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ABC Sobriété

La méthode pour en finir avec la culpabilité.

Vous êtes sobre depuis quelques mois, quelques années peut-être, et vous vous félicitez chaque jour d’avoir réussi à vaincre la dépendance. Mais la vie est ponctuée de défis. Que ce soit un deuil, une grande déception ou une crise, chacun traverse des périodes difficiles. Pour celles et ceux qui ont choisi le chemin de la sobriété, ces moments peuvent être particulièrement délicats. Il est facile de retomber dans des habitudes destructrices lorsque tout semble s’effondrer. Pourtant, il est possible de rester sobre en cas de coups durs. J’ai choisi d’écrire cet article car, après plusieurs années de sobriété, j’ai traversé une période particulièrement éprouvante. Je me suis inspirée de cette épreuve pour vous proposer quelques idées afin de vous aider dans une période difficile.

Rester sobre en cas de coups durs

1. Accepter la réalité de ses émotions

Quand on traverse une période difficile, il est naturel de ressentir de la tristesse, de la colère ou de l’angoisse. Essayer de fuir ces émotions en se réfugiant dans l’alcool ou d’autres substances ne fait que repousser le problème et souvent, l’aggrave. Pourtant, même en le sachant, la tentation de boire peut être vraiment importante, voire complètement envahissante. Il est essentiel d’accepter ses émotions, même lorsqu’elles sont douloureuses. L’acceptation est la première étape pour les aborder sainement.

Astuce :

Prendre le temps de s’asseoir avec ses émotions. Respirer profondément, les accueillir, et se rappeler qu’elles sont temporaires. Pleurer peut faire du bien : cela ne veut pas dire que vous êtes faible. Les larmes permettent aussi d’évacuer un trop plein de tristesse. Des pratiques comme la méditation de pleine conscience peuvent aider à cette acceptation. Si vous n’êtes pas adepte de ce type de pratique, prenez du temps pour vous, pour faire le point sur ce que vous ressentez et comment vous vivez vos émotions. Pour cela, quelques minutes au calme suffisent. Vous pouvez vous programmer un « point » quotidien en fin de journée par exemple.

Mon expérience :

De mon côté, pendant cette période difficile, j’ai, chaque soir, pris quelques minutes pour me dire « Oui je vais mal. Oui cette période est horrible. Je suis triste, très en colère et j’ai peur. Pourtant je fais le choix de traverser cette tempête sans l’aide de l’alcool parce que j’en suis capable. » Je savais qu’une fois la crise passée, je me féliciterais d’avoir trouvé des ressources pour faire face sans alcool. Je me suis donc répétée cette phrase presque tous les soirs pendant des semaines. Ce mantra personnel m’a été très utile. Vous pouvez choisir une phrase qui vous « parle » et l’utiliser pour vous soutenir au quotidien.

2. S’entourer de soutien

Soutien-coups-durs

Les périodes de crise peuvent nous isoler, surtout dans le cadre d’un parcours de sobriété. Pourtant, c’est dans ces moments qu’il est le plus important de s’entourer de personnes bienveillantes. Que ce soit un groupe de soutien, des amis proches ou un mentor en sobriété, avoir une communauté permet de se sentir moins seul dans l’épreuve.

Astuce :

N’hésitez pas à rejoindre un groupe d’entraide ou à chercher des personnes qui comprennent les enjeux de la sobriété. Les discussions sincères et ouvertes peuvent être d’un grand réconfort. Certains comptes axés « sobriété » sur les réseaux sociaux peuvent aussi vous aider et vous motiver.

Mon expérience :

Rester sobre en cas de coups durs est loin d’être simple. Comme vous peut-être, mon premier réflexe quand je vais mal est de me renfermer sur moi-même et de m’isoler. Quand j’ai dû faire face à ma première vraie crise (sans alcool), j’ai lutté contre ce penchant naturel qui me pousse à rechercher la solitude, voire à éviter tout contact. J’ai parlé de ma situation à quelques personnes de confiance, je leur ai raconté à quel point j’avais peur de retomber dans mes anciens travers. Ma première pensée quand j’ai compris que j’allais traverser une période difficile a été de me dire : « Mais comment vais-je faire sans alcool » ? Arrêter de boire demande du temps, de la persévérance et bien d’autres qualités encore. Il faut à nouveau mobiliser l’ensemble de vos ressources pour rester sobre en cas de coups durs.

3. Adopter des habitudes de bien-être


Le stress et les épreuves peuvent fragiliser les routines, et la tentation de retomber dans les anciennes habitudes peut sembler forte. Toutefois, en intégrant des pratiques de bien-être dans votre quotidien, vous créez des ancrages qui vous aident à traverser les périodes difficiles. L’exercice physique, une alimentation saine, et des activités relaxantes comme le yoga ou la lecture peuvent constituer des alternatives positives.

Astuce :

Lorsqu’une envie de boire se présente, prenez dix minutes pour sortir marcher, écouter de la musique apaisante, ou écrire dans votre journal peut détourner l’attention et apaiser l’esprit. En général le craving ne dure pas plus longtemps. Souvenez-vous des techniques qui marchaient le mieux pour vous au début de votre parcours de sobriété et remettez-les en place. N’hésitez pas à en inventer de nouvelles si besoin.

Mon expérience :

Le yoga, la musique et l’écriture m’aident beaucoup à me détendre. Cependant, quand les émotions sont trop fortes, c’est encore la marche en pleine nature qui me calme le mieux. Je pars marcher seule, au début à vive allure, puis au fur et à mesure que mes émotions s’apaisent, mon pas ralentit un peu. Une fois calmée, je profite du paysage et des bienfaits de la nature pour m’apaiser plus en profondeur encore.

4. Se fixer des objectifs à court terme pour rester sobre

Lorsqu’on traverse des épreuves, il est facile de se sentir dépassé par l’ampleur de la situation. Fixer de petits objectifs quotidiens ou hebdomadaires permet de garder le contrôle et de maintenir sa sobriété. Ces objectifs n’ont pas besoin d’être grands : aller à une réunion de soutien, marcher vingt minutes par jour, ou écrire chaque soir une chose positive sur la journée peuvent suffire.

Astuce :

Notez vos petits succès quotidiens dans un carnet ou une application. Cela renforce le sentiment d’accomplissement et de progression. N’oubliez pas d’être bienveillant avec vous-même. Vous traversez une période difficile : si vos objectifs ne sont pas atteints, ce n’est pas grave. L’essentiel est de rester sobre et de tout mettre en place pour cela.

Mon expérience :

Avoir de petits objectifs permet de porter son attention sur autre chose que les soucis. Je n’arrivais pas à faire une heure de yoga par semaine en période de crise. Je ne trouvais ni le temps, ni le courage pour cela. J’ai donc choisi comme objectif de faire 5 minutes de yoga chaque soir avant d’aller me coucher. Le faire m’a permis d’être plus détendue et de gagner doucement en souplesse. Et surtout, ce petit objectif était réalisable et ne m’a pas mis en échec.

5. Se rappeler pourquoi la sobriété est importante

Bienfaits de la sobriété

En période de crise, il est facile d’oublier les raisons profondes qui vous ont poussé à choisir la sobriété. Rappeler à votre esprit pourquoi vous avez pris cette décision est essentiel pour rester fort dans les moments de tentation. Peut-être est-ce pour préserver votre santé, vos relations, ou votre bien-être mental ? Ces motivations sont des piliers solides sur lesquels vous appuyer. Vous pouvez aussi vous concentrer sur tout ce que la sobriété vous a apporté de positif depuis que vous ne buvez plus.

Astuce :

Rédigez une lettre à votre intention dans laquelle vous décrivez toutes les raisons pour lesquelles vous avez choisi la sobriété et les bénéfices que cela vous apporte. Relisez-la dans les moments de doute. N’hésitez pas à y ajouter votre citation préférée et une photo inspirante. Votre carnet pourrait être un soutien puissant pour rester sobre en cas de coups durs.

Mon expérience :

Quand j’ai arrêté de boire, j’ai tenu un carnet de sobriété pendant un an . Je le garde et le relis quand je vais mal. J’y retrouve toutes mes astuces, toute ma motivation aussi. Il n’est pas terminé, et je le complète régulièrement, notamment en période de crise. N’hésitez pas à vous acheter un carnet pour y noter votre parcours, vos petits victoires et vos émotions aussi. Vous pouvez également y écrire quelques phrases de gratitude envers vous même. Des phrases pour vous remercier d’avoir choisi la sobriété et un chemin de vie plus épanouissant. Relisez-vous régulièrement.

6. Trouver du sens dans la difficulté

Rester sobre en cas de coups durs peux vous sembler une épreuve de plus à endurer. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, certaines personnes trouvent que les périodes difficiles sont des occasions de croissance personnelle. Plutôt que de voir le coup dur comme une raison de rechuter, il est possible de le voir comme une opportunité d’apprendre à mieux gérer les émotions, à renforcer sa résilience, et à découvrir de nouvelles ressources intérieures.

Astuce :

Trouvez un sens à travers l’écriture ou la réflexion. Demandez-vous ce que cette épreuve pourrait vous enseigner ou comment elle pourrait vous rendre plus fort. Peut-être est-ce l’occasion pour vous de déployer une nouvelle compétence ou de renforcer l’une de vos qualités ?

Mon expérience :

Rester sobre malgré les difficultés traversées a été un beau défi à relever. Dans la période de crise que j’ai connu, passés les premiers jours de peurs et de doutes, je me suis dit que la rechute n’était pas une option. J’ai fait le choix conscient et volontaire de ne pas boire d’alcool quoi qu’il arrive. Il n’était pas envisageable de m’infliger une double peine : je ne pouvais pas à la fois faire face à mes difficultés et en plus m’en rajouter en buvant à nouveau. Oui, c’est tentant, oui, c’est difficile mais je voulais ressortir gagnante de cette crise et j’ai décidé de miser sur moi. Je me suis fais confiance, j’ai choisi de croire en moi et de me relever des épreuves de la vie sans avoir recours à l’alcool cette fois. Et quelle joie, une fois les difficultés passées, d’avoir réussi à maintenir le cap.

Conclusion : rester sobre en cas de coups durs

Traverser des coups durs tout en maintenant sa sobriété demande du courage, de la patience et beaucoup de ressources. Mais c’est possible. Chaque épreuve surmontée renforce la résilience et la conviction que rester sobre est un choix de vie puissant et gratifiant. Entourez-vous des bonnes personnes, prenez soin de vous, et rappelez-vous que vous avez en vous la force nécessaire pour traverser les tempêtes sans recourir à l’alcool. Croyez-en vous. Et n’oubliez pas : demander de l’aide si vous ressentez le besoin est une preuve de courage, non de faiblesse.

Chaque année, le mois d’octobre est l’occasion de se mobiliser en faveur de la lutte contre le cancer du sein. Octobre Rose alerte les femmes sur l’importance du dépistage précoce. Cependant, la prévention devrait être un élément clé de la lutte contre le cancer. Un aspect est presque systématiquement négligé par Octobre Rose : la prévention de la consommation d’alcool qui est pourtant un facteur majeur de risque de cancer du sein.

Se dépister, c’est bien. Prévenir, c’est encore mieux


Octobre rose : le lien entre alcool et cancer

L’alcool est l’une des substances les plus consommées au monde mais son lien avec le cancer est souvent méconnu ou minimisé. En France, on peut attribuer 8 000 cas de cancer du sein à l’alcool. De nombreuses études prouvent qu’une consommation d’alcool, même modérée augmente le risque de développer un cancer du sein. Les femmes ne sont pas sensibilisées à ce sujet. A ce jour, 21% des femmes seulement connaissent le lien entre alcool et cancer du sein. Il est urgent d’agir.

Comprendre le risque

Le corps décompose l’alcool consommé en une substance appelée acétaldéhyde, qui peut endommager l’ADN des cellules. Cela peut entraîner des mutations génétiques qui favorisent la croissance de cellules cancéreuses. De plus, l’alcool peut augmenter les niveaux d’œstrogènes dans le corps. Ces hormones peuvent favoriser la croissance des cellules cancéreuses du sein. L’alcool augmente également le risque de contracter un cancer de la cavité buccale (bouche), du pharynx (gorge), de l’œsophage, du foie…

L’absence de prévention dans la campagne d’Octobre Rose

Octobre Rose est une initiative essentielle pour sensibiliser au cancer du sein, mais il est regrettable que la prévention de l’alcool ne soit pas davantage mise en avant à cette occasion. Les campagnes se concentrent sur le dépistage précoce et le soutien aux patientes. Si ces points sont importants, il est primordial de mettre en lumière les facteurs de risque et d’encourager la prévention et la communication.

La prévention du cancer du sein passe aussi par une bonne sensibilisation des femmes. Une communication adéquate faisant état des risques sur le cancer du sein permettrait une réduction de la consommation d’alcool qui reste l’un des facteurs évitables les plus importants du cancer.

Octobre Rose

Prévenir pour éviter d’avoir à guérir :

La prévention de l’alcool dans la campagne Octobre Rose pourrait prendre plusieurs formes :

  •  Des campagnes de sensibilisation : il est primordial d’informer le public du lien entre la consommation d’alcool et le cancer du sein. Les associations pourraient organiser des campagnes de sensibilisation pour expliquer les différents risques associés à la consommation d’alcool.
  • Soutien aux personnes en quête de sobriété : Octobre Rose pourrait encourager et soutenir les personnes à la recherche d’une vie sans alcool en mettant en place des ressources utiles.
  • Éducation en milieu scolaire : il est essentiel d’intégrer des interventions sur les risques de la consommation d’alcool auprès des jeunes. Le faire permettra d’informer précocement la future génération des risques liés à l’alcool.

Octobre Rose est une occasion précieuse de sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein. Cependant, la prévention doit également être au cœur de cette campagne. Il est primordial d’informer les femmes sur le lien entre consommation d’alcool et cancer du sein. ABC Sobriété œuvre au quotidien pour faire évoluer les mentalités à ce sujet.

Pour aller plus loin et faire entrer la prévention au sein de votre entreprise, découvrez vite Impulsion Positive, le bulletin de prévention créé et diffusé par ABC Sobriété.

Vous voulez faire le point sur votre consommation d’alcool ? Vous pouvez réserver un bilan sobriété afin d’obtenir des réponses à vos questions.

La prévention des addictions est un sujet clé pour les jeunes, notamment pour les étudiants qui sont souvent confrontés à des périodes de stress intense et à de multiples tentations. Organiser une conférence Prévention des addictions au sein d’un établissement d’enseignement est une démarche non seulement responsable mais aussi essentielle pour le bien-être et l’avenir professionnel de chacun.


1. Prévenir les addictions : des solutions concrètes

Il est crucial de sensibiliser les étudiants aux risques liés aux addictions, que ce soit à l’alcool, aux drogues, ou même aux écrans. En tant que conférencière spécialisée dans la prévention et ancienne dépendante à l’alcool, je peux, à travers mon expérience personnelle et professionnelle, leur parler des conséquences de ces comportements et leur proposer des solutions concrètes.

La prévention ne se limite pas à la simple mise en garde. Il s’agit aussi de donner aux étudiants les outils pour identifier des comportements à risque, qu’ils viennent d’eux-mêmes ou de leur entourage. Une conférence interactive permet d’ouvrir un espace de parole et d’écoute où chaque étudiant se sent concerné et soutenu. En cas de problèmes déjà existants, des ressources comme des associations ou des accompagnements spécifiques sont présentés pour qu’ils puissent obtenir de l’aide rapidement.

2. Savoir réagir de manière adaptée

Face à un ami trop alcoolisé, que ce soit sur le campus ou en soirée, la loi du silence prime. Les témoins pensent protéger leur ami en agissant ainsi, pourtant c’est l’inverse qui se produit.

Afin d’assurer la sécurité de tous, il est important de savoir comment se comporter en cas de sur-alcoolisation. A ce jour, la majeure partie des jeunes ne savent absolument pas comment réagir en cas de complications liées à l’alcool ou à d’autres substances. Pourtant il existe des procédures simples et non répressives pour accompagner un jeune en difficulté.

Donner un cadre sécurisant à tenir en cas d’alcoolisation sur le campus, en soirée ou sur un lieu de travail est primordial.

Expliquer, sensibiliser et informer la direction et l’ensemble des élèves favorise l’apprentissage et la confiance. Contrairement aux idées reçues, organiser une conférence en milieu étudiant rassurera tous ses acteurs. Même si le sujet est jugé lourd, il est toujours préférable de l’aborder plutôt que de l’ignorer. C’est souvent le manque d’information qui pose problème, pas l’inverse.

3. Préparer les étudiants à la vie professionnelle

La transition vers la vie professionnelle peut être une source de stress considérable pour les jeunes. Cette conférence ne s’arrête pas seulement à éviter les risques pendant les études, elle permet aussi de préparer les étudiants à gérer les situations stressantes auxquelles ils seront confrontés dans leur futur emploi.

J’accompagne les étudiants autour de la prévention des addictions mais aussi sur la gestion du stress et les conduites adaptées face aux problèmes potentiels en entreprise. Qu’il s’agisse de la pression liée aux deadlines, de tensions au sein des équipes ou même de la consommation d’alcool lors d’événements professionnels : cette conférence offre des clés pour naviguer dans ces situations de manière saine et équilibrée.


4. Une plus-value pour l’établissement

Organiser une conférence Prévention des addictions, est aussi une démarche positive pour l’établissement lui-même. Un établissement qui prend à cœur la santé de ses étudiants et leur réussite en dehors de l’aspect purement académique se distingue par son approche humaine et responsable. Il montre qu’il s’engage activement à créer un environnement sain où le bien-être de chacun est une priorité.

Mon intervention peut renforcer le lien entre l’établissement et ses étudiants en ouvrant le dialogue sur des sujets souvent tabous. C’est l’occasion d’aborder des problématiques de manière bienveillante et sans jugement. Chaque étudiant aura les ressources à sa disposition pour réussir ses études et son futur professionnel, en toute sérénité.

5. Comment organiser une conférence Prévention des addictions ?

Pour programmer une conférence dans votre établissement, il suffit de m’envoyer un e-mail de prise de contact.

Vous recevrez ensuite un devis personnalisé sous 48 heures.

Nous définissons ensemble la date d’intervention en fonction de votre calendrier pédagogique.

Les conférences durent environ 1h30 mais le format peut être adapté à vos besoins spécifiques.

Conclusion

L’addiction est encore un sujet tabou en France mais les mentalités évoluent petit à petit. Nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention. J’interviens dans les établissements pour parler de dépendance et permettre à chacun d’interroger sa relation à l’alcool ou aux drogues. Mes interventions sont dynamiques et permettent de prévenir sans culpabiliser, ni infantiliser.

Organiser une conférence Prévention des addictions représente une opportunité unique pour les établissements. Le faire permet d’informer mais aussi de bousculer les idées reçues liées à la dépendance. Mon témoignage positif permet également d’ouvrir le dialogue, et d’appréhender les éventuels problèmes de consommation de manière constructive.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur les ateliers et conférences en milieu étudiant.

La relation entre alcool et stress est complexe et souvent difficile à briser. Beaucoup de personnes consomment de l’alcool pour tenter de gérer leur stress ou leurs angoisses, mais cela peut malheureusement créer un cercle vicieux. C’est ce que j’ai connu quand je buvais. J’étais persuadée que l’alcool m’aidait à gérer mes angoisses. Si c’était peut-être vrai au départ, l’alcool est très vite devenu, au contraire, une source de malaise et de stress. Dans cet article, je vous propose d’explorer les liens entre alcool et stress, et comment ils s’alimentent mutuellement.

L’Alcool comme échappatoire au stress et à l’anxiété

Le stress et l’anxiété sont des problèmes courants dans nos vies modernes. Pression au travail, vie personnelle compliquée, difficultés financières… Autant de facteurs qui peuvent conduire à un état d’angoisse. Face à cette situation, certaines personnes se tournent vers l’alcool comme moyen d’apaiser leurs émotions. C’est ce que j’ai vécu.

L’alcool a effectivement un effet relaxant à court terme. Quand on boit, l’alcool agit sur le système nerveux central, produisant une sensation de détente. Il inhibe également les zones du cerveau responsables de l’anxiété et du stress, procurant un soulagement temporaire. Cependant, cet effet est de courte durée et peut rapidement se transformer en un problème plus grave. D’autant qu’au fil du temps, pour obtenir le même effet relaxant, il va falloir consommer en de plus grandes quantité et de plus en plus souvent.


Les effets de l’alcool sur le stress et l’anxiété

Malgré le soulagement momentané qu’il procure, l’alcool peut augmenter les niveaux de stress et d’anxiété sur le long terme. Voici comment :

  1. Dérèglement du cycle du sommeil : l’alcool perturbe le sommeil, un élément essentiel pour la gestion du stress. Un mauvais sommeil peut augmenter les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et nous rendre plus vulnérables à l’anxiété. Contrairement aux idées reçues, l’alcool ne favorise pas un bon sommeil. S’il peut aider à l’endormissement, il perturbe l’ensemble du reste de la nuit.
  2. Culpabilité et honte : consommer de l’alcool pour se sentir mieux va rapidement créer un sentiment de culpabilité et donner l’impression de ne pas être à la hauteur. La honte liée à la consommation d’alcool pour se sentir mieux va alimenter la culpabilité et entretenir un cercle vicieux bien connu des personnes dépendantes. C’est sans doute ce qui m’a le plus pesé quand je buvais : la culpabilité. Et plus je me sentais coupable, plus je buvais pour oublier ce sentiment…
  3. Impact sur la chimie cérébrale : la consommation régulière d’alcool modifie la production de neurotransmetteurs dans le cerveau, notamment la sérotonine, une hormone qui régule l’humeur. Une baisse de la sérotonine peut mener à des sentiments de dépression et d’anxiété. Là encore, cet état pousse à consommer à nouveau de l’alcool pour avoir la sensation – très passagère – d’aller mieux.
  4. Effets physiques : une consommation excessive d’alcool peut entraîner des symptômes physiques tels que des palpitations, des maux de tête et des tremblements. Ces symptômes peuvent, à leur tour, provoquer ou exacerber des crises d’angoisse.

Le cercle vicieux : alcool et stress

Le principal danger réside dans le cercle vicieux qui s’installe rapidement. Bien que l’alcool apaise le stress au début, il augmente l’anxiété à long terme. Cette hausse peut vous pousser à boire davantage pour retrouver les effets initiaux.

1. Phase de consommation : vous buvez pour soulager un épisode de stress ou d’angoisse.

2. Effet à court terme : l’alcool procure un soulagement temporaire, donnant l’illusion que le problème est sous contrôle.

3. Impact négatif : La consommation d’alcool perturbe le sommeil, impacte l’humeur, et augmente les niveaux de stress à long terme.

4. Retour à la consommation : face à cette nouvelle montée d’angoisse, vous ressentez le besoin de boire à nouveau, renforçant ainsi le cercle vicieux qui s’installe alors insidieusement.

5. Culpabilité : en plus de devoir gérer vos angoisses grandissantes, vous devez gérer la culpabilité de boire. Plus vous êtes angoissé, plus vous buvez. Plus vous buvez, plus vous vous sentez coupable. Le cercle vicieux est installé.

Comment briser le cercle ?

Briser ce cercle vicieux peut être un défi, mais c’est tout à fait possible. Voici quelques stratégies pour gérer le stress et l’angoisse sans recourir à l’alcool :

  1. Prendre conscience : la première étape est de reconnaître le lien entre votre consommation d’alcool et le sentiment de stress ou d’angoisse. Cela demande un peu de courage et d’honnêteté mais rien n’est possible sans une prise de conscience sincère.
  2. Chercher du soutien : rencontrer un professionnel de la santé, rejoindre un groupe de soutien, ou consulter un thérapeute spécialisé en addictions peut aider à briser le cycle. Parler à vos amis et chercher des personnes prêtes à vous soutenir dans votre parcours peut aussi faire une vraie différence sur le long terme.
  3. Établir un plan et passer à l’action : pour sortir du cercle vicieux de la dépendance, il faut établir un plan et mettre en place des actions concrètes pour faire de bons choix quand l’envie ou le besoin d’alcool se font ressentir.
  4. Adopter des techniques de gestion du stress : la méditation, la respiration profonde, l’exercice physique, et le yoga sont d’excellentes alternatives pour apaiser le stress de manière saine.
  5. Établir un nouveau rituel de relaxation : plutôt que de consommer de l’alcool pour vous détendre, essayez de lire, d’écouter de la musique, ou de prendre un bain chaud. Créer de nouvelles habitudes et apprendre à prendre soin de soi demande du temps. Le faire est primordial dans le cadre de l’arrêt de l’alcool.
  6. Établir une routine de sommeil : une bonne nuit de sommeil peut réduire considérablement le stress et l’anxiété. Évitez la consommation d’alcool peut améliorer significativement la qualité de votre sommeil.

En conclusion

Alcool et stress sont intimement liés et peuvent rapidement créer un cercle vicieux difficile à rompre. Bien que l’alcool puisse sembler une solution rapide pour gérer l’anxiété, ses effets à long terme sont bien plus néfastes. Trouver des moyens sains de gérer son stress est essentiel pour améliorer son bien-être. Le faire permet d’éviter de tomber dans ce cycle destructeur. Il n’est jamais facile de sortir de la dépendance, cela demande du temps, du courage et de l’humilité. Mais croyez-moi, vous ne regretterez jamais vos efforts une fois libéré de l’alcool.

Si vous ou un proche vous sentez pris au piège dans ce cercle, n’hésitez pas à chercher de l’aide. Il existe de nombreux professionnels pour vous aider à arrêter l’alcool et retrouver une vie plus sereine.

Bienvenue sur le blog d’ABC Sobriété ! Si vous êtes ici, c’est que vous cherchez un partenaire de confiance pour vos projets en prévention ou pour cheminer vers la sobriété.

Je suis Laurence Van Accoleyen, la fondatrice d’ABC Sobriété et je comprends combien il est important pour vous de travailler avec un personne fiable. Dans cet article, je vous présente mon parcours, les formations suivies dans le cadre de ce projet et les valeurs qui me sont chères.

Formations et apprentissage

Des compétences acquises grâce à l’expérience et à la formation :

Ma plus grande expérience, celle qui ne s’apprend nulle part, est celle de mon parcours de vie. J’ai vécu vingt ans de dépendance à l’alcool. Il m’a fallu dix ans pour réussir à arrêter de boire. J’ai connu de nombreuses tentatives infructueuses avant d’accéder à la sobriété durable. Grâce à ces « échecs » j’ai beaucoup appris et développé de nombreuses compétences, dont celle de savoir apprendre de mes erreurs. Ces expériences m’ont permis de créer ABC Sobriété et de faire de mes faiblesses des forces.

Je ne suis pas professionnelle de santé.
En revanche, suis professionnelle en prévention et en accompagnement.

Je travaille avec des personnes dépendantes qui font appel à mon aide, laquelle vient en complément des soins médicaux qu’elles reçoivent par ailleurs. Si ce n’est pas déjà le cas, j’incite toujours les personnes que je rencontre à consulter un médecin, un psychologue ou un addictologue suivant les cas.

Certifications :

Pour garantir la qualité de mes services, j’ai suivi plusieurs formations certifiantes :

  • PSSMINFIPP – Lyon
    • Cette formation m’a permis d’obtenir l’attestation de secouriste en santé mentale. Je suis en mesure de mieux repérer les troubles en santé mentale, d’adopter un comportement adapté et d’informer sur les ressources disponibles. Dans ce cadre, je continue d’encourager les personnes que j’accompagne à aller vers les professionnels adéquats.
  • Les 6 clés de l’addiction ASUD – Paris
    • Grâce à cette certification, je peux participer à des actions de prévention et d’intervention précoce. J’ai aussi acquis un langage commun et des outils de transdisciplinarité. Ce parcours m’a permis de développer mes connaissances sur les différentes types de drogues et leurs effets.
  • Agir pour sa santéUniversité de Liège – Belgique
    • Cette formation certifiante m’a permis de mieux connaître les mécanismes qui influencent notre motivation et les outils qui facilitent le passage de l’intention au comportement de santé.
  • Mais aussi : dans le cadre de la création d’ABC Sobriété, j’ai suivi un stage à la création d’entreprise auprès de la CCI. J’ai également bénéficié d’un accompagnement personnalisé par un expert comptable et par l’organisme BGE qui ont chacun validé mon projet.

Une mise à jour continue des mes compétences :

Le domaine de la prévention évolue constamment. C’est pourquoi je suis régulièrement des formations continues et des séminaires autour des addictions et de la dépendance. Le faire me permet de rester à jour avec les dernières tendances et solutions pour vous fournir des services de qualité.

Mes partenaires et clients : témoignages et réalisations

Des partenariats de confiance pour ABC Sobriété :

Je suis fière de collaborer avec des partenaires qui me font confiance.

  • La prévention Routière
  • Santé mentale France
  • Sortir de l’addiction – Podcast
  • Les pompiers de Saône et Loire
  • La gendarmerie de Saône et Loire
  • Artonic
  • Alain Milliat

Je suis également signataire de :

  • La charte pour la prévention des conduites addictives et la promotion de la santé en milieu de travail.
  • La charte santé mentale grande cause nationale.
  • La charte des 7 engagements pour une route plus sûre.

Mes interventions :

Pour mieux illustrer mes compétences, voici quelques-unes de mes réalisations récentes :

Par souci de confidentialité, je ne partage ici que les actions pour lesquelles mon intervention a été rendue publique.
J’interviens régulièrement en toute confidentialité auprès d’organismes, d’entreprises et d’associations qui me font confiance depuis un an maintenant.

Pourquoi me faire confiance ?

Laurence Van Accoleyen - ABC Sobriété

Des valeurs fortes

Dans mes relations personnelles et professionnelles, certains fondamentaux guident mon comportement, mes actions, et ma prise de décision.

Les valeurs qui me portent et qui m’animent sont les suivantes :

  • Engagement
  • Intégrité
  • Responsabilité
  • Confiance
  • Tolérance
  • Passion

Le respect de mes engagements et la satisfaction des clients d’ ABC Sobriété sont au cœur de mes préoccupations. J’essaye d’agir de manière honnête et éthique, de même que je traite toutes les parties prenantes avec dignité et respect. Dans mes relations professionnelles, j’assume la responsabilité de mes actions et leurs impacts sur la société. La tolérance, la transparence mais également la confidentialité sont des obligations que je me fixe de manière évidente.

La passion qui m’anime depuis les débuts d’ABC Sobriété ne fait que grandir au fil des mois. Cela, grâce à des rencontres professionnelles impactantes, à des échanges riches autour de la dépendance mais aussi à la joie de voir mes clients satisfaits et heureux.

Enfin, je fais des choix personnels et professionnels visant à favoriser la protection de l’environnement et le développement durable.

ABC Sobriété : un engagement envers l’excellence

Pour les entreprises :

Ma priorité est de vous fournir des services de la plus haute qualité. Dans le cadre de mes interventions en prévention. Je m’engage à écouter vos besoins, à comprendre vos objectifs et à vous offrir des solutions sur mesure. Chaque conférence, chaque intervention est unique et s’adapte aux besoins précis de la structure qui m’accueille.

Le magazine Impulsion Positive est dédié à la prévention en entreprise et propose de vivre la prévention de manière moderne et attractive. Mon objectif est de vous permettre d’améliorer sans cesse le bien-être de vos collaborateurs.

Pour les particuliers :

Les programmes à suivre en ligne sont améliorés et évoluent tous les trois mois depuis leur création. Pourquoi ? Parce que je continue de me former mais aussi grâce aux retours constructifs et éclairés de mes clientes.

Le bilan sobriété et les accompagnements individuels permettent aux hommes et aux femmes qui le souhaitent de faire un point sur leur consommation et d’envisager une chemin vers la sobriété en fonction de leur parcours et de leurs souhaits.

Conclusion

J’espère que cet article vous a donné un aperçu de mon expertise et des valeurs qui m’animent. Si vous êtes prêt à travailler avec une professionnelle passionnée et exigeante, n’hésitez pas à me contacter. Je serais ravie de discuter de votre projet et de vous montrer comment je peux répondre à vos besoins.

Merci de votre visite et à bientôt !

Laurence Van Accoleyen

L’été est synonyme de soleil, de vacances et de convivialité. C’est une période où les occasions de se retrouver entre amis ou en famille sont nombreuses, et où la consommation d’alcool peut facilement augmenter. Il est important de rester vigilant et de savoir comment profiter de l’été sans excès. Avoir une consommation responsable protège notre santé physique autant que de notre santé mentale. Voici un guide complet de prévention alcool pour un été sain et serein pour tous.

prévention-alcool-été

1. Comprendre les risques

Les chaleurs de l’été et la consommation d’alcool peuvent former une combinaison dangereuse. L’alcool déshydrate, et la chaleur accentue ce phénomène. Les risques de développer un problème de santé à cause de l’alcool en période estivale sont réels. De plus, l’alcool peut diminuer vos réflexes, votre jugement et accroître les risques d’accidents, que ce soit sur la route ou lors d’activités sportives par exemple. Pour comprendre les risques particuliers liés à la chaleur, découvrez l’article : Pourquoi éviter l’alcool avec la chaleur ?

Chaleur et alcool : un duo dangereux. Protégez votre santé, hydratez-vous sans alcool !



2. Planifiez vos consommations

Avant de participer à une fête ou un barbecue, décidez combien de verres vous allez boire. Fixez-vous une limite raisonnable et respectez-la. Vous n’êtes pas obligé de céder à la pression sociale pour passer une belle soirée. Une consommation modérée pour un adulte en bonne santé est généralement définie comme une boisson par jour pour les femmes et deux pour les hommes. Mais vous pouvez aussi opter pour une sobriété complète ce qui évitera tout risque de débordement et vous permettra de profiter pleinement de vos soirées. En plus de découvrir qu’il est tout à fait possible de s’amuser sans alcool, vous profiterez des bienfaits de la sobriété. Parmi les bénéfices à tirer de la sobriété, on peut citer : un meilleur sommeil, plus d’énergie et des relations sociales plus épanouissantes. Si vous choisissez d’arrêter de boire de l’alcool pendant l’été (ou plus), n’hésitez pas à lire l’article suivant :

5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance


3. Alternez avec des boissons sans alcool

Si vous ne souhaitez pas renoncer totalement à l’alcool, le mieux est d’alterner vos consommations alcoolisées avec des boissons sans alcool. L’eau, les jus de fruits et les mocktails (cocktails sans alcool) sont d’excellentes alternatives. Ces boissons permettent non seulement de réduire la quantité d’alcool consommée, mais aussi de rester hydraté. Le blog d’ABC Sobriété propose régulièrement des recettes de mocktails sains et équilibrés. N’hésitez pas à découvrir ces alternatives à l’alcool qui vous permettront de profiter de l’été avec plaisir et sans culpabilité. Pour être sûr de vous faire plaisir, vous pouvez aussi créer vos propres mocktails en fonction de vos goûts :

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

4. Connaître et réagir aux signes d’alerte

La prévention alcool en été passe aussi par l’apprentissage de bons réflexes. Apprenez à reconnaître les signes d’une consommation excessive d’alcool. Les symptômes comme les étourdissements, la confusion, la nausée et les vomissements sont des indicateurs d’une consommation excessive. Si vous éprouvez une sensation de malaise à cause de l’alcool, osez demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. Si vous remarquez ces signaux chez une autre personne, n’hésitez pas à la soutenir et à prévenir les secours si son état vous semble inquiétant.

Pour éviter ces symptômes, le mieux est de ne pas boire d’alcool de manière continue pendant vos soirées. Prenez des pauses régulières pour évaluer votre état et vous donner le temps de ressentir les effets de l’alcool déjà consommé. Cela vous aidera à ne pas dépasser vos limites sans vous en rendre compte. Soyez toujours vigilant car l’alcool entraîne l’alcool et vous pouvez rapidement perdre le contrôle de votre consommation. Encore une fois, le plus simple est peut-être de choisir la sobriété pour la soirée. Si vous avez peur de vous sentir seul(e), pourquoi ne pas proposer à un ami de relever, à deux, le défi d’une soirée non alcoolisée ? A connaître : 5 effets de l’alcool sur le corps

Si l’idée de vous passer d’alcool pour une soirée festive vous semble insurmontable, peut-être est-ce le moment de vous poser des questions sur votre relation à l’alcool ?

5. Conduite et alcool : un duo incompatible

Ne prenez jamais le volant après avoir consommé trop d’alcool. Planifiez à l’avance un moyen de transport alternatif comme un taxi, un covoiturage ou désignez un conducteur sobre. Si vous avez trop bu et que vous n’avez pas d’autre option, vous pouvez choisir de rester dormir sur place. En été, une nuit improvisée à la belle étoile peut également être une bonne idée au lieu de reprendre la route. Dans tous les cas, la sécurité doit toujours être une priorité. Si vous ne deviez retenir qu’un point de cet article, que ce soit celui-ci : ne prenez pas de risques avec votre vie et celle des autres. La prévention d’alcool en été vise aussi à éviter les accidents et les morts sur la route.

S’il y a des jeunes dans votre entourage, n’hésitez pas à parler de prévention avec eux. Le discours doit être ouvert et constructif. Ne les sermonnez pas en portant un message culpabilisant, c’est contre-productif. Dire « l’alcool c’est mal » n’offre aucun résultat. En revanche vous engager à venir les chercher lors d’une soirée trop arrosée peut être un vrai secours.

Prévention alcool en été : Les dangers de l’alcool au volant en été

En faisant le choix de ne pas conduire en ayant consommé trop d’alcool, vous avez le pouvoir de sauver des vies.

6. Créez des activités sans alcool

Pour profiter pleinement de l’été sans risquer les excès, organisez des activités qui ne tournent pas autour de l’alcool. Des pique-niques, des randonnées, des journées à la plage, des jeux de société ou des soirées cinéma sont autant de moyens de s’amuser sans boire. L’alcool est associé, à tort, à la convivialité. Vous pouvez vivre de très bons moments sans alcool avec vos proches. Il est tout à fait possible de s’amuser mais aussi de faire la fête sans alcool. Si vous ne l’avez pas encore expérimenté, il est temps d’essayer. Vous verrez, vous ne regretterez pas ces moments de sobriété et de joie.

Vous pouvez partager ces conseils avec vos amis et votre famille. Une bonne prévention passe aussi par l’information et la sensibilisation. Encouragez les discussions sur les risques liés à l’alcool et sur les moyens de les prévenir. Multiplier les bonnes expériences sans alcool est aussi un excellent moyen de faire évoluer les mentalités.

Prévention-Alcool-été-sorties

Conclusion de la prévention alcool en été

Profiter de l’été sans excès d’alcool est tout à fait possible avec un peu de planification et de modération. En suivant ces conseils, vous pouvez passer des moments agréables et festifs tout en préservant votre santé et votre sécurité. Souvenez-vous, l’important est de savourer chaque instant, en toute conscience et en toute sécurité. Contrairement aux idées reçues, être sobre ne veut pas dire être rabat-joie. Vous pouvez choisir la sobriété pour votre santé, pour votre équilibre ou pour des motifs plus personnels. Quelques soient les raisons de votre choix, être sobre ne vous empêchera pas de passer de très bons moments et de profiter des vacances, au contraire. Essayez et vous verrez…

Bel été à tous !

Si vous, ou quelqu’un de votre entourage, rencontrez des difficultés à contrôler votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à chercher de l’aide – Arrêter l’alcool, quelles sont les solutions ?

🌞 Prenez soin de vous et de vos proches 🌞


Le vendredi 14 juin, à l’occasion de sa première année d’activité, ABC Sobriété organise une grande journée Portes Ouvertes à la Prévention.

De nombreux partenaires seront présents afin de valoriser la prévention sous toutes ses formes. A découvrir sur place : ateliers interactifs, conseils d’experts, expériences ludiques et bien plus encore.

Rejoignez-nous pour découvrir comment des actions concrètes ou des gestes simples peuvent avoir un impact significatif sur votre quotidien.

Venez changer de regard sur la sécurité grâce à la journée portes ouvertes à la prévention.

Portes Ouvertes à la prévention - 14 Juin

Sensibilisation

Cet évènement est une occasion unique pour ABC Sobriété et ses partenaires d’informer le public sur des sujets importants liés à la santé et à la sécurité. Professionnels et particuliers pourront ainsi être sensibilisés à différents types de risques. Les acteurs en prévention présenteront, bien sûr, les mesures à mettre en place pour limiter les dangers. Les risques routiers, la sécurité des deux-roues, les addictions et la santé mentale seront à l’honneur.

Connaissances

La journée portes ouvertes à la prévention offre des opportunités d’apprentissage par le biais d’ateliers, de démonstrations et de discussions. Les visiteurs auront l’opportunité d’acquérir des connaissances concrètes tout en participant à des échanges destinés à remettre en question et à faire évoluer certaines idées préconçues. L’objectif de cette journée est de nous enrichir mutuellement de nos connaissances, savoir-faire et savoir-être.

Engagement communautaire

ABC Sobriété a fait le choix de rassembler des experts, des organisations locales, des autorités publiques et des entreprises privées pour proposer un évènement riche et renforcer les efforts de prévention en Saône-et-Loire.

Partenaires, visiteurs et scolaires pourront partager des expériences et des idées, afin d’encourager l’adoption de comportements préventifs. L’évènement est placé sous le signe du partage, de l’apprentissage et non de la répression.

Journée Portes Ouvertes à la prévention

Au-delà de la sensibilisation, cet évènement vise à inciter chaque visiteur à agir. Que ce soit en installant des équipements de sécurité, en adoptant des comportements plus sûrs, ou en relayant des informations pertinentes sur le sujet.

Rejoignez-nous à St Bonnet de Joux le 14 juin
et venez contribuer à la sécurité et au bien-être
de notre communauté grâce à la prévention.

Consommer de l’alcool peut rapidement devenir un problème au quotidien quand on passe d’un usage épisodique et raisonné à un usage « à risques » ou « nocif ». Certains critères sont significatifs d’une consommation excessive d’alcool et représentent les premiers signes de la dépendance. Avant d’atteindre un stade avancé, il y a souvent des éléments qui peuvent alerter et permettent de réagir. Comprendre les 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool peut vous aider à prendre des mesures avant qu’il ne soit trop tard. Il est essentiel de connaître ces signes pour les identifier rapidement lorsqu’ils apparaissent, ce qui permet d’agir avant qu’ils ne s’installent durablement et ainsi éviter le piège du déni.

1. Tolérance accrue à l’alcool

L’un des premiers signes de la dépendance à l’alcool est une tolérance accrue au produit. Cela signifie que vous devez boire davantage pour ressentir les mêmes effets que par le passé. Si vous augmentez régulièrement votre consommation d’alcool pour atteindre le même niveau d’euphorie ou de relaxation, cela peut être un signe de tolérance accrue et un indicateur précoce de dépendance. Il est important d’interroger régulièrement sa relation à l’alcool. Le faire avec honnêteté permet de vérifier que la consommation n’a pas augmenté de manière insidieuse et éventuellement dangereuse.

Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez découvrir cet article original : Comprendre l’addiction.

2. Perte de contrôle sur la consommation

Les personnes qui développent une dépendance à l’alcool commencent souvent à perdre le contrôle de leur consommation. Cela peut se manifester par l’incapacité de limiter le nombre de verres ou de respecter ses engagements à ne pas boire. Si vous avez du mal à vous arrêter de boire après avoir commencé, c’est un signe qui nécessite toute votre attention. L’alcool obsède vos pensées au cours de la journée ? Si oui, c’est également un signe d’alerte à ne pas négliger. De la même manière, si vous n’envisagez pas de pouvoir boire un verre d’alcool sans qu’il ne soit suivi par d’autres verre, c’est qu’il y a peut-être un problème.

Pour vous aider, vous pouvez lire l’article : 5 conseils pour arrêter l’alcool

3. Symptômes de sevrage

Les symptômes de sevrage sont un des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool. Ceux-ci peuvent inclure de l’anxiété, des tremblements, des sueurs, des nausées ou de l’irritabilité lorsque vous cessez de boire ou que vous ne buvez pas pendant un certain temps. Si ces symptômes apparaissent, c’est le signe que votre corps est devenu dépendant de l’alcool. Ces manifestations peuvent être variables d’une personne à l’autre, en intensité mais aussi en fréquence. Le fait de ne ressentir que l’un de ses symptômes et pas l’ensemble des signes, ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème. Essayez de rester honnête face aux symptômes ressentis et à tout changement physique ou émotionnel. N’hésitez pas à consulter votre médecin généraliste pour en parler avec lui.

A lire pour mieux comprendre : 5 effets de l’alcool sur le corps

4. Changement de comportement

La dépendance à l’alcool peut entraîner des changements de comportement notables. Cela peut inclure des sautes d’humeur, de l’agressivité ou une attitude défensive lorsqu’il s’agit de discuter de votre consommation d’alcool par exemple. Les changements dans les habitudes sociales, telles que l’isolement ou la préférence pour des situations qui impliquent de l’alcool, peuvent également indiquer un problème croissant. Si vous n’envisagez plus une sortie ou une soirée sans alcool avec vos amis, la dépendance est déjà très certainement installée.

La marche est une des options concrètes pour arrêter de boire et se sentir à nouveau bien.

5. Négligence des responsabilités

Enfin, la négligence des responsabilités est un signe clair de dépendance à l’alcool. Les personnes qui commencent à développer une dépendance peuvent rencontrer des difficultés à remplir leurs obligations au travail, en cours ou à la maison. Cela peut également inclure l’oubli d’événements importants ou le fait de ne pas respecter des engagements en raison de la consommation d’alcool. Mais certaines personnes, à l’inverse, vont se faire un devoir d’assumer au mieux toutes leurs responsabilités pour mieux cacher leur problème de consommation d’alcool. N’oublions pas que nous sommes tous uniques et que la dépendance à l’alcool est un problème complexe.

Que faire si vous voyez ces 5 signes ?

Si vous vous posez encore des questions et que vous souhaitez y voir plus clair, vous pouvez répondre aux questionnaires DETA, FACE et AUDIT qui sont 3 tests simples et rapides pour faire le point sur votre consommation d’alcool. Tests à retrouver en bas de page de cet article du VIDAL.

Si vous présentez un ou plusieurs des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, il est essentiel de réagir dès que possible. Les professionnels de santé, tels que les médecins, les thérapeutes ou les conseillers en addiction, peuvent fournir des conseils et des traitements adaptés. Les groupes de soutien et les programmes de sobriété peuvent également être utiles pour surmonter la dépendance.

Conclusion : 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool

En reconnaissant les signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, vous avez la possibilité d’intervenir avant que le problème ne s’aggrave. Ne laissez pas la dépendance détruire votre vie. Ne laissez pas l’alcool être source de souffrance plus longtemps. Cherchez de l’aide et commencez votre chemin vers la sobriété dès maintenant. Vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire, croyez-moi. Souvenez-vous également que demander de l’aide est une preuve de courage, non de faiblesse.

Prenez-soin de vous.

Pour changer un peu de format, aujourd’hui, je vous propose 4 vidéos pour mieux comprendre l’addiction et les troubles associés à la consommation de produits illicites ou non. Chaque vidéo apporte une vision différente et complémentaire de ce qu’est la dépendance. Elles sont toutes très utiles pour mieux appréhender ce sujet complexe qui divise même les experts entre eux.

Vidéo n°1 – Comprendre l’addiction

Cette première vidéo parle vraiment d’elle-même. Elle est la plus claire, à mon sens, pour bien comprendre comment l’addiction peut se mettre en place doucement et insidieusement.


Vidéo n°2 – L’approche scientifique

Cette deuxième vidéo est réalisée par MAAD DIGITAL, un média d’information scientifique sur les addictions.
Le site de MAAD est riche, accessible et très bien documenté. Je le recommande à toutes celles et ceux qui veulent aller plus loin sur le sujet. Vous pourrez y trouver des quiz, des articles de fond sur toutes les addictions et de nombreuses informations utiles.


Vidéo n°3 : un autre regard sur l’addiction ❤️

Même si j’aime les 4 vidéos proposées sur cette page, celle-ci est ma préférée. Si vous n’avez pas le temps de toutes les visionner, je vous invite à choisir celle-ci en priorité. Elle permet de comprendre l’addiction en oubliant les idées reçues sur le sujet. A voir absolument.


Vidéo n° 4 : une autre approche

Cette dernière vidéo est très instructive et vous permettra de faire le point sur vos connaissances autour de la dépendance et de l’addiction. Elle est complémentaire des vidéos précédentes.


Pour aller plus loin

De nombreuses ressources existent en ligne pour mieux comprendre les addictions. Pour aller plus loin et en savoir plus sur l’alcool, vous pouvez lire ces deux articles :

Vous pouvez aussi écouter le podcast Sortir de l’addiction qui est à la fois réaliste, facile d’écoute et instructif.

Pour aller encore plus loin et si vous vous posez des questions sur votre consommation, vous pouvez également réserver un bilan sobriété si vous en ressentez le besoin.

Prenez soin de vous.

Laurence, d’ABC Sobriété

L’alcool fait partie du paysage quotidien des français. Qu’il s’agisse de célébrer des occasions spéciales, de se détendre après une longue journée de travail ou simplement de socialiser entre amis, l’alcool est omniprésent. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de comprendre ses effets sur le corps pour prendre des décisions éclairées concernant sa consommation. Dans cet article, nous explorerons 5 effets de l’alcool sur le corps et leur impact sur la santé physique et mentale.

1. Effets immédiats de l’alcool sur le corps

Dès la première gorgée, l’alcool commence à exercer ses effets sur le corps. Il est rapidement absorbé dans la circulation sanguine, affectant le système nerveux central et provoquant une sensation de détente et de désinhibition. Cependant, à mesure que la consommation d’alcool augmente, ses effets peuvent devenir plus prononcés, entraînant des problèmes tels que la perte de coordination, la vision floue et la désorientation. On l’oublie souvent mais l’alcool est un produit psychoactif qui a des effets immédiats sur le cerveau mais également des effets à long terme même en cas de faible consommation

2. Impact sur le foie

Le foie est l’organe principal responsable de la décomposition de l’alcool dans le corps. C’est aussi l’organe le plus sensible aux effets de ce produit. Lorsque nous buvons, le foie travaille dur pour métaboliser l’alcool en substance non toxique. Une consommation excessive peut entraîner une surcharge du foie qui peut générer des dommages hépatiques graves, tels que la stéatose hépatique, l’hépatite et la cirrhose. La toxicité de l’alcool pour le foie est responsable de nombreuses maladies mais aussi de décès évitables. Heureusement, dans la majeure partie des cas, arrêter l’alcool pendant plusieurs mois permet au foie de guérir et de revenir à la normale.

3. Effets sur le système cardiovasculaire

Boire un verre de vin par jour (ou deux) n’est pas bon pour la santé. Les études ayant suggéré que le vin rouge en petite quantité pouvait avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire sont fausses. La consommation d’alcool peut en réalité augmenter le risque de problèmes cardiaques. L’alcool, en augmentant la pression artérielle, peut provoquer des arythmies cardiaques et contribuer au développement de maladies cardiovasculaires telles que l’athérosclérose. Pour prendre soin de son cœur, rien de tel que la sobriété. On oublie donc le fameux « French paradox » qui voudrait nous faire croire que l’alcool est bon pour la santé.

4. Impacts sur le cerveau et la santé mentale

L’alcool affecte également le cerveau, perturbant les fonctions cognitives et altérant la capacité de penser clairement. Une consommation excessive peut entraîner des troubles de la mémoire, des changements d’humeur, des problèmes de sommeil et même des troubles tels que la dépression et l’anxiété. De plus, l’alcoolisme chronique peut entraîner des lésions cérébrales permanentes. Si vous ressentez les signes annonciateurs d’une maladie liée à l’alcool, il est certainement temps d’en parler à votre médecin généraliste. Enfin, n’oublions pas que l’alcool favorise les prises de risque (au volant, en cas de conflit, consentement…). Arrêter de boire permet de protéger sa santé physique et mentale mais aussi son intégrité morale dans certains cas.

5. Risques pour la santé à long terme

La consommation chronique et excessive d’alcool est associée à un risque accru de développer diverses maladies chroniques, notamment le cancer (du foie, du sein, de l’œsophage et du côlon), les maladies du foie, les troubles gastro-intestinaux, les problèmes neurologiques et les troubles mentaux. Pour mieux comprendre les effets de l’alcool sur le corps, je vous invite à découvrir la carte interactive créée par Alcohol Change UK. Il vous suffit de cliquer sur une partie du corps pour découvrir ensuite, en détails, de quelle manière l’alcool détériore l’organe concerné. Le site est en anglais mais vous pouvez traduire le contenu. Cette page alcool et corps est extrêmement bien faite, je vous encourage vraiment à la visiter.

Conclusion – 5 effets de l’alcool sur le corps

Les messages associés à l’alcool sont souvent ceux de la fête et de la convivialité mais il ne faut pas oublier que c’est aussi un produit nocif. Les femmes, du fait de leur constitution, sont encore plus susceptibles de développer une maladie à cause de l’alcool. Pour maintenir une bonne santé physique et mentale, il est important de boire de manière responsable, de limiter sa consommation d’alcool et de rechercher de l’aide si l’on éprouve des difficultés à contrôler sa consommation. Seules des décisions éclairées peuvent garantir un mode de vie sain et équilibré. De la même manière, seule la sobriété peut vous permettre d’annuler tous les effets de l’alcool.

Mémo

Cet article un peu alarmiste peut être contre-productif pour certains. Lister 5 effets de l’alcool sur le corps ne suffit pas pour déclencher l’envie d’arrêter de boire. L’idée n’est pas de « faire peur » mais plutôt de présenter aussi, les avantages qu’il y a à adopter la sobriété : le retour d’une meilleure santé est un argument qui peut jouer dans le désir d’en finir avec l’alcool. En arrêtant de boire vous allez gagner en énergie, retrouver un meilleur sommeil et bien plus que cela encore…

Pour aller plus loin :

Réserver un bilan sobriété pour faire le point sur votre consommation d’alcool

Découvrir le programme de sobriété pour arrêter l’alcool

Quels sont les risques de la consommation d’alcool selon Santé Publique France