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ABC Sobriété

La méthode pour en finir avec la culpabilité.

La relation entre alcool et stress est complexe et souvent difficile à briser. Beaucoup de personnes consomment de l’alcool pour tenter de gérer leur stress ou leurs angoisses, mais cela peut malheureusement créer un cercle vicieux. C’est ce que j’ai connu quand je buvais. J’étais persuadée que l’alcool m’aidait à gérer mes angoisses. Si c’était peut-être vrai au départ, l’alcool est très vite devenu, au contraire, une source de malaise et de stress. Dans cet article, je vous propose d’explorer les liens entre alcool et stress, et comment ils s’alimentent mutuellement.

L’Alcool comme échappatoire au stress et à l’anxiété

Le stress et l’anxiété sont des problèmes courants dans nos vies modernes. Pression au travail, vie personnelle compliquée, difficultés financières… Autant de facteurs qui peuvent conduire à un état d’angoisse. Face à cette situation, certaines personnes se tournent vers l’alcool comme moyen d’apaiser leurs émotions. C’est ce que j’ai vécu.

L’alcool a effectivement un effet relaxant à court terme. Quand on boit, l’alcool agit sur le système nerveux central, produisant une sensation de détente. Il inhibe également les zones du cerveau responsables de l’anxiété et du stress, procurant un soulagement temporaire. Cependant, cet effet est de courte durée et peut rapidement se transformer en un problème plus grave. D’autant qu’au fil du temps, pour obtenir le même effet relaxant, il va falloir consommer en de plus grandes quantité et de plus en plus souvent.


Les effets de l’alcool sur le stress et l’anxiété

Malgré le soulagement momentané qu’il procure, l’alcool peut augmenter les niveaux de stress et d’anxiété sur le long terme. Voici comment :

  1. Dérèglement du cycle du sommeil : l’alcool perturbe le sommeil, un élément essentiel pour la gestion du stress. Un mauvais sommeil peut augmenter les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et nous rendre plus vulnérables à l’anxiété. Contrairement aux idées reçues, l’alcool ne favorise pas un bon sommeil. S’il peut aider à l’endormissement, il perturbe l’ensemble du reste de la nuit.
  2. Culpabilité et honte : consommer de l’alcool pour se sentir mieux va rapidement créer un sentiment de culpabilité et donner l’impression de ne pas être à la hauteur. La honte liée à la consommation d’alcool pour se sentir mieux va alimenter la culpabilité et entretenir un cercle vicieux bien connu des personnes dépendantes. C’est sans doute ce qui m’a le plus pesé quand je buvais : la culpabilité. Et plus je me sentais coupable, plus je buvais pour oublier ce sentiment…
  3. Impact sur la chimie cérébrale : la consommation régulière d’alcool modifie la production de neurotransmetteurs dans le cerveau, notamment la sérotonine, une hormone qui régule l’humeur. Une baisse de la sérotonine peut mener à des sentiments de dépression et d’anxiété. Là encore, cet état pousse à consommer à nouveau de l’alcool pour avoir la sensation – très passagère – d’aller mieux.
  4. Effets physiques : une consommation excessive d’alcool peut entraîner des symptômes physiques tels que des palpitations, des maux de tête et des tremblements. Ces symptômes peuvent, à leur tour, provoquer ou exacerber des crises d’angoisse.

Le cercle vicieux : alcool et stress

Le principal danger réside dans le cercle vicieux qui s’installe rapidement. Bien que l’alcool apaise le stress au début, il augmente l’anxiété à long terme. Cette hausse peut vous pousser à boire davantage pour retrouver les effets initiaux.

1. Phase de consommation : vous buvez pour soulager un épisode de stress ou d’angoisse.

2. Effet à court terme : l’alcool procure un soulagement temporaire, donnant l’illusion que le problème est sous contrôle.

3. Impact négatif : La consommation d’alcool perturbe le sommeil, impacte l’humeur, et augmente les niveaux de stress à long terme.

4. Retour à la consommation : face à cette nouvelle montée d’angoisse, vous ressentez le besoin de boire à nouveau, renforçant ainsi le cercle vicieux qui s’installe alors insidieusement.

5. Culpabilité : en plus de devoir gérer vos angoisses grandissantes, vous devez gérer la culpabilité de boire. Plus vous êtes angoissé, plus vous buvez. Plus vous buvez, plus vous vous sentez coupable. Le cercle vicieux est installé.

Comment briser le cercle ?

Briser ce cercle vicieux peut être un défi, mais c’est tout à fait possible. Voici quelques stratégies pour gérer le stress et l’angoisse sans recourir à l’alcool :

  1. Prendre conscience : la première étape est de reconnaître le lien entre votre consommation d’alcool et le sentiment de stress ou d’angoisse. Cela demande un peu de courage et d’honnêteté mais rien n’est possible sans une prise de conscience sincère.
  2. Chercher du soutien : rencontrer un professionnel de la santé, rejoindre un groupe de soutien, ou consulter un thérapeute spécialisé en addictions peut aider à briser le cycle. Parler à vos amis et chercher des personnes prêtes à vous soutenir dans votre parcours peut aussi faire une vraie différence sur le long terme.
  3. Établir un plan et passer à l’action : pour sortir du cercle vicieux de la dépendance, il faut établir un plan et mettre en place des actions concrètes pour faire de bons choix quand l’envie ou le besoin d’alcool se font ressentir.
  4. Adopter des techniques de gestion du stress : la méditation, la respiration profonde, l’exercice physique, et le yoga sont d’excellentes alternatives pour apaiser le stress de manière saine.
  5. Établir un nouveau rituel de relaxation : plutôt que de consommer de l’alcool pour vous détendre, essayez de lire, d’écouter de la musique, ou de prendre un bain chaud. Créer de nouvelles habitudes et apprendre à prendre soin de soi demande du temps. Le faire est primordial dans le cadre de l’arrêt de l’alcool.
  6. Établir une routine de sommeil : une bonne nuit de sommeil peut réduire considérablement le stress et l’anxiété. Évitez la consommation d’alcool peut améliorer significativement la qualité de votre sommeil.

En conclusion

Alcool et stress sont intimement liés et peuvent rapidement créer un cercle vicieux difficile à rompre. Bien que l’alcool puisse sembler une solution rapide pour gérer l’anxiété, ses effets à long terme sont bien plus néfastes. Trouver des moyens sains de gérer son stress est essentiel pour améliorer son bien-être. Le faire permet d’éviter de tomber dans ce cycle destructeur. Il n’est jamais facile de sortir de la dépendance, cela demande du temps, du courage et de l’humilité. Mais croyez-moi, vous ne regretterez jamais vos efforts une fois libéré de l’alcool.

Si vous ou un proche vous sentez pris au piège dans ce cercle, n’hésitez pas à chercher de l’aide. Il existe de nombreux professionnels pour vous aider à arrêter l’alcool et retrouver une vie plus sereine.

La rentrée n’est pas seulement pour les enfants. Pour les adultes, elle marque la fin des vacances et le retour à la routine. Ce moment peut être un défi, surtout si vous avez décidé d’adopter un mode de vie plus sain, comme la sobriété. Que vous souhaitiez arrêter de boire ou non, voici 10 conseils essentiels pour réussir votre rentrée : ils vous permettront de garder le cap sur vos objectifs de bien-être.

1. Faites le bilan de vos vacances

Avant de vous plonger dans la rentrée, prenez un moment pour réfléchir à vos vacances. Qu’avez-vous appris ? Quels moments vous ont apporté le plus de bonheur ? Que souhaitez-vous retenir de vos vacances ? N’hésitez pas à écrire quelques lignes « souvenirs » dans votre agenda. Vous pourrez les relire en cas de besoin. Cette introspection vous permettra de tirer le meilleur de votre été et de démarrer la rentrée sur une note positive.

2. Fixez-vous des objectifs clairs

Un objectif bien défini est à moitié atteint.

Prenez le temps de définir vos priorités pour cette nouvelle période. Qu’il s’agisse de progrès professionnels, de développement personnel ou d’arrêter l’alcool, avoir des objectifs clairs vous donnera une direction et un sens à suivre. Une fois votre objectif défini, vous pouvez, l’écrire clairement sur votre agenda. N’hésitez pas à prévoir un plan spécifique pour attendre votre objectif et à le détailler. Ensuite, commencez à mettre en place des actions concrètes pour le réaliser.

3. Organisez votre environnement

Conseils rentrée

Un espace de vie et de travail bien organisé peut réduire le stress et augmenter votre productivité. Désencombrez, réorganisez et créez un environnement qui soutient vos nouvelles habitudes ou vos résolutions. Le simple fait de de réorganiser votre bureau, de faire de la place dans votre cuisine ou de nettoyer à fond vos espaces quotidiens peut faire une vraie différence pour les semaines à venir. Essayez et vous verrez.

4. Planifiez votre semaine

La rentrée peut sembler accablante avec toutes les tâches à accomplir. Planifiez vos semaines à l’avance, en incluant du temps pour vous. Prévoyez des moments de relaxation et des activités qui vous aident à rester sur la voie de vos objectifs. Si vous avez arrêté l’alcool, vous pouvez, par exemple, prévoir des séances de méditation ou des promenades régulières. La planification et l’anticipation vous permettront de mieux gérer votre temps, de réduire les imprévus et d’envisager votre rentrée avec confiance.

5. Priorisez votre bien-être


La sobriété s’inscrit dans un mode de vie axé sur le bien-être. Priorisez votre santé mentale et physique en intégrant l’exercice, une alimentation équilibrée et un sommeil de qualité dans votre routine quotidienne. Prendre soin de soi n’est ni égoïste ni frivole, bien au contraire. S’occuper de sa santé mentale est essentiel pour maintenir un équilibre de vie. Cela renforce la résilience face au stress et favorise un bien-être général qui impacte positivement toutes les dimensions de votre vie.

6. Restez connecté à votre réseau

Le mois de septembre est le mois idéal pour renouer les liens avec vos différents réseaux. C’est le moment parfait pour retrouver votre équipe de sport ou pour constituer un nouveau groupe de marche par exemple. Vous pouvez décider de marcher avec des amis mais aussi entre collègues. Dans le cadre de l’arrêt de l’alcool, il est primordial de vous créer un vrai réseau de soutien. Que ce soit des amis, la famille ou un groupe de soutien à la sobriété, ces relations vous aideront à rester motivé et à surmonter les tentations de boire. Enfin, au niveau professionnel, la rentrée est l’occasion de créer de nouveaux liens ou de renforcer ceux déjà existants.

7. Évitez les situations à risque

La fin des vacances peut être synonyme de stress et parfois générer des crises d’angoisses. Apprenez à vous ménager et à favoriser un environnement sain et stable autour de vous. Le sport est un vrai sas de décompression à la fin d’une journée ou d’une semaine difficile. Si vous avez arrêté de boire, prévoyez des alternatives sans alcool et élaborez des stratégies pour savoir dire non. Quelle que soit votre situation, préservez votre santé et évitez les situations qui génèrent trop de stress pour vous. Apprenez à vous connaître et à agir en fonction de vos propres besoins.

8. Adoptez une attitude positive


Voyez la rentrée comme une opportunité plutôt qu’une contrainte. Adopter une attitude positive vous aidera à aborder chaque défi avec plus de sérénité et à rester engagé envers vos objectifs. Si la rentrée vous submerge, rappelez-vous que prendre les choses au jour le jour permet de rester ancré dans le présent, d’alléger la pression et d’avancer à votre rythme. Décidez de vivre un jour à la fois et retirez de chaque journée, quelque chose de positif.

9. Établissez une routine saine

Une bonne routine quotidienne apporte équilibre et renforce la discipline, vous permettant de rester concentré et d’atteindre vos objectifs avec plus de sérénité. Sachez qu’une routine bien établie est un pilier de la sobriété. Incluez des activités quotidiennes qui vous apportent joie et apaisement, que ce soit la lecture, le sport, ou simplement passer du temps avec vos proches. Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous fait vraiment du bien et vous apporte de la sérénité.

10. Soyez indulgent avec vous-même

La rentrée peut être stressante ; il est important de se rappeler que le changement prend du temps. Soyez indulgent avec vous-même et célébrez chaque petite victoire sur le chemin de la sobriété et du bien-être. Si vous ressentez le besoin de faire un point sur votre consommation d’alcool, c’est le moment de vous offrir un bilan sobriété.


Aborder l’automne avec ces conseils pour réussir votre rentrée vous permettra de transformer cette période de transition en une opportunité de renforcer votre engagement envers un mode de vie sobre et équilibré. La clé du succès réside dans la préparation, la réflexion et l’adoption de nouvelles habitudes saines. Bonne rentrée !

Pour vivre une rentrée en toute sérénité, n’hésitez pas à découvrir Impulsion Positive, le magazine dédiée à la prévention en entreprise.

Reprendre le sport après une longue pause n’est jamais simple. Que l’on ait arrêté en raison de problèmes de santé, par manque de temps ou pour d’autres motifs, il faut du courage pour s’y remettre. Il faut souvent une bonne dose de volonté pour se remettre en mouvement après une interruption d’activité. Avoir traversé une période de maladie ou vécu une addiction peut rendre ce défi encore plus complexe. Alors, comment se remettre au sport quelle que soit votre condition actuelle ? En suivant le guide pratique proposé par ABC Sobriété :

Se faire plaisir

Avant de penser à la programmation, pensons d’abord au plaisir. Comment se remettre au sport si pour vous l’activité physique est un fardeau ? Premièrement en choisissant un sport qui vous plaise vraiment. Prenez le temps de réfléchir à vos goûts et à vos aspirations. Le faire vous permettra de choisir un sport d’équipe plutôt qu’une activité solitaire ou inversement. Vous avez besoin d’un coach, d’une équipe ou vous préférez au contraire les défis personnels ? Choisissez une activité qui corresponde à votre personnalité et à votre emploi du temps. N’hésitez pas à demander des séances d’essais avant de faire un choix. Découvrir une nouvelle salle ou tester un sport que vous ne connaissez pas encore vous permettra de choisir votre activité plus sereinement.

Femmes plaisir sport

S’organiser

Pour se remettre au sport, il est impératif de s’organiser. Ne prévoyez pas d’aller nager 3 fois par semaine si la piscine se trouve à plus de 30 minutes de chez vous par exemple. Les trajets risquent de rapidement vous décourager. Il faut trouver une activité qui soit compatible avec vos contraintes personnelles, sinon vous ne pourrez pas tenir dans le temps. Vous pouvez aussi choisir plusieurs activités différentes en fonction des jours de la semaine et de vos disponibilités. Mardi soir piscine, jeudi tennis et dimanche footing ou marche à pied par exemple.

Astuce : Vous pouvez prévoir une séance récurrente avec des amis afin de vous motiver les uns les autres chaque semaine.

PLA-NI-FIER pour se remettre au sport

Si vous ne savez pas comment vous remettre au sport, le maître mot est « planification ». En programmant vos séances sportives à l’avance, vous vous y tiendrez bien plus facilement. De même, si vous êtes inscrit à un cours, il sera plus facile de ne pas abandonner les séances. Si vous envisagez d’aller courir une fois par semaine pour commencer, il faut définir d’avance le jour et la date. Une fois vos séances programmées, notez-les dans votre agenda et tenez-vous à votre organisation. Rien de tel qu’un petit planning « sport » affiché en plus sur le frigo pour vous aider à maintenir le cap. Essayez, de préférence d’avoir une routine sportive prédéfinie (jour, horaire), ainsi il sera plus facile de maintenir vos séances dans le temps.

S’équiper

Il est plus facile de se remettre au sport avec un bon équipement. Avoir un matériel fiable vous permettra de progresser et de ne pas vous décourager. Des chaussures adaptées réduisent les risques de blessures et améliorent la stabilité, tandis que des vêtements techniques favorisent la régulation de la température corporelle et évacuent la transpiration. Certes, cela représente un petit investissement à la base mais vous verrez que vous ne le regretterez pas. Avoir pris le temps de choisir un bon équipement en fonction de vos besoins et de vos goûts vous aidera même à maintenir vos efforts dans la durée. En somme, s’équiper correctement constitue un investissement essentiel pour tirer le meilleur parti de son activité sportive et en retirer tous les bienfaits.

Il existe bien des méthodes pour atteindre un objectif, mais la meilleure est celle qui consiste à ne jamais abandonner.

Se concentrer sur les bienfaits du sport

Se remettre au sport offre bien plus que des bienfaits physiques immédiats. L’activité physique régulière crée un véritable cercle vertueux qui améliore la qualité de vie globale. Chaque séance stimule la production d’endorphines, favorisant ainsi une sensation de bien-être et réduisant le stress. À mesure que vous gagnez en énergie et en endurance, votre motivation augmente, rendant chaque entraînement plus agréable et moins contraignant. En parallèle, votre sommeil s’améliore, votre concentration s’affine, et votre confiance en vous grandit, renforçant ainsi votre détermination à continuer. Ce cycle positif transforme progressivement l’effort en plaisir, faisant de l’exercice une habitude durable et bénéfique.

Dans le cadre de l’arrêt de l’alcool, d’une détox de sucre ou de tout autre changement important, les bénéfices de l’activité physique sont incontestables. Pratiquer un sport est un véritable soutien qui facilite grandement l’accès à la sobriété et à son maintien.


Comment se remettre au sport – Conclusion

Pour vous le sport rime peut-être avec transpiration, perte de temps et fatigue ? Mais cela peut changer, n’en doutez pas. En vous organisant correctement, en expérimentant doucement tous les bienfaits de l’activité physique, vous allez créer un cercle vertueux qui vous incitera à continuer avec plaisir. Si vous préférez reprendre en douceur, la marche est une excellente activité physique pour reprendre contact avec son corps (et la nature). Vous pouvez commencer par marcher 10 minutes par jour puis un peu plus. Avec un peu de temps et de persévérance vous aurez envie de marcher chaque semaine un peu plus longtemps. Vous verrez, votre corps et votre esprit vous diront merci et vous finirez pas ne plus pouvoir vous en passer.

Si vous avez décidé d’arrêter de consommer de l’alcool ou de réduire votre consommation de sucre grâce à un programme comme la Détox-sucre, le sport sera un allié précieux dans votre démarche de transformation. Il vous aidera non seulement à vous défouler et à maintenir un équilibre physique et émotionnel, mais aussi à compenser certaines envies liées à vos habitudes passées, tout en vous offrant un nouveau moyen de vous épanouir pleinement. Pour des conseils personnalisés ou pour faire le point sur votre consommation, n’hésitez pas à réserver un bilan sobriété.

Prenez soin de vous.

Bienvenue sur le blog d’ABC Sobriété ! Si vous êtes ici, c’est que vous cherchez un partenaire de confiance pour vos projets en prévention ou pour cheminer vers la sobriété.

Je suis Laurence Van Accoleyen, la fondatrice d’ABC Sobriété et je comprends combien il est important pour vous de travailler avec un personne fiable. Dans cet article, je vous présente mon parcours, les formations suivies dans le cadre de ce projet et les valeurs qui me sont chères.

Formations et apprentissage

Des compétences acquises grâce à l’expérience et à la formation :

Ma plus grande expérience, celle qui ne s’apprend nulle part, est celle de mon parcours de vie. J’ai vécu vingt ans de dépendance à l’alcool. J’ai été pendant dix ans dans le déni du problème. Ensuite, il m’a fallu dix ans pour réussir à arrêter de boire. J’ai connu de nombreuses tentatives infructueuses avant d’accéder à la sobriété durable. Grâce à ces « échecs » j’ai beaucoup appris et développé de nombreuses compétences, dont celle de savoir apprendre de mes erreurs. Ces expériences m’ont permis de créer ABC Sobriété et de faire de mes faiblesses des forces.

Je ne suis pas professionnelle de santé.
En revanche, suis professionnelle en prévention et en accompagnement.

Je travaille avec des personnes dépendantes qui font appel à mon aide, laquelle vient en complément des soins médicaux qu’elles reçoivent par ailleurs. Si ce n’est pas déjà le cas, j’incite toujours les personnes que je rencontre à consulter un médecin, un psychologue ou un addictologue suivant les cas.

Certifications :

Pour garantir la qualité de mes services, j’ai suivi plusieurs formations certifiantes :

  • PSSMINFIPP – Lyon
    • Cette formation m’a permis d’obtenir l’attestation de secouriste en santé mentale. Je suis en mesure de mieux repérer les troubles en santé mentale, d’adopter un comportement adapté et d’informer sur les ressources disponibles. Dans ce cadre, je continue d’encourager les personnes que j’accompagne à aller vers les professionnels adéquats.
  • Les 6 clés de l’addiction ASUD – Paris
    • Grâce à cette certification, je peux participer à des actions de prévention et d’intervention précoce. J’ai aussi acquis un langage commun et des outils de transdisciplinarité. Ce parcours m’a permis de développer mes connaissances sur les différentes types de drogues et leurs effets.
  • Agir pour sa santéUniversité de Liège – Belgique
    • Cette formation certifiante m’a permis de mieux connaître les mécanismes qui influencent notre motivation et les outils qui facilitent le passage de l’intention au comportement de santé.
  • Mais aussi : dans le cadre de la création d’ABC Sobriété, j’ai suivi un stage à la création d’entreprise auprès de la CCI. J’ai également bénéficié d’un accompagnement personnalisé par un expert comptable et par l’organisme BGE qui ont chacun validé mon projet.

Une mise à jour continue des mes compétences :

Le domaine de la prévention évolue constamment. C’est pourquoi je suis régulièrement des formations continues et des séminaires autour des addictions et de la dépendance. Le faire me permet de rester à jour avec les dernières tendances et solutions pour vous fournir des services de qualité.

Mes partenaires et clients : témoignages et réalisations

Des partenariats de confiance pour ABC Sobriété :

Je suis fière de collaborer avec des partenaires qui me font confiance.

  • La prévention Routière
  • Santé mentale France
  • La Croix Bleue Auvergne Rhône Alpes
  • Sortir de l’addiction – Podcast
  • Les pompiers de Saône et Loire
  • La gendarmerie de Saône et Loire
  • Artonic
  • Alain Milliat

Je suis également signataire de :

  • La charte pour la prévention des conduites addictives et la promotion de la santé en milieu de travail.
  • La charte santé mentale grande cause nationale.
  • La charte des 7 engagements pour une route plus sûre.

Mes interventions :

Pour mieux illustrer mes compétences, voici quelques-unes de mes réalisations récentes :

  • Portes Ouvertes à la prévention : organisation d’une grande journée de promotion de la prévention sous toutes ses formes.
  • États généraux de la Sécurité Routière : participation à la tenue d’une table ronde autour de la sécurité routière en entreprise.
  • Journées Nationales des Étudiants Sage-femme: participation à la table ronde autour des addictions avec Nicolas Prisse, Président de la MILDECA. Une formation a également été créée et dispensée par mes soins aux étudiants autour de la posture professionnelle de santé/patiente dépendante.
  • Week-end de formation autour de l’alcool au féminin pour l’association La Croix Bleue.

Par souci de confidentialité, je ne partage ici que les actions pour lesquelles mon intervention a été rendue publique.
J’interviens régulièrement en toute confidentialité auprès d’organismes, d’entreprises et d’associations qui me font confiance depuis un an maintenant.

Pourquoi me faire confiance ?

Laurence Van Accoleyen - ABC Sobriété

Des valeurs fortes

Dans mes relations personnelles et professionnelles, certains fondamentaux guident mon comportement, mes actions, et ma prise de décision.

Les valeurs qui me portent et qui m’animent sont les suivantes :

  • Engagement
  • Intégrité
  • Responsabilité
  • Confiance
  • Tolérance
  • Passion

Le respect de mes engagements et la satisfaction des clients d’ ABC Sobriété sont au cœur de mes préoccupations. J’essaye d’agir de manière honnête et éthique, de même que je traite toutes les parties prenantes avec dignité et respect. Dans mes relations professionnelles, j’assume la responsabilité de mes actions et leurs impacts sur la société. La tolérance, la transparence mais également la confidentialité sont des obligations que je me fixe de manière évidente.

La passion qui m’anime depuis les débuts d’ABC Sobriété ne fait que grandir au fil des mois. Cela, grâce à des rencontres professionnelles impactantes, à des échanges riches autour de la dépendance mais aussi à la joie de voir mes clients satisfaits et heureux.

Enfin, je fais des choix personnels et professionnels visant à favoriser la protection de l’environnement et le développement durable.

ABC Sobriété : un engagement envers l’excellence

Pour les entreprises :

Ma priorité est de vous fournir des services de la plus haute qualité. Dans le cadre de mes interventions en prévention. Je m’engage à écouter vos besoins, à comprendre vos objectifs et à vous offrir des solutions sur mesure. Chaque conférence, chaque intervention est unique et s’adapte aux besoins précis de la structure qui m’accueille.

Le magazine Impulsion Positive est dédié à la prévention en entreprise et propose de vivre la prévention de manière moderne et attractive. Mon objectif est de vous permettre d’améliorer sans cesse le bien-être de vos collaborateurs.

Pour les particuliers :

Les programmes à suivre en ligne sont améliorés et évoluent tous les trois mois depuis leur création. Pourquoi ? Parce que je continue de me former mais aussi grâce aux retours constructifs et éclairés de mes clientes.

Le bilan sobriété et les accompagnements individuels permettent aux hommes et aux femmes qui le souhaitent de faire un point sur leur consommation et d’envisager une chemin vers la sobriété en fonction de leur parcours et de leurs souhaits.

Conclusion

J’espère que cet article vous a donné un aperçu de mon expertise et des valeurs qui m’animent. Si vous êtes prêt à travailler avec une professionnelle passionnée et exigeante, n’hésitez pas à me contacter. Je serais ravie de discuter de votre projet et de vous montrer comment je peux répondre à vos besoins.

Merci de votre visite et à bientôt !

Laurence Van Accoleyen

Les entreprises reconnaissent de plus en plus l’importance d’améliorer la qualité de vie au travail de leurs salariés. Les dirigeants et responsables RH doivent pouvoir trouver des outils efficaces pour améliorer le bien-être de leurs collaborateurs. Un environnement de travail sain et motivant conduit à une meilleure productivité. Il permet également une plus grande satisfaction ainsi qu’une fidélisation des salariés.

Existe-t-il un outil pour transformer la qualité de vie au sein de votre entreprise ? La réponse est oui :
Un bulletin mensuel dédié à la prévention et à l’équilibre vie professionnelle, vie personnelle.

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Pour offrir une valeur réelle et engageante, Impulsion Positive couvre des thématiques variées et essentielles :

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Objectif : allier prévention et communication positive

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L’objectif principal d’Impulsion Positive est d’améliorer la qualité de vie au travail en alliant prévention et communication positive. Aborder des sujets sensibles ou plus fédérateurs de manière informative et bienveillante favorise un environnement où les employés se sentent soutenus et valorisés. La prévention passe par des messages de sensibilisation régulière et la communication positive aide à construire une culture d’entreprise inclusive et respectueuse. En véhiculant des messages motivants et inspirants Impulsion Positive favorise la cohésion d’équipe et une ambiance plus sereine au travail.

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L’été est synonyme de soleil, de vacances et de convivialité. C’est une période où les occasions de se retrouver entre amis ou en famille sont nombreuses, et où la consommation d’alcool peut facilement augmenter. Il est important de rester vigilant et de savoir comment profiter de l’été sans excès. Avoir une consommation responsable protège notre santé physique autant que de notre santé mentale. Voici un guide complet de prévention alcool pour un été sain et serein pour tous.

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1. Comprendre les risques

Les chaleurs de l’été et la consommation d’alcool peuvent former une combinaison dangereuse. L’alcool déshydrate, et la chaleur accentue ce phénomène. Les risques de développer un problème de santé à cause de l’alcool en période estivale sont réels. De plus, l’alcool peut diminuer vos réflexes, votre jugement et accroître les risques d’accidents, que ce soit sur la route ou lors d’activités sportives par exemple. Pour comprendre les risques particuliers liés à la chaleur, découvrez l’article : Pourquoi éviter l’alcool avec la chaleur ?

Chaleur et alcool : un duo dangereux. Protégez votre santé, hydratez-vous sans alcool !



2. Planifiez vos consommations

Avant de participer à une fête ou un barbecue, décidez combien de verres vous allez boire. Fixez-vous une limite raisonnable et respectez-la. Vous n’êtes pas obligé de céder à la pression sociale pour passer une belle soirée. Une consommation modérée pour un adulte en bonne santé est généralement définie comme une boisson par jour pour les femmes et deux pour les hommes. Mais vous pouvez aussi opter pour une sobriété complète ce qui évitera tout risque de débordement et vous permettra de profiter pleinement de vos soirées. En plus de découvrir qu’il est tout à fait possible de s’amuser sans alcool, vous profiterez des bienfaits de la sobriété. Parmi les bénéfices à tirer de la sobriété, on peut citer : un meilleur sommeil, plus d’énergie et des relations sociales plus épanouissantes. Si vous choisissez d’arrêter de boire de l’alcool pendant l’été (ou plus), n’hésitez pas à lire l’article suivant :

5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance


3. Alternez avec des boissons sans alcool

Si vous ne souhaitez pas renoncer totalement à l’alcool, le mieux est d’alterner vos consommations alcoolisées avec des boissons sans alcool. L’eau, les jus de fruits et les mocktails (cocktails sans alcool) sont d’excellentes alternatives. Ces boissons permettent non seulement de réduire la quantité d’alcool consommée, mais aussi de rester hydraté. Le blog d’ABC Sobriété propose régulièrement des recettes de mocktails sains et équilibrés. N’hésitez pas à découvrir ces alternatives à l’alcool qui vous permettront de profiter de l’été avec plaisir et sans culpabilité. Pour être sûr de vous faire plaisir, vous pouvez aussi créer vos propres mocktails en fonction de vos goûts :

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

4. Connaître et réagir aux signes d’alerte

La prévention alcool en été passe aussi par l’apprentissage de bons réflexes. Apprenez à reconnaître les signes d’une consommation excessive d’alcool. Les symptômes comme les étourdissements, la confusion, la nausée et les vomissements sont des indicateurs d’une consommation excessive. Si vous éprouvez une sensation de malaise à cause de l’alcool, osez demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. Si vous remarquez ces signaux chez une autre personne, n’hésitez pas à la soutenir et à prévenir les secours si son état vous semble inquiétant.

Pour éviter ces symptômes, le mieux est de ne pas boire d’alcool de manière continue pendant vos soirées. Prenez des pauses régulières pour évaluer votre état et vous donner le temps de ressentir les effets de l’alcool déjà consommé. Cela vous aidera à ne pas dépasser vos limites sans vous en rendre compte. Soyez toujours vigilant car l’alcool entraîne l’alcool et vous pouvez rapidement perdre le contrôle de votre consommation. Encore une fois, le plus simple est peut-être de choisir la sobriété pour la soirée. Si vous avez peur de vous sentir seul(e), pourquoi ne pas proposer à un ami de relever, à deux, le défi d’une soirée non alcoolisée ? A connaître : 5 effets de l’alcool sur le corps

Si l’idée de vous passer d’alcool pour une soirée festive vous semble insurmontable, peut-être est-ce le moment de vous poser des questions sur votre relation à l’alcool ?

5. Conduite et alcool : un duo incompatible

Ne prenez jamais le volant après avoir consommé trop d’alcool. Planifiez à l’avance un moyen de transport alternatif comme un taxi, un covoiturage ou désignez un conducteur sobre. Si vous avez trop bu et que vous n’avez pas d’autre option, vous pouvez choisir de rester dormir sur place. En été, une nuit improvisée à la belle étoile peut également être une bonne idée au lieu de reprendre la route. Dans tous les cas, la sécurité doit toujours être une priorité. Si vous ne deviez retenir qu’un point de cet article, que ce soit celui-ci : ne prenez pas de risques avec votre vie et celle des autres. La prévention d’alcool en été vise aussi à éviter les accidents et les morts sur la route.

S’il y a des jeunes dans votre entourage, n’hésitez pas à parler de prévention avec eux. Le discours doit être ouvert et constructif. Ne les sermonnez pas en portant un message culpabilisant, c’est contre-productif. Dire « l’alcool c’est mal » n’offre aucun résultat. En revanche vous engager à venir les chercher lors d’une soirée trop arrosée peut être un vrai secours.

Prévention alcool en été : Les dangers de l’alcool au volant en été

En faisant le choix de ne pas conduire en ayant consommé trop d’alcool, vous avez le pouvoir de sauver des vies.

6. Créez des activités sans alcool

Pour profiter pleinement de l’été sans risquer les excès, organisez des activités qui ne tournent pas autour de l’alcool. Des pique-niques, des randonnées, des journées à la plage, des jeux de société ou des soirées cinéma sont autant de moyens de s’amuser sans boire. L’alcool est associé, à tort, à la convivialité. Vous pouvez vivre de très bons moments sans alcool avec vos proches. Il est tout à fait possible de s’amuser mais aussi de faire la fête sans alcool. Si vous ne l’avez pas encore expérimenté, il est temps d’essayer. Vous verrez, vous ne regretterez pas ces moments de sobriété et de joie.

Vous pouvez partager ces conseils avec vos amis et votre famille. Une bonne prévention passe aussi par l’information et la sensibilisation. Encouragez les discussions sur les risques liés à l’alcool et sur les moyens de les prévenir. Multiplier les bonnes expériences sans alcool est aussi un excellent moyen de faire évoluer les mentalités.

Prévention-Alcool-été-sorties

Conclusion de la prévention alcool en été

Profiter de l’été sans excès d’alcool est tout à fait possible avec un peu de planification et de modération. En suivant ces conseils, vous pouvez passer des moments agréables et festifs tout en préservant votre santé et votre sécurité. Souvenez-vous, l’important est de savourer chaque instant, en toute conscience et en toute sécurité. Contrairement aux idées reçues, être sobre ne veut pas dire être rabat-joie. Vous pouvez choisir la sobriété pour votre santé, pour votre équilibre ou pour des motifs plus personnels. Quelques soient les raisons de votre choix, être sobre ne vous empêchera pas de passer de très bons moments et de profiter des vacances, au contraire. Essayez et vous verrez…

Bel été à tous !

Si vous, ou quelqu’un de votre entourage, rencontrez des difficultés à contrôler votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à chercher de l’aide – Arrêter l’alcool, quelles sont les solutions ?

🌞 Prenez soin de vous et de vos proches 🌞


Consommer de l’alcool peut rapidement devenir un problème au quotidien quand on passe d’un usage épisodique et raisonné à un usage « à risques » ou « nocif ». Certains critères sont significatifs d’une consommation excessive d’alcool et représentent les premiers signes de la dépendance. Avant d’atteindre un stade avancé, il y a souvent des éléments qui peuvent alerter et permettent de réagir. Comprendre les 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool peut vous aider à prendre des mesures avant qu’il ne soit trop tard. Il est essentiel de connaître ces signes pour les identifier rapidement lorsqu’ils apparaissent, ce qui permet d’agir avant qu’ils ne s’installent durablement et ainsi éviter le piège du déni.

1. Tolérance accrue à l’alcool

L’un des premiers signes de la dépendance à l’alcool est une tolérance accrue au produit. Cela signifie que vous devez boire davantage pour ressentir les mêmes effets que par le passé. Si vous augmentez régulièrement votre consommation d’alcool pour atteindre le même niveau d’euphorie ou de relaxation, cela peut être un signe de tolérance accrue et un indicateur précoce de dépendance. Il est important d’interroger régulièrement sa relation à l’alcool. Le faire avec honnêteté permet de vérifier que la consommation n’a pas augmenté de manière insidieuse et éventuellement dangereuse.

Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez découvrir cet article original : Comprendre l’addiction.

2. Perte de contrôle sur la consommation

Les personnes qui développent une dépendance à l’alcool commencent souvent à perdre le contrôle de leur consommation. Cela peut se manifester par l’incapacité de limiter le nombre de verres ou de respecter ses engagements à ne pas boire. Si vous avez du mal à vous arrêter de boire après avoir commencé, c’est un signe qui nécessite toute votre attention. L’alcool obsède vos pensées au cours de la journée ? Si oui, c’est également un signe d’alerte à ne pas négliger. De la même manière, si vous n’envisagez pas de pouvoir boire un verre d’alcool sans qu’il ne soit suivi par d’autres verre, c’est qu’il y a peut-être un problème.

Pour vous aider, vous pouvez lire l’article : 5 conseils pour arrêter l’alcool

3. Symptômes de sevrage

Les symptômes de sevrage sont un des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool. Ceux-ci peuvent inclure de l’anxiété, des tremblements, des sueurs, des nausées ou de l’irritabilité lorsque vous cessez de boire ou que vous ne buvez pas pendant un certain temps. Si ces symptômes apparaissent, c’est le signe que votre corps est devenu dépendant de l’alcool. Ces manifestations peuvent être variables d’une personne à l’autre, en intensité mais aussi en fréquence. Le fait de ne ressentir que l’un de ses symptômes et pas l’ensemble des signes, ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème. Essayez de rester honnête face aux symptômes ressentis et à tout changement physique ou émotionnel. N’hésitez pas à consulter votre médecin généraliste pour en parler avec lui.

A lire pour mieux comprendre : 5 effets de l’alcool sur le corps

4. Changement de comportement

La dépendance à l’alcool peut entraîner des changements de comportement notables. Cela peut inclure des sautes d’humeur, de l’agressivité ou une attitude défensive lorsqu’il s’agit de discuter de votre consommation d’alcool par exemple. Les changements dans les habitudes sociales, telles que l’isolement ou la préférence pour des situations qui impliquent de l’alcool, peuvent également indiquer un problème croissant. Si vous n’envisagez plus une sortie ou une soirée sans alcool avec vos amis, la dépendance est déjà très certainement installée.

La marche est une des options concrètes pour arrêter de boire et se sentir à nouveau bien.

5. Négligence des responsabilités

Enfin, la négligence des responsabilités est un signe clair de dépendance à l’alcool. Les personnes qui commencent à développer une dépendance peuvent rencontrer des difficultés à remplir leurs obligations au travail, en cours ou à la maison. Cela peut également inclure l’oubli d’événements importants ou le fait de ne pas respecter des engagements en raison de la consommation d’alcool. Mais certaines personnes, à l’inverse, vont se faire un devoir d’assumer au mieux toutes leurs responsabilités pour mieux cacher leur problème de consommation d’alcool. N’oublions pas que nous sommes tous uniques et que la dépendance à l’alcool est un problème complexe.

Que faire si vous voyez ces 5 signes ?

Si vous vous posez encore des questions et que vous souhaitez y voir plus clair, vous pouvez répondre aux questionnaires DETA, FACE et AUDIT qui sont 3 tests simples et rapides pour faire le point sur votre consommation d’alcool. Tests à retrouver en bas de page de cet article du VIDAL.

Si vous présentez un ou plusieurs des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, il est essentiel de réagir dès que possible. Les professionnels de santé, tels que les médecins, les thérapeutes ou les conseillers en addiction, peuvent fournir des conseils et des traitements adaptés. Les groupes de soutien et les programmes de sobriété peuvent également être utiles pour surmonter la dépendance.

Conclusion : 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool

En reconnaissant les signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, vous avez la possibilité d’intervenir avant que le problème ne s’aggrave. Ne laissez pas la dépendance détruire votre vie. Ne laissez pas l’alcool être source de souffrance plus longtemps. Cherchez de l’aide et commencez votre chemin vers la sobriété dès maintenant. Vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire, croyez-moi. Souvenez-vous également que demander de l’aide est une preuve de courage, non de faiblesse.

Prenez soin de vous.

L’importance de l’hydratation pour les sportifs est indéniable pour la santé et le bien-être. Mais pourquoi se limiter à de simples boissons fades lorsque quand on peut les remplacer par un mocktail sain et énergisant ? Aujourd’hui grâce à notre partenaire du mois, Noctua, je vous propose le mocktail du sportif idéal à consommer après vos entraînements.

Mocktail du sportif

Depuis le début de l’année ABC Sobriété présente des mocktails exclusifs dont les saveurs exquises et les bienfaits pour la santé gagnent du terrain. Que vous soyez un athlète professionnel, un passionné de fitness ou un amateur de randonnées, trouver des alternatives saines et savoureuses aux boissons traditionnelles peut être un véritable jeu de différenciation. La marque française Noctua est l’allié idéal pour vous accompagner en ce sens.

Un mocktail sain et énergisant

Le jus sureau-verveine de Noctua est réalisé grâce à des produits 100% d’origine française et à l’avantage de ne contenir aucun additif. Le sureau apporte des vitamines précieuses pour l’organisme mais bénéficie aussi de vertus antioxydantes reconnues. La verveine vous aidera à retrouver calme et équilibre après une séance intensive.

L’organic fruit elixir de Sapinca est un concentré de bienfaits bio, végétalien et 100% naturel. C’est LE concentré de vitamines parfait pour le mocktail du sportif créé par ABC Sobriété.

Le sirop de fraise des bois de la Maison Guiot complète parfaitement les premiers ingrédients du cocktail sans alcool et apporte une touche sucrée nécessaire à la récupération du sportif.

La recette du mocktail du sportif

  • 2 cl de sirop de fraise des bois – Maison Guiot
  • 4 cl de l’Organic Fruit Elixir – Sapinca
  • 14 cl de la limonade sureau-verveine – Noctua

Versez le sirop de fraise des bois dans le fond de votre verre.

Ajoutez ensuite l’élixir de Sapinca.

Enfin, complétez votre cocktail sans alcool avec la boisson sureau-verveine de Noctua.

Remuez délicatement le tout avec un bâtonnet mélangeur. Si vous jugez que votre boisson n’est pas assez fraîche, vous pouvez ajouter un glaçon si besoin. Ensuite, dégustez tranquillement votre mocktail du sportif et profitez de tous ses bienfaits pour récupérer de votre séance avec finesse et légèreté.

Pour varier les plaisirs, n’hésitez pas à découvrir les boissons Cassis-thé noir et Citron-gingembre réalisées en Bourgogne par Noctua.

On mange quoi avec notre mocktail ?

Récupération d’après séance oblige, on oublie les aliments trop riches et trop gras pour accompagner notre mocktail du sportif. On opte donc pour des fruits, des légumes (carottes, chou-fleur, concombres) et éventuellement quelques sources de protéines comme un œuf ou une tartinade de sardine. Vous pouvez aussi manger :

  • Quelques dattes
  • Des olives
  • Un peu de houmous ou de guacamole sur une tartine de pain grillé

En bonus :

Comment se remettre au sport ?

Mocktail santé

Mocktail bonne humeur

L’alcool fait partie du paysage quotidien des français. Qu’il s’agisse de célébrer des occasions spéciales, de se détendre après une longue journée de travail ou simplement de socialiser entre amis, l’alcool est omniprésent. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de comprendre ses effets sur le corps pour prendre des décisions éclairées concernant sa consommation. Dans cet article, nous explorerons 5 effets de l’alcool sur le corps et leur impact sur la santé physique et mentale.

1. Effets immédiats de l’alcool sur le corps

Dès la première gorgée, l’alcool commence à exercer ses effets sur le corps. Il est rapidement absorbé dans la circulation sanguine, affectant le système nerveux central et provoquant une sensation de détente et de désinhibition. Cependant, à mesure que la consommation d’alcool augmente, ses effets peuvent devenir plus prononcés, entraînant des problèmes tels que la perte de coordination, la vision floue et la désorientation. On l’oublie souvent mais l’alcool est un produit psychoactif qui a des effets immédiats sur le cerveau mais également des effets à long terme même en cas de faible consommation

2. Impact sur le foie

Le foie est l’organe principal responsable de la décomposition de l’alcool dans le corps. C’est aussi l’organe le plus sensible aux effets de ce produit. Lorsque nous buvons, le foie travaille dur pour métaboliser l’alcool en substance non toxique. Une consommation excessive peut entraîner une surcharge du foie qui peut générer des dommages hépatiques graves, tels que la stéatose hépatique, l’hépatite et la cirrhose. La toxicité de l’alcool pour le foie est responsable de nombreuses maladies mais aussi de décès évitables. Heureusement, dans la majeure partie des cas, arrêter l’alcool pendant plusieurs mois permet au foie de guérir et de revenir à la normale.

3. Effets sur le système cardiovasculaire

Boire un verre de vin par jour (ou deux) n’est pas bon pour la santé. Les études ayant suggéré que le vin rouge en petite quantité pouvait avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire sont fausses. La consommation d’alcool peut en réalité augmenter le risque de problèmes cardiaques. L’alcool, en augmentant la pression artérielle, peut provoquer des arythmies cardiaques et contribuer au développement de maladies cardiovasculaires telles que l’athérosclérose. Pour prendre soin de son cœur, rien de tel que la sobriété. On oublie donc le fameux « French paradox » qui voudrait nous faire croire que l’alcool est bon pour la santé.

4. Impacts sur le cerveau et la santé mentale

L’alcool affecte également le cerveau, perturbant les fonctions cognitives et altérant la capacité de penser clairement. Une consommation excessive peut entraîner des troubles de la mémoire, des changements d’humeur, des problèmes de sommeil et même des troubles tels que la dépression et l’anxiété. De plus, l’alcoolisme chronique peut entraîner des lésions cérébrales permanentes. Si vous ressentez les signes annonciateurs d’une maladie liée à l’alcool, il est certainement temps d’en parler à votre médecin généraliste. Enfin, n’oublions pas que l’alcool favorise les prises de risque (au volant, en cas de conflit, consentement…). Arrêter de boire permet de protéger sa santé physique et mentale mais aussi son intégrité morale dans certains cas.

5. Risques pour la santé à long terme

La consommation chronique et excessive d’alcool est associée à un risque accru de développer diverses maladies chroniques, notamment le cancer (du foie, du sein, de l’œsophage et du côlon), les maladies du foie, les troubles gastro-intestinaux, les problèmes neurologiques et les troubles mentaux. Pour mieux comprendre les effets de l’alcool sur le corps, je vous invite à découvrir la carte interactive créée par Alcohol Change UK. Il vous suffit de cliquer sur une partie du corps pour découvrir ensuite, en détails, de quelle manière l’alcool détériore l’organe concerné. Le site est en anglais mais vous pouvez traduire le contenu. Cette page alcool et corps est extrêmement bien faite, je vous encourage vraiment à la visiter.

Conclusion – 5 effets de l’alcool sur le corps

Les messages associés à l’alcool sont souvent ceux de la fête et de la convivialité mais il ne faut pas oublier que c’est aussi un produit nocif. Les femmes, du fait de leur constitution, sont encore plus susceptibles de développer une maladie à cause de l’alcool. Pour maintenir une bonne santé physique et mentale, il est important de boire de manière responsable, de limiter sa consommation d’alcool et de rechercher de l’aide si l’on éprouve des difficultés à contrôler sa consommation. Seules des décisions éclairées peuvent garantir un mode de vie sain et équilibré. De la même manière, seule la sobriété peut vous permettre d’annuler tous les effets de l’alcool.

Mémo

Cet article un peu alarmiste peut être contre-productif pour certains. Lister 5 effets de l’alcool sur le corps ne suffit pas pour déclencher l’envie d’arrêter de boire. L’idée n’est pas de « faire peur » mais plutôt de présenter aussi, les avantages qu’il y a à adopter la sobriété : le retour d’une meilleure santé est un argument qui peut jouer dans le désir d’en finir avec l’alcool. En arrêtant de boire vous allez gagner en énergie, retrouver un meilleur sommeil et bien plus que cela encore…

Pour aller plus loin :

Réserver un bilan sobriété pour faire le point sur votre consommation d’alcool

Découvrir le programme de sobriété pour arrêter l’alcool

Quels sont les risques de la consommation d’alcool selon Santé Publique France

Avant de pouvoir arrêter l’alcool, encore faut-il vraiment le vouloir et s’être donné le temps d’y réfléchir en profondeur. Arrêter de boire ne se décide pas sur un coup de tête, ni du jour au lendemain. Cette décision demande du temps, un engagement important et de la bienveillance envers soi-même. Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon des solutions qui existent pour arrêter de boire quand on a connu l’addiction à l’alcool.

Se donner du temps

Comme pour un deuil, arrêter l’alcool est jalonné d’étapes plus ou moins conscientes et pas toujours agréables. Savoir que l’arrêt de l’alcool n’est pas linéaire est primordial avant de se lancer vers la sobriété. Il faut vous donner du temps pour réfléchir à votre désir de sobriété et aux moyens que vous voulez mettre en place pour y arriver. Il faut également du temps pour renoncer à tous les bénéfices secondaires « offerts » par l’alcool. Ces bénéfices ne sont qu’illusions mais pour votre cerveau, ils sont bien réels et il faut parfois du temps pour y renoncer. Je pense par exemple au côté à la fois « rassurant » et anxiolytique que donne l’alcool. En arrêtant de boire, vous allez devoir composer « sans » et ce n’est pas facile. Pour arrêter l’alcool, il faut faire preuve de patience et bienveillance envers soi-même. Prenez également du temps pour élaborer un plan et pour vous préparer aux changements. Il faut aussi anticiper vos réussites à venir et parfois les échecs.

Accepter les « échecs »

Arrêter l’alcool demande du temps mais également beaucoup d’humilité. Les « échecs » font, dans la grande majorité des cas, partie du processus de sobriété. Arrêter de boire demande de la volonté mais pas uniquement. Il faut développer de nombreuses compétences et accepter beaucoup de changements quand on arrête de boire. Accéder à la sobriété est un vrai parcours du combattant. Dans ces conditions, il est tout à fait normal que plusieurs essais soient nécessaires pour réussir à arrêter l’alcool. Gardez à l’esprit que chaque défaite vous rapproche de votre objectif. Chaque échec vous apprend une leçon utile pour la suite. Ne croyez pas que vous n’y arriverez jamais juste parce que vous n’avez pas réussi la première fois, ni même la deuxième…. L’essentiel est de ne pas renoncer à votre objectif. Même si tout ne se passe pas comme prévu (et rien ne se passe jamais comme prévu) dans votre parcours de sobriété, ne renoncez pas. Car, à la fin, croyez-moi, vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire. Vous ne regretterez jamais vos efforts, ils en valent le coup.

En parler à son médecin généraliste

A mon sens, la première porte à pousser quand on veut arrêter l’alcool est celle de son médecin généraliste. Il vous connaît bien et saura vous conseiller en fonction de votre profil. Ce professionnel de santé pourra vous prescrire une cure, un traitement adapté ou vous réorienter vers un autre professionnel de santé selon vos besoins. En outre, il pourra également réaliser un examen complet et demander des analyses sanguines qui permettront de savoir quel est votre état de santé au début de votre sevrage. Ces informations peuvent être à la fois utiles et nécessaires. Si vous n’avez pas de médecin attitré, c’est peut-être le moment pour rencontrer un généraliste et faire le premier pas vers votre sobriété.

Rencontrer un addictologue

Si vous n’avez pas le courage de parler de votre addiction à votre généraliste, justement parce que vous le connaissez trop, vous pouvez vous tourner vers un CSAPA. Les Centres de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie sont présents sur tout le territoire. Vous pouvez les appeler directement et solliciter un premier rendez-vous pour vous faire accompagner. Vous pourrez bénéficier de consultations gratuites dispensées par des professionnels de l’addiction. Ces centres proposent de nombreux outils et solutions en fonction du profil de chaque patient.

Chercher des solutions en ligne

Pour vous aider dans votre démarche de sobriété, n’hésitez pas à faire des recherches. Il existe aujourd’hui de nombreuses ressources en ligne qui peuvent être utiles dans un parcours d’arrêt de l’alcool. Le site Alcool Info Service et son homologue belge Aide Alcool offrent de nombreuses informations pertinentes sur la consommation d’alcool, ses conséquences mais aussi les solutions de sevrage. Vous pouvez aussi écouter des podcasts ou émissions sur le sujet pour en savoir plus sur les addictions et les moyens de s’en sortir. Il n’existe pas une solution miracle pour arrêter de boire, il existe de nombreuses solutions. C’est à vous de trouver celle ou celles qui vous correspondront le mieux. N’oubliez pas que demander de l’aide est une preuve de courage, non de faiblesse.

Envisager de nouvelles solutions

J’ai fondé ABC Sobriété en 2023 grâce à mon passé de dépendante. Quand j’ai voulu arrêter l’alcool, je n’ai pas trouvé de solutions qui me corresponde vraiment. J’ai donc créé le support dont j’aurais rêvé quand j’ai voulu arrêter de boire. Un programme à suivre en ligne, en toute discrétion et en toute autonomie. Ce programme s’adresse aux femmes qui, le plus souvent, boivent en cachette et tardent à demander de l’aide à cause notamment, de la culpabilité. Cette offre en ligne permet de cheminer vers la sobriété en confiance et librement.

En parallèle, je propose aux hommes, comme aux femmes un bilan sobriété qui permet de faire le point sur sa consommation d’alcool sans jugement, ni pression. Je ne suis pas professionnelle de santé, et je ne me positionne pas comme ainsi d’ailleurs. Pour une personne dépendante, pouvoir parler de sa consommation, de ses doutes et de ses peurs à quelqu’un comme moi, qui a vécu un parcours d’addiction peut être une vraie porte ouverte vers le soin. A l’issue du bilan, je propose différentes options à chaque personne accompagnée en fonction de son profil et de ses besoins.

Se rapprocher d’associations

Il existe de nombreuses associations qui accompagnent les personnes qui le souhaitent dans leur parcours de sobriété. Elles sont souvent gérées par d’anciens alcoolodépendants et reposent sur la force du témoignage et du soutien par les pairs. Ainsi les Alcooliques Anonymes sont présents sur une grande partie du territoire et proposent des réunions en présence ou en ligne. L’anonymat est toujours respecté et les membres se soutiennent activement. La Croix Bleue est également très active et offre une approche différente de celle des A.A. Vous pouvez aussi trouver des associations moins connues près de chez vous. Renseignez-vous sur ces associations pour rejoindre celle qui correspondra le mieux à vos attentes.

En conclusion

Si vous avez envie d’arrêter de boire et que vous ne savez pas comment vous y prendre, offrez-vous du temps pour y réfléchir et élaborer un plan. Il existe de nombreuses solutions pour arrêter l’alcool mais c’est votre implication qui fera toute la différence. Les solutions miracles n’existent pas mais tout est possible si vous êtes acteur ou actrice du changement que vous souhaitez pour vous. Ne négligez aucune piste : thérapie, cure, traitements, programme, soins (…) et apprenez petit à petit à vous faire confiance.
L’alcool vous a trompé pendant des années, reprenez confiance en vos capacités à faire les bons choix pour vous. Penser à arrêter l’alcool est le premier pas vers la liberté retrouvée. Alors restez en mouvement et osez avancer vers votre sobriété.

Si, à la lecture de cet article, vous pensez que j’ai oublié des idées ou des pistes de réflexion, n’hésitez pas à me contacter pour compléter mon propos : laurence@abcsobriete.fr. Je suis ouverte à toutes les suggestions sur le sujet.

Prenez soin de vous ?