant que le problème ne s’aggrave. Ne laissez pas la dépendance détruire votre vie. Ne laissez pas l’alcool être source de souffrance plus longtemps. Cherchez de l’aide et commencez votre chemin vers la sobriété dès maintenant. Vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire, croyez-moi. Souvenez-vous également que demander de l’aide est une preuve de courage, non de faiblesse.

Prenez soin de vous.

Pour changer un peu de format, aujourd’hui, je vous propose 4 vidéos pour mieux comprendre l’addiction et les troubles associés à la consommation de produits illicites ou non. Chaque vidéo apporte une vision différente et complémentaire de ce qu’est la dépendance. Elles sont toutes très utiles pour mieux appréhender ce sujet complexe qui divise même les experts entre eux.

Vidéo n°1 – Comprendre l’addiction

Cette première vidéo parle vraiment d’elle-même. Elle est la plus claire, à mon sens, pour bien comprendre comment l’addiction peut se mettre en place doucement et insidieusement.


Vidéo n°2 – L’approche scientifique

Cette deuxième vidéo est réalisée par MAAD DIGITAL, un média d’information scientifique sur les addictions.
Le site de MAAD est riche, accessible et très bien documenté. Je le recommande à toutes celles et ceux qui veulent aller plus loin sur le sujet. Vous pourrez y trouver des quiz, des articles de fond sur toutes les addictions et de nombreuses informations utiles.


Vidéo n°3 : un autre regard sur l’addiction ❤️

Même si j’aime les 4 vidéos proposées sur cette page, celle-ci est ma préférée. Si vous n’avez pas le temps de toutes les visionner, je vous invite à choisir celle-ci en priorité. Elle permet de comprendre l’addiction en oubliant les idées reçues sur le sujet. A voir absolument.


Vidéo n° 4 : une autre approche

Cette dernière vidéo est très instructive et vous permettra de faire le point sur vos connaissances autour de la dépendance et de l’addiction. Elle est complémentaire des vidéos précédentes.


Pour aller plus loin

De nombreuses ressources existent en ligne pour mieux comprendre les addictions. Pour aller plus loin et en savoir plus sur l’alcool, vous pouvez lire ces deux articles :

Vous pouvez aussi écouter le podcast Sortir de l’addiction qui est à la fois réaliste, facile d’écoute et instructif.

Pour aller encore plus loin et si vous vous posez des questions sur votre consommation, vous pouvez également réserver un bilan sobriété si vous en ressentez le besoin.

Prenez soin de vous.

Laurence, d’ABC Sobriété

L’alcool fait partie du paysage quotidien des français. Qu’il s’agisse de célébrer des occasions spéciales, de se détendre après une longue journée de travail ou simplement de socialiser entre amis, l’alcool est omniprésent. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de comprendre ses effets sur le corps pour prendre des décisions éclairées concernant sa consommation. Dans cet article, nous explorerons 5 effets de l’alcool sur le corps et leur impact sur la santé physique et mentale.

1. Effets immédiats de l’alcool sur le corps

Dès la première gorgée, l’alcool commence à exercer ses effets sur le corps. Il est rapidement absorbé dans la circulation sanguine, affectant le système nerveux central et provoquant une sensation de détente et de désinhibition. Cependant, à mesure que la consommation d’alcool augmente, ses effets peuvent devenir plus prononcés, entraînant des problèmes tels que la perte de coordination, la vision floue et la désorientation. On l’oublie souvent mais l’alcool est un produit psychoactif qui a des effets immédiats sur le cerveau mais également des effets à long terme même en cas de faible consommation

2. Impact sur le foie

Le foie est l’organe principal responsable de la décomposition de l’alcool dans le corps. C’est aussi l’organe le plus sensible aux effets de ce produit. Lorsque nous buvons, le foie travaille dur pour métaboliser l’alcool en substance non toxique. Une consommation excessive peut entraîner une surcharge du foie qui peut générer des dommages hépatiques graves, tels que la stéatose hépatique, l’hépatite et la cirrhose. La toxicité de l’alcool pour le foie est responsable de nombreuses maladies mais aussi de décès évitables. Heureusement, dans la majeure partie des cas, arrêter l’alcool pendant plusieurs mois permet au foie de guérir et de revenir à la normale.

3. Effets sur le système cardiovasculaire

Boire un verre de vin par jour (ou deux) n’est pas bon pour la santé. Les études ayant suggéré que le vin rouge en petite quantité pouvait avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire sont fausses. La consommation d’alcool peut en réalité augmenter le risque de problèmes cardiaques. L’alcool, en augmentant la pression artérielle, peut provoquer des arythmies cardiaques et contribuer au développement de maladies cardiovasculaires telles que l’athérosclérose. Pour prendre soin de son cœur, rien de tel que la sobriété. On oublie donc le fameux « French paradox » qui voudrait nous faire croire que l’alcool est bon pour la santé.

4. Impacts sur le cerveau et la santé mentale

L’alcool affecte également le cerveau, perturbant les fonctions cognitives et altérant la capacité de penser clairement. Une consommation excessive peut entraîner des troubles de la mémoire, des changements d’humeur, des problèmes de sommeil et même des troubles tels que la dépression et l’anxiété. De plus, l’alcoolisme chronique peut entraîner des lésions cérébrales permanentes. Si vous ressentez les signes annonciateurs d’une maladie liée à l’alcool, il est certainement temps d’en parler à votre médecin généraliste. Enfin, n’oublions pas que l’alcool favorise les prises de risque (au volant, en cas de conflit, consentement…). Arrêter de boire permet de protéger sa santé physique et mentale mais aussi son intégrité morale dans certains cas.

5. Risques pour la santé à long terme

La consommation chronique et excessive d’alcool est associée à un risque accru de développer diverses maladies chroniques, notamment le cancer (du foie, du sein, de l’œsophage et du côlon), les maladies du foie, les troubles gastro-intestinaux, les problèmes neurologiques et les troubles mentaux. Pour mieux comprendre les effets de l’alcool sur le corps, je vous invite à découvrir la carte interactive créée par Alcohol Change UK. Il vous suffit de cliquer sur une partie du corps pour découvrir ensuite, en détails, de quelle manière l’alcool détériore l’organe concerné. Le site est en anglais mais vous pouvez traduire le contenu. Cette page alcool et corps est extrêmement bien faite, je vous encourage vraiment à la visiter.

Conclusion – 5 effets de l’alcool sur le corps

Les messages associés à l’alcool sont souvent ceux de la fête et de la convivialité mais il ne faut pas oublier que c’est aussi un produit nocif. Les femmes, du fait de leur constitution, sont encore plus susceptibles de développer une maladie à cause de l’alcool. Pour maintenir une bonne santé physique et mentale, il est important de boire de manière responsable, de limiter sa consommation d’alcool et de rechercher de l’aide si l’on éprouve des difficultés à contrôler sa consommation. Seules des décisions éclairées peuvent garantir un mode de vie sain et équilibré. De la même manière, seule la sobriété peut vous permettre d’annuler tous les effets de l’alcool.

Mémo

Cet article un peu alarmiste peut être contre-productif pour certains. Lister 5 effets de l’alcool sur le corps ne suffit pas pour déclencher l’envie d’arrêter de boire. L’idée n’est pas de « faire peur » mais plutôt de présenter aussi, les avantages qu’il y a à adopter la sobriété : le retour d’une meilleure santé est un argument qui peut jouer dans le désir d’en finir avec l’alcool. En arrêtant de boire vous allez gagner en énergie, retrouver un meilleur sommeil et bien plus que cela encore…

Pour aller plus loin :

Réserver un bilan sobriété pour faire le point sur votre consommation d’alcool

Découvrir le programme de sobriété pour arrêter l’alcool

Quels sont les risques de la consommation d’alcool selon Santé Publique France

La communication est puissante. Les mots que nous utilisons peuvent influencer notre entourage de manière significative. Dans une société où les occasions de boire abondent et où la consommation d’alcool est souvent glorifiée, il est impératif de remettre en question les incitations à boire. La convivialité et la détente sont souvent associées à la consommation d’alcool, il est devenu crucial d’examiner de plus près les implications de cette culture omniprésente. Découvrez dans cet article les 5 phrases à bannir pour ne plus inciter son entourage à boire. Il est temps de faire bouger les lignes et de promouvoir une culture où la pression sociale liée à l’alcool diminue. Ensemble nous avons le pouvoir de faire évoluer les mentalités.

Pour chaque phrase, je vous propose en rose, une autre possibilité de réaction quand votre interlocuteur refuse de l’alcool.

Allez, juste un verre alors !

Si votre interlocuteur refuse un verre d’alcool, il a une bonne raison pour le faire.

Qu’il s’agisse de raisons de santé, de problèmes liés à l’addiction ou ou simplement par convictions personnelles ou religieuses, respectez son choix et n’insistez pas.

Vous ne connaissez pas forcément le passé de la personne qui partage un moment avec vous. Juste un verre pour une personne qui prend un traitement peut entraîner des problèmes importants. Juste un verre pour un ancien alcoolique peut également avoir des conséquences dramatiques.

Des 5 phrases à bannir si vous ne deviez en retenir qu’une, ce doit être celle-ci. Vraiment.

A la place : Tu ne bois pas ? Bonne idée, je vais me passer d’alcool aussi pour t’accompagner.

Tu ne bois pas ? Tu es malade ou quoi ?

Actuellement en France, le seul motif socialement accepté pour refuser un verre d’alcool semble être la maladie ou la grossesse.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons légitimes de choisir de ne pas consommer d’alcool.

Personne ne devrait avoir à se justifier de ne pas boire.

Vous n’allez pas insister auprès de quelqu’un qui refuserait un café. Pourquoi le faire avec un verre d’alcool ?

Apprendre à respecter les choix de chacun en matière de consommation d’alcool est primordial.

A la place : Tu ne bois pas, as-tu envie de parler de ce choix avec moi ou pas ?

Tu ne bois jamais ? Tu ne dois pas être drôle

L’alcool peut désinhiber et favoriser les conversations. Cependant, êtes-vous vraiment sûr(e) de rester amusant(e) au-delà de quelques verres ?

N’est-il pas possible d’être plaisant, fantasque ou original sans alcool ? La réponse est oui, et heureusement d’ailleurs.

L’alcool n’a pas le pouvoir de rendre plus drôle. L’alcool ne rend pas plus sexy non plus. C’est à chacun de nous de connaître nos atouts et de nous en servir. Et pour cela, il n’y a pas besoin d’avoir recours à un ou plusieurs verres pour se sentir soi-même, au contraire.

Si vous avez choisi de boire, choisissez aussi de ne pas culpabiliser les personnes qui préfèrent rester sobre. Chacun ses choix, n’imposez pas les vôtres.

A la place : Comme je t’envie, moi aussi j’aimerais être capable de me passer d’alcool.

Tu ne bois pas ? Mais qu’est-ce que tu dois être chiant(e)

Dans l’inconscient collectif, les personnes sobres sont souvent perçues comme rabat-joie ou hygiénistes.

Cette idée reçue est encore largement ancrée aujourd’hui.

A l’inverse, est-ce que les personnes qui consomment de l’alcool sont toutes intéressantes et divertissantes ? La réponse est non.

Consommer de l’alcool – ou pas – ne détermine pas votre personnalité, vos aptitudes ou vos défauts.

C’est votre capacité à vous assumer qui définit la personne que vous être avec les autres, pas l’alcool consommé.

A la place : J’ai l’impression que l’alcool me donne confiance en moi, je devrais peut-être, moi aussi, essayer de m’en passer pour voir.

Oui mais tu comprends, moi je suis un bon-vivant

Est-ce indispensable de boire de l’alcool pour profiter de la vie et de ses plaisirs ? Là encore la réponse est non.

La définition du bonheur et les moyens pour y parvenir varient d’une personne à l’autre. Ces différences font la richesse et la variété de notre monde. Se passer d’un verre de vin (et non s’en priver), n’empêche pas d’aimer la vie et de la célébrer chaque jour.

Choisir de ne pas boire ne veut pas dire que vous n’aimez pas vous faire plaisir. Vos choix vous poussent juste vers des plaisirs autres que ceux liés à l’alcool, c’est tout.

Oui, il est possible d’être à la fois, sobre, heureux et épanoui(e).

A la place : Bravo, c’est un choix courageux de se passer d’alcool dans une société qui pousse à la consommation.

5 phrases à bannir et à retenir

Le respect des choix individuels est une pierre angulaire de toute société harmonieuse et équitable. Reconnaître et respecter les décisions prises par chaque individu, qu’elles concernent leur mode de vie, ou leurs aspirations, est fondamental pour promouvoir l’autonomie et le bien-être collectif. En respectant les choix de nos interlocuteurs, nous favorisons un environnement où la tolérance et la compréhension mutuelle prospèrent, permettant à chacun de s’épanouir pleinement dans sa propre identité et dans le respect de celle des autres.

De mon côté, je ne bois plus car j’étais dépendante à l’alcool : ma consommation était vraiment problématique et source de souffrance. J’ai fait le choix, pour mon équilibre et mon bien-être, de ne plus boire d’alcool du tout. J’accompagne les personnes qui le souhaitent à arrêter de boire. Pour autant, une grande partie de mon entourage boit de l’alcool et je respecte sans aucun problème leurs choix de vie et de consommation. Nous n’avons pas tous le même parcours et le même vécu avec l’alcool. Il n’y a pas à imposer ses choix, ni en incitant à la consommation, ni en obligeant la sobriété.

Que diriez-vous de changer les règles en respectant les choix de chacun en matière de consommation, sans encourager, sans forcer et sans porter de jugement ?

En modifiant notre langage et en adoptant des attitudes plus respectueuses des choix individuels, nous pouvons contribuer à une culture où la consommation d’alcool n’est pas la norme incontestée. Encourageons des modes de vie plus sains, où le respect des choix personnels prime sur la pression sociale.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez également lire les deux articles ci-dessous pour aller plus loin sur le sujet :

Si vous avez besoin de faire le point sur votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à réserver un bilan sobriété.

Le mois de janvier est souvent synonyme de résolutions et de nouveaux départs. Vous avez choisi de ne pas boire pendant un mois mais vous ne savez pas comment gérer l’après Dry January. Ce mois de sobriété a peut-être été une expérience très positive pour vous. A moins que vous n’ayez été confronté(e) à vos propres limites plus vite que prévu. Quoi qu’il en soit, une fois le mois terminé, il est important de réfléchir à la manière de maintenir ou de retrouver des habitudes positives. Je vous propose quelques conseils pratiques pour gérer l’après Dry January avec sérénité.

Célébrez vos réussites

Tout d’abord, félicitez-vous d’avoir tenté le défi du Dry January. Que vous ayez réussi ou non, vous aviez déjà l’envie d’essayer, c’est un bon début. Prenez le temps de célébrer les bénéfices ressentis, que ce soit un meilleur sommeil, plus de confiance en vous ou simplement une peau plus radieuse. Reconnaître vos efforts et célébrer vos réussites, même petites, renforcera votre motivation pour maintenir ou retrouver un mode de vie sain. N’oubliez pas d’être bienveillant(e) avec vous-même sans vous juger trop sévèrement. Si vous n’avez pas réussi votre défi cette fois, cela ne veut pas dire que vous n’y arriverez jamais. L’essentiel est de ne pas perdre l’envie d’essayer.

Les questions de l’après Dry January

Vous aviez certainement réfléchi à des stratégies et à la façon dont vous vouliez appréhender votre défi de janvier. Il faut faire la même chose pour la suite. Voilà une petite liste de questions à se poser pour savoir où vous en êtes avec l’alcool après le Dry January :

  • Ai-je réussi mon Dry January ?
    • Si oui, est-ce que je sais définir ce qui a permis ma réussite ?
    • Si non, suis-je en mesure d’analyser les raisons de cet « échec » ?
  • Quels sont les bénéfices que je peux tirer de cette expérience ?
  • Est-ce que j’avais juste envie de faire une pause avec l’alcool ou d’arrêter définitivement ?
  • Qu’est-ce que je veux faire maintenant ?
    • Reprendre la même consommation qu’avant ?
    • Continuer de boire en réduisant mes quantités ?
    • Arrêter définitivement l’alcool ?
    • Encore autre chose ?
  • Est-ce que cette période m’a permis de prendre conscience d’un problème d’addiction ?
  • Ai-je envie de changer en profondeur ?
  • Ai-je besoin d’aide pour y arriver ?
  • Est-ce que j’ai envie de me poser encore d’autres questions sur ma relation à l’alcool ?
    • Si oui, vous pouvez ajouter vos propres questions à cette liste.

N’hésitez pas à prendre une feuille et à écrire vos questions/réponses pour les relire plus tard. Le chemin de la sobriété peut être long mais vous verrez, il est toujours positif de relire les étapes traversées pour y arriver. Et n’oubliez pas que chaque « échec » est en réalité un pas supplémentaire vers votre objectif final. Vos tentatives « ratées » sont autant d’avancées vers votre réussite.

Établissez des objectifs à long terme

Réfléchissez aux changements positifs expérimentés pendant le Dry January et fixez-vous des objectifs précis pour la suite. Cela peut être la réduction ou l’arrêt de votre consommation d’alcool de manière durable. Vous pouvez aussi envisager d’y ajouter l’engagement dans une routine d’exercice régulière. Avoir des objectifs clairs vous aidera à rester concentré(e) sur vos aspirations à long terme. N’oubliez pas que l’activité physique, même sans être un grand sportif, peut être d’une grande aide au quotidien pour maintenir vos objectifs de sobriété. Là encore, n’hésitez pas à écrire vos objectifs sur un papier ou mieux, sur un carnet que vous conserverez et relirez régulièrement.

Passez au sans alcool

Une partie du succès de l’après Dry January consiste à trouver des alternatives sans alcool qui vous feront plaisir. Soyez curieux et curieuse et expérimentez de nouvelles saveurs. Découvrez une variété de mocktails originaux, pour remplacer vos habitudes de consommation d’alcool. Trouver des boissons sans alcool qui vous plaisent vous permettra de maintenir une expérience sociale positive tout en prenant soin de votre santé. Depuis quelques mois l’offre autour du sans alcool explose, n’hésitez pas à chercher et goûter de nouvelles boissons. En revanche, je ne recommande pas les vins désalcoolisés et les bières sans alcool qui peuvent tromper votre cerveau et vous ramener doucement vers l’alcool. A mon sens, l’offre de jus, boissons fraîches (…) est suffisamment attrayante pour ne pas avoir à se tourner vers ces substituts.

Faites vos propres choix

La clé pour maintenir un mode de vie équilibré après le Dry January est la conscience de vos choix. Soyez attentif et attentives à vos habitudes de consommation d’alcool et identifiez les déclencheurs potentiels qui pourraient vous inciter à boire plus que prévu. La pleine conscience peut vous aider à prendre des décisions éclairées et à éviter les comportements indésirables. Quoi qu’il en soit, soyez honnête avec vous-même et définissez très clairement vos objectifs de consommation. Si vous voulez complètement arrêter de boire mais que cela vous semble insurmontable, commencez par diminuer voter consommation doucement. N’hésitez pas à demander de l’aide si besoin. Vous pouvez faire appel à votre médecin à un CSAPA proche de chez vous, aux alcooliques anonymes ou réserver un bilan sobriété pour y voir plus clair. Demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse mais au contraire une preuve de courage.

Créez un groupe de sobriété

Vous l’avez certainement senti, le succès du Dry January repose sur le fait de se sentir soutenu(e) pendant un mois. Continuez l’expérience en partageant votre engagement avec des amis, de la famille ou des collègues. Rejoignez des groupes en ligne ou des communautés locales axées sobriété pour rester connecté(e) à d’autres personnes partageant les mêmes objectifs. Vous pouvez aussi rejoindre le groupe belge Tournée minérale pour être soutenu(e) dans vos efforts en février.

L’après Dry January

Le mois de janvier peut être un point de départ puissant pour des changements de mode de vie positifs, mais la clé réside dans la façon dont vous gérez la suite. En célébrant vos réussites, en étant honnête avec vous-même, et en restant conscient(e) de vos choix vous pouvez maintenir un mode de vie équilibré et continuer à profiter des bienfaits du Dry January tout au long de l’année. N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter d’ABC Sobriété pour recevoir chaque mois des idées de mocktails et des conseils concrets autour de la sobriété : L’inscription se fait via le formulaire en bas de la page d’accueil du site).

A lire en plus :

Réussir un bon cocktail sans alcool

Les françaises et l’alcool

Comment se déroule le programme de sobriété ?

Et à écouter :

Podcast sortir de l’addiction / Alcool

Il m’a fallu beaucoup de temps et d’échecs avant de réussir à devenir sobre. J’ai connu la dépendance pendant vingt ans. J’ai mis plus de dix ans à réaliser que j’avais un problème avec l’alcool et dix années de plus pour arrêter de boire. Aujourd’hui, au-delà de mon histoire, j’avais envie de partager avec vous mon témoignage « Dry January ».

La force du Dry January

Avant d’évoquer mes tentatives infructueuses pour relever le défi, je voulais insister sur tout ce que le Dry January m’a offert dès le début de mes essais :

  • L’occasion de questionner ma relation à l’alcool
  • La possibilité de faire une vraie pause d’alcool et d’en ressentir les bénéfices (même si ce n’était que quelques jours au départ)
  • L’apprentissage et le développement de stratégies pour me passer d’alcool
  • L’opportunité d’être soutenue par les autres participants
  • L’avantage d’être encouragée par la communication et les articles liés au Dry January pendant tout le mois de janvier.

La situation au départ :

Quand on est dépendant à l’alcool, les occasions de remettre en question sa propre consommation ne sont pas très nombreuses. De mon côté elles étaient même quasiment inexistantes : je buvais en cachette, personne ou presque ne connaissait mon problème d’addiction. Aussi, ni mes proches, ni mon entourage professionnel ne risquaient d’aborder le sujet avec moi. Les médecins consultés à l’époque de ma dépendance ne m’ont jamais posé la moindre question sur ma relation à l’alcool. J’étais donc « tranquille » pour boire.

Pourquoi le Dry January mérite vraiment d’exister ?

Au niveau de la société en général, l’alcool est un sujet qui reste encore tabou et très largement évité. Quand on en parle, c’est toujours pour mettre en avant le côté festif de la consommation, beaucoup plus rarement pour parler de dépendance. Le Dry January m’a permis de me poser des questions et de réaliser que je ne pouvais pas arrêter de boire si facilement. Il a été le déclencheur de mes premiers pas vers la sobriété. Je suis loin d’être la seule à reconnaître l’utilité de Dry January dans la prise de conscience d’un problème de consommation. Je suis vraiment reconnaissante à ceux qui se sont battus pour l’imposer en France.

De nombreux échecs du Dry January

La première fois que j’ai tenté de relever le défi du mois de janvier sans alcool, j’ai tenu quelques jours seulement. Je n’avais rien anticipé, et rien programmé. Arrêter de boire pendant un mois ne se décide pas à la légère, surtout quand on a un problème de dépendance. A la première tentation j’ai donc craqué sans en être vraiment étonnée. L’année suivante j’ai tenu treize jours, c’était déjà mieux que la première tentative. Et même si c’était un nouvel échec, il y avait quand même une progression. L’année suivante, trop fière de moi, j’ai tenu bon tout le mois de janvier. J’avais, au fil du temps, progressé dans la sobriété et appris de mes erreurs passées.

Le revers de la médaille

Il n’y avait pas vraiment de quoi être fière, car dès le premier février j’ai recommencé à boire, peut-être plus encore qu’avant. Tenir un mois sans alcool m’avait donné bonne conscience et m’a laissé croire que je n’avais pas de problème avec l’alcool. Si je pouvais tenir un mois complet sans boire, c’est que je n’étais pas dépendante ! Sauf que les choses sont plus compliquées que cela. J’en ai pris conscience, là encore, grâce aux expériences vécues avec le Dry January.

Les leçons du Dry January

Le Dry January a été un excellent exercice pour moi. D’abord il m’a permis de réfléchir avec sincérité à ma consommation d’alcool. Ensuite il m’a donné l’occasion d’apprendre et de développer des stratégies pour me passer d’alcool pendant quelques temps. Pour autant, ce défi n’a pas réglé mon problème d’addiction. Arrêter de boire 31 jours de suite n’a pas guéri ma dépendance ni réglé mes problèmes. Même si je pouvais me passer d’alcool un mois entier, il fallait mettre en place d’autres actions concrètes pour changer ma relation à l’alcool. Grâce au Dry January j’ai réalisé à quel point ma relation à l’alcool était compliquée et problématique. L’alcool prenait trop de place dans ma vie et me pourrissait au quotidien. Un mois de sobriété par an ne suffisait pas pour moi, je l’ai compris grâce aux essais ratés et réussis du Dry January.

La sobriété à l’année

Quand j’ai eu le courage de regarder mon addiction en face j’ai pris la décision d’arrêter de boire définitivement. Les « échecs » passés ont été autant de leçons utiles et d’apprentissages intéressants. Arrêter de boire demande du temps. Les rechutes font partie du processus, je les ai acceptées. Après des années de doutes et de peurs j’ai décidé de faire face à mes angoisses sans « l’aide » de l’alcool. Oui, grâce à ce long cheminement, j’ai pu décider qu’il était temps pour moi d’embrasser la sobriété. Il m’a fallu du temps, du courage, des larmes et encore bien des apprentissages pour y arriver mais quel bonheur à la fin !! Ou plutôt quel bonheur au début de ma vie sans alcool.

La liberté retrouvée

Si j’avais su à quel point la vie sans alcool était merveilleuse, je me serais peut-être réveillée plus tôt. J’étais persuadée que je ne pourrais pas me passer d’alcool. Je croyais, à tort, avoir besoin d’alcool pour survivre. Quelle erreur de jugement ! Je propose mon témoignage Dry January pour partager cette expérience d’une vie sans alcool pleine de joie. J’ai retrouvé la liberté, gagné en énergie, en confiance et en courage aussi. L’alcool ne m’aidait pas, au contraire, il entretenait mes peurs et mes angoisses. Maintenant je peux faire face à tous les défis de la vie sans avoir besoin de boire et cela fait toute la différence, croyez-moi.

Après le Dry January

Comme vous l’avez compris, ma vie a été métamorphosée grâce à l’arrêt de l’alcool. Si j’ai un conseil à vous donner c’est de vous servir du Dry January comme d’un merveilleux levier. N’arrêtez pas de vous poser des questions concernant votre relation à l’alcool passé le 31 janvier mais continuez vers plus de sobriété, plus d’apprentissages et plus d’expérimentations d’une vie sans alcool. Laurence Van Accoleyen

Mémo utile

Pour aller plus loin sur le sujet, n’hésitez pas à lire les articles suivants :

5 bonnes raisons d’arrêter de boire

Réussir le Dry January

5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance

Un programme pour les femmes

5 conseils pour refuser l’alcool