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ABC Sobriété

La méthode pour en finir avec la culpabilité.

L’alcool fait partie du paysage quotidien des français. Qu’il s’agisse de célébrer des occasions spéciales, de se détendre après une longue journée de travail ou simplement de socialiser entre amis, l’alcool est omniprésent. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de comprendre ses effets sur le corps pour prendre des décisions éclairées concernant sa consommation. Dans cet article, nous explorerons 5 effets de l’alcool sur le corps et leur impact sur la santé physique et mentale.

1. Effets immédiats de l’alcool sur le corps

Dès la première gorgée, l’alcool commence à exercer ses effets sur le corps. Il est rapidement absorbé dans la circulation sanguine, affectant le système nerveux central et provoquant une sensation de détente et de désinhibition. Cependant, à mesure que la consommation d’alcool augmente, ses effets peuvent devenir plus prononcés, entraînant des problèmes tels que la perte de coordination, la vision floue et la désorientation. On l’oublie souvent mais l’alcool est un produit psychoactif qui a des effets immédiats sur le cerveau mais également des effets à long terme même en cas de faible consommation

2. Impact sur le foie

Le foie est l’organe principal responsable de la décomposition de l’alcool dans le corps. C’est aussi l’organe le plus sensible aux effets de ce produit. Lorsque nous buvons, le foie travaille dur pour métaboliser l’alcool en substance non toxique. Une consommation excessive peut entraîner une surcharge du foie qui peut générer des dommages hépatiques graves, tels que la stéatose hépatique, l’hépatite et la cirrhose. La toxicité de l’alcool pour le foie est responsable de nombreuses maladies mais aussi de décès évitables. Heureusement, dans la majeure partie des cas, arrêter l’alcool pendant plusieurs mois permet au foie de guérir et de revenir à la normale.

3. Effets sur le système cardiovasculaire

Boire un verre de vin par jour (ou deux) n’est pas bon pour la santé. Les études ayant suggéré que le vin rouge en petite quantité pouvait avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire sont fausses. La consommation d’alcool peut en réalité augmenter le risque de problèmes cardiaques. L’alcool, en augmentant la pression artérielle, peut provoquer des arythmies cardiaques et contribuer au développement de maladies cardiovasculaires telles que l’athérosclérose. Pour prendre soin de son cœur, rien de tel que la sobriété. On oublie donc le fameux « French paradox » qui voudrait nous faire croire que l’alcool est bon pour la santé.

4. Impacts sur le cerveau et la santé mentale

L’alcool affecte également le cerveau, perturbant les fonctions cognitives et altérant la capacité de penser clairement. Une consommation excessive peut entraîner des troubles de la mémoire, des changements d’humeur, des problèmes de sommeil et même des troubles tels que la dépression et l’anxiété. De plus, l’alcoolisme chronique peut entraîner des lésions cérébrales permanentes. Si vous ressentez les signes annonciateurs d’une maladie liée à l’alcool, il est certainement temps d’en parler à votre médecin généraliste. Enfin, n’oublions pas que l’alcool favorise les prises de risque (au volant, en cas de conflit, consentement…). Arrêter de boire permet de protéger sa santé physique et mentale mais aussi son intégrité morale dans certains cas.

5. Risques pour la santé à long terme

La consommation chronique et excessive d’alcool est associée à un risque accru de développer diverses maladies chroniques, notamment le cancer (du foie, du sein, de l’œsophage et du côlon), les maladies du foie, les troubles gastro-intestinaux, les problèmes neurologiques et les troubles mentaux. Pour mieux comprendre les effets de l’alcool sur le corps, je vous invite à découvrir la carte interactive créée par Alcohol Change UK. Il vous suffit de cliquer sur une partie du corps pour découvrir ensuite, en détails, de quelle manière l’alcool détériore l’organe concerné. Le site est en anglais mais vous pouvez traduire le contenu. Cette page alcool et corps est extrêmement bien faite, je vous encourage vraiment à la visiter.

Conclusion – 5 effets de l’alcool sur le corps

Les messages associés à l’alcool sont souvent ceux de la fête et de la convivialité mais il ne faut pas oublier que c’est aussi un produit nocif. Les femmes, du fait de leur constitution, sont encore plus susceptibles de développer une maladie à cause de l’alcool. Pour maintenir une bonne santé physique et mentale, il est important de boire de manière responsable, de limiter sa consommation d’alcool et de rechercher de l’aide si l’on éprouve des difficultés à contrôler sa consommation. Seules des décisions éclairées peuvent garantir un mode de vie sain et équilibré. De la même manière, seule la sobriété peut vous permettre d’annuler tous les effets de l’alcool.

Mémo

Cet article un peu alarmiste peut être contre-productif pour certains. Lister 5 effets de l’alcool sur le corps ne suffit pas pour déclencher l’envie d’arrêter de boire. L’idée n’est pas de « faire peur » mais plutôt de présenter aussi, les avantages qu’il y a à adopter la sobriété : le retour d’une meilleure santé est un argument qui peut jouer dans le désir d’en finir avec l’alcool. En arrêtant de boire vous allez gagner en énergie, retrouver un meilleur sommeil et bien plus que cela encore…

Pour aller plus loin :

Réserver un bilan sobriété pour faire le point sur votre consommation d’alcool

Découvrir le programme de sobriété pour arrêter l’alcool

Quels sont les risques de la consommation d’alcool selon Santé Publique France

J’ai été dépendante à l’alcool pendant plus de vingt ans. M’imaginer sobre était tout simplement impossible pour moi. Pourtant, après de nombreux essais et « échecs », j’ai réussi à arrêter de boire. Je l’ai vécu comme une grande fierté. Cependant, j’aurais eu besoin de conseils pour mieux vivre ma nouvelle vie sans alcool. Arrêter de boire, est une chose mais réapprendre à vivre autrement en est une autre. Voilà pourquoi je vous propose aujourd’hui cet article sous forme de guide pratique : comment se reconstruire après une dépendance à l’alcool.

Se donner du temps

Arrêter de boire demande du temps et de la patience. La reconstruction après l’arrêt de l’alcool prend plusieurs mois, voire plus selon les cas. Pendant des années, vous avez été conditionné par l’alcool et la dépendance, fonctionnant d’une certaine manière. Après avoir arrêté de boire, vos habitudes, vos fonctionnements et votre personnalité vont changer. C’est normal et positif. Pourtant, comme tout changement, votre sobriété peut s’accompagner de doutes et de tensions. En avoir conscience vous aidera à accepter cette période de transition et à ne pas vouloir brûler les étapes trop vite. Prenez le temps d’apprivoiser la nouvelle personne que vous devenez et laissez aussi le temps à votre entourage de s’y habituer. Cette période peut s’avérer beaucoup plus délicate que vous ne l’auriez pensé. Ne vous laissez pas déstabiliser par cette évolution. Même positive, elle peut être perturbante.

Offrez-vous du temps, de la bienveillance et continuez de célébrer votre sobriété au quotidien.

Prendre soin de son corps pour se reconstruire après l’alcool

Des années de dépendance entraînent immanquablement des conséquences physiques. Outre le fait que vous avez peut-être négligé votre corps pendant longtemps, celui-ci a besoin d’une attention particulière maintenant que vous êtes sobre. Prenez du temps pour votre corps et apprenez à prendre soin de lui. Vous pouvez, par exemple, faire appel à un esthéticienne, ou même mieux, une socio-esthéticienne pour vous réconcilier avec votre corps si vous en ressentez le besoin. Le yoga peut être un allié de taille pour réapprendre à écouter votre corps. N’hésitez pas à chercher un cours proche de chez vous. En général, il est possible de s’inscrire à n’importe quel moment de l’année. Vous pouvez aussi vous aider grâce à des de vidéos ou des conseils en ligne. Certains sophrologue sont également spécialisés en suivi des addictions, c’est une piste intéressante pour votre rétablissement si vous en ressentez le besoin.

Guide se reconstruire après l'alcool

Apprendre à se connaître

Après avoir traversé le tumulte de la dépendance, se comprendre devient une quête essentielle. Apprendre à se connaître après une période de dépendance est une nécessité profonde. En explorant vos forces et vos faiblesses, vous pourrez mieux comprendre les déclencheurs qui ont conduit à la dépendance. Cette connaissance vous permettra de développer des stratégies pour surmonter les déclencheurs. L’introspection permet de reconstruire son identité avec honnêteté et compassion, en vous éloignant des schémas destructeurs du passé. Apprendre à se connaître, c’est aussi devenir plus résilient face aux défis. Se connaître devient alors non seulement un chemin vers la sobriété durable mais aussi une source de force et de progression dans tous les aspects de la vie. Là encore, prenez le temps d’apprendre à vous connaître, posez-vous un maximum de questions et essayez d’y répondre pour mieux vous découvrir.

Apprivoiser ses émotions

Se reconstruire après avoir connu l’alcool demande du temps et du courage. La dépendance peut cacher un trouble dépressif ou un trouble anxieux. Avoir arrêté de boire est une excellente chose mais peut aussi mettre en évidence une fragilité persistante. Le comprendre et en avoir conscience vous permettra de mettre en place les soins nécessaires. Si vous n’avez pas bénéficié d’un accompagnement personnalisé pendant votre sevrage, il n’est pas trop tard pour vous faire aider en fonction de vos besoins. Il est important d’y penser car l’arrêt de l’alcool va vous permettre de vous reconnecter à vos émotions profondes ce qui n’est pas toujours facile à vivre au quotidien. Pour vous aider, vous pouvez retrouver de nombreuses informations et ressources sur le site Psycom. Pour se reconstruire, il est important d’apprivoiser ses émotions et de mieux les connaître afin d’éviter de se sentir submergé en cas de difficultés imprévues.


Rester vigilant pour se reconstruire après l’alcool

Demander de l’aide n’est pas une forme de faiblesse mais, au contraire, une preuve de courage

Si cette période de reconstruction après la dépendance s’avère trop difficile, ne renoncez pas. Vous pouvez demander de l’aide à votre médecin ou à l’équipe qui vous a aidé à arrêter de boire. Vous pouvez aussi rejoindre un groupe de parole et pourquoi pas vous mettre à tenir un journal. L’écriture permet de canaliser et d’exprimer les émotions générées par des périodes particulières. Écrire peut contribuer à renforcer votre résilience en vous aidant à élaborer des stratégies pour faire face aux défis de la récupération. En ce qui me concerne, j’ai tenu un journal pendant la première année de ma sobriété. J’avais arrêté au bout de 12 mois en pensant ne plus avoir besoin de l’écriture mais j’y suis finalement revenu. Tenir un journal fait désormais partie de mon quotidien. Je recommande vivement l’écriture comme soutien pour se reconstruire après l’alcool.

Connaître ses besoins

Cultiver une bonne santé physique et mentale est essentiel pour se reconstruire après l’alcool. Prendre soin de soi permettra de maintenir la sobriété sur le long terme. Pour cela il est impératif que vous connaissiez vos propres besoins pour vous sentir bien. Il est tout aussi important de faire en sorte de ne pas les négliger. Je vous partage la liste de mes besoins à titre d’exemple. A vous de chercher ce que vous pourriez mettre dans votre liste pour être « bien » et ne pas vous mettre en danger de rechute. Bien sûr, certains points peuvent être commun à votre liste et à la mienne. Le tout est de ne pas perdre de vue vos « essentiels » une fois que vous les aurez identifiés :

  • Marcher régulièrement en pleine nature
  • Écrire
  • Pouvoir m’isoler et être seule régulièrement
  • Ne pas me surmener
  • Passer du temps avec les gens que j’aime
  • Dormir suffisamment
  • Cuisiner et manger le moins de produits transformés
  • Relire mon carnet de sobriété
  • Lire, écouter de la musique, rêver, faire des projets…

Guide pratique : comment se reconstruire après l’alcool ?

Le plus important pour se reconstruire après une dépendance est de se laisser du temps. Du temps pour se re-connaître et s’adapter aux changements. Il faut aussi du temps pour prendre soin de sa santé mentale et de son corps. Du temps pour mieux connaître ses émotions. De mon côté si j’avais bien compris qu’il fallait du temps pour réussir à arrêter de boire, je n’avais pas anticipé le temps qu’il faudrait pour m’habituer à ma nouvelle vie sans alcool. La sobriété est un cadeau précieux, mais toutes les étapes, même après le sevrage, ne sont pas linéaires ni faciles.

Pour aller plus loin :

Marcher pour rester sobre

Comment se remettre au sport ?

La consolidation, apprentissage de la vie sans alcool

Avant de pouvoir arrêter l’alcool, encore faut-il vraiment le vouloir et s’être donné le temps d’y réfléchir en profondeur. Arrêter de boire ne se décide pas sur un coup de tête, ni du jour au lendemain. Cette décision demande du temps, un engagement important et de la bienveillance envers soi-même. Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon des solutions qui existent pour arrêter de boire quand on a connu l’addiction à l’alcool.

Se donner du temps

Comme pour un deuil, arrêter l’alcool est jalonné d’étapes plus ou moins conscientes et pas toujours agréables. Savoir que l’arrêt de l’alcool n’est pas linéaire est primordial avant de se lancer vers la sobriété. Il faut vous donner du temps pour réfléchir à votre désir de sobriété et aux moyens que vous voulez mettre en place pour y arriver. Il faut également du temps pour renoncer à tous les bénéfices secondaires « offerts » par l’alcool. Ces bénéfices ne sont qu’illusions mais pour votre cerveau, ils sont bien réels et il faut parfois du temps pour y renoncer. Je pense par exemple au côté à la fois « rassurant » et anxiolytique que donne l’alcool. En arrêtant de boire, vous allez devoir composer « sans » et ce n’est pas facile. Pour arrêter l’alcool, il faut faire preuve de patience et bienveillance envers soi-même. Prenez également du temps pour élaborer un plan et pour vous préparer aux changements. Il faut aussi anticiper vos réussites à venir et parfois les échecs.

Accepter les « échecs »

Arrêter l’alcool demande du temps mais également beaucoup d’humilité. Les « échecs » font, dans la grande majorité des cas, partie du processus de sobriété. Arrêter de boire demande de la volonté mais pas uniquement. Il faut développer de nombreuses compétences et accepter beaucoup de changements quand on arrête de boire. Accéder à la sobriété est un vrai parcours du combattant. Dans ces conditions, il est tout à fait normal que plusieurs essais soient nécessaires pour réussir à arrêter l’alcool. Gardez à l’esprit que chaque défaite vous rapproche de votre objectif. Chaque échec vous apprend une leçon utile pour la suite. Ne croyez pas que vous n’y arriverez jamais juste parce que vous n’avez pas réussi la première fois, ni même la deuxième…. L’essentiel est de ne pas renoncer à votre objectif. Même si tout ne se passe pas comme prévu (et rien ne se passe jamais comme prévu) dans votre parcours de sobriété, ne renoncez pas. Car, à la fin, croyez-moi, vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire. Vous ne regretterez jamais vos efforts, ils en valent le coup.

En parler à son médecin généraliste

A mon sens, la première porte à pousser quand on veut arrêter l’alcool est celle de son médecin généraliste. Il vous connaît bien et saura vous conseiller en fonction de votre profil. Ce professionnel de santé pourra vous prescrire une cure, un traitement adapté ou vous réorienter vers un autre professionnel de santé selon vos besoins. En outre, il pourra également réaliser un examen complet et demander des analyses sanguines qui permettront de savoir quel est votre état de santé au début de votre sevrage. Ces informations peuvent être à la fois utiles et nécessaires. Si vous n’avez pas de médecin attitré, c’est peut-être le moment pour rencontrer un généraliste et faire le premier pas vers votre sobriété.

Rencontrer un addictologue

Si vous n’avez pas le courage de parler de votre addiction à votre généraliste, justement parce que vous le connaissez trop, vous pouvez vous tourner vers un CSAPA. Les Centres de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie sont présents sur tout le territoire. Vous pouvez les appeler directement et solliciter un premier rendez-vous pour vous faire accompagner. Vous pourrez bénéficier de consultations gratuites dispensées par des professionnels de l’addiction. Ces centres proposent de nombreux outils et solutions en fonction du profil de chaque patient.

Chercher des solutions en ligne

Pour vous aider dans votre démarche de sobriété, n’hésitez pas à faire des recherches. Il existe aujourd’hui de nombreuses ressources en ligne qui peuvent être utiles dans un parcours d’arrêt de l’alcool. Le site Alcool Info Service et son homologue belge Aide Alcool offrent de nombreuses informations pertinentes sur la consommation d’alcool, ses conséquences mais aussi les solutions de sevrage. Vous pouvez aussi écouter des podcasts ou émissions sur le sujet pour en savoir plus sur les addictions et les moyens de s’en sortir. Il n’existe pas une solution miracle pour arrêter de boire, il existe de nombreuses solutions. C’est à vous de trouver celle ou celles qui vous correspondront le mieux. N’oubliez pas que demander de l’aide est une preuve de courage, non de faiblesse.

Envisager de nouvelles solutions

J’ai fondé ABC Sobriété en 2023 grâce à mon passé de dépendante. Quand j’ai voulu arrêter l’alcool, je n’ai pas trouvé de solutions qui me corresponde vraiment. J’ai donc créé le support dont j’aurais rêvé quand j’ai voulu arrêter de boire. Un programme à suivre en ligne, en toute discrétion et en toute autonomie. Ce programme s’adresse aux femmes qui, le plus souvent, boivent en cachette et tardent à demander de l’aide à cause notamment, de la culpabilité. Cette offre en ligne permet de cheminer vers la sobriété en confiance et librement.

En parallèle, je propose aux hommes, comme aux femmes un bilan sobriété qui permet de faire le point sur sa consommation d’alcool sans jugement, ni pression. Je ne suis pas professionnelle de santé, et je ne me positionne pas comme ainsi d’ailleurs. Pour une personne dépendante, pouvoir parler de sa consommation, de ses doutes et de ses peurs à quelqu’un comme moi, qui a vécu un parcours d’addiction peut être une vraie porte ouverte vers le soin. A l’issue du bilan, je propose différentes options à chaque personne accompagnée en fonction de son profil et de ses besoins.

Se rapprocher d’associations

Il existe de nombreuses associations qui accompagnent les personnes qui le souhaitent dans leur parcours de sobriété. Elles sont souvent gérées par d’anciens alcoolodépendants et reposent sur la force du témoignage et du soutien par les pairs. Ainsi les Alcooliques Anonymes sont présents sur une grande partie du territoire et proposent des réunions en présence ou en ligne. L’anonymat est toujours respecté et les membres se soutiennent activement. La Croix Bleue est également très active et offre une approche différente de celle des A.A. Vous pouvez aussi trouver des associations moins connues près de chez vous. Renseignez-vous sur ces associations pour rejoindre celle qui correspondra le mieux à vos attentes.

En conclusion

Si vous avez envie d’arrêter de boire et que vous ne savez pas comment vous y prendre, offrez-vous du temps pour y réfléchir et élaborer un plan. Il existe de nombreuses solutions pour arrêter l’alcool mais c’est votre implication qui fera toute la différence. Les solutions miracles n’existent pas mais tout est possible si vous êtes acteur ou actrice du changement que vous souhaitez pour vous. Ne négligez aucune piste : thérapie, cure, traitements, programme, soins (…) et apprenez petit à petit à vous faire confiance.
L’alcool vous a trompé pendant des années, reprenez confiance en vos capacités à faire les bons choix pour vous. Penser à arrêter l’alcool est le premier pas vers la liberté retrouvée. Alors restez en mouvement et osez avancer vers votre sobriété.

Si, à la lecture de cet article, vous pensez que j’ai oublié des idées ou des pistes de réflexion, n’hésitez pas à me contacter pour compléter mon propos : laurence@abcsobriete.fr. Je suis ouverte à toutes les suggestions sur le sujet.

Prenez soin de vous ?

Depuis que le Dry January existe, nous connaissons tous, ou presque, les bienfaits d’une vie sans alcool.
Un meilleur sommeil, plus d’énergie et une plus belle peau sont les avantages de la sobriété les plus souvent cités. Il existe d’autres bénéfices à arrêter de boire, souvent plus méconnus et pourtant aussi importants en matière d’équilibre global.

Un vrai gain « d’espace mental »

Vie sans alcool

Le plus difficile, lorsqu’on est dépendant, c’est le temps et l’énergie consacrés à une perpétuelle négociation avec soi-même. J’appelle « négociation » ces moments où l’on pense à l’alcool, puis on se demande quand on commencera à boire, combien de verres… Ces pensées surviennent souvent très tôt dans la journée, et les résolutions évoluent à mesure que les heures passent. Une personne dépendante peut ainsi réfléchir à l’alcool, à sa consommation, à son envie de ne pas boire, puis à celle de boire, des dizaines de fois dans la journée. Ces pensées répétitives deviennent des parasites, perturbant à la fois le travail, les moments de repos, et les événements festifs, finissant par gâcher le quotidien. Le temps passé à négocier avec soi-même, dans le silence de son esprit, est presque toujours synonyme de souffrance et d’angoisse. Renoncer à l’alcool, c’est avant tout retrouver une sérénité perdue depuis longtemps. Il faut surmonter les premières semaines du sevrage pour redécouvrir cette légèreté d’esprit qui nous a tant manqué. Mais une fois ces difficultés dépassées, quel soulagement de ne plus être envahi par ces pensées incessantes et ingérables. C’est, selon moi, le plus grand bénéfice d’une vie sans alcool.

Le retour de la créativité

Une fois la sérénité retrouvée et l’espace mental libéré, l’une des plus grande joie est de gagner en créativité. Une vraie et belle créativité, remplie d’idées inédites et insoupçonnées durant la période de dépendance. Être sobre permet de s’ouvrir à de nouvelles expériences et de nouvelles façons de penser, ce qui favorise la créativité. On a, à tort, l’image de grands artistes à qui l’alcool permet de créer des œuvres incroyables. C’est donner un pouvoir imaginaire à l’alcool car ces mêmes artistes auraient certainement créé des œuvres encore plus exceptionnelles sans les effets délétères de l’alcool. La surconsommation engendre des incertitudes, des angoisses et une confusion mentale, mais elle ne favorise pas l’émergence de pensées harmonieuses et positives. La sobriété, elle, permet de gagner en créativité et de retrouver le plaisir d’imaginer et de concrétiser de belles choses.

Créativité sobriété

La fin de la culpabilité

Le plus lourd des fardeaux à porter quand on boit est sans doute celui de la culpabilité. Culpabilité de ne pas réussir à vivre sans alcool mais aussi à ne pas être capable d’arrêter de boire. Il y a la honte de se sentir fragile voire instable. Pourquoi ai-je besoin de boire pour « y arriver » alors que les autres ont l’air de s’en sortir sans problème ? Pourquoi n’ai-je pas assez de volonté pour réussir à arrêter de boire ? La liste des questions que l’on se pose et de jugements portés sur soi-même est très longue quand on fait face à la dépendance. Si la société nous juge sévèrement, inutile de vous dire que nous nous jugeons encore plus sévèrement. De mon côté j’avais un regard terrible sur moi-même, sur mes faiblesses et sur mes soit-disant lacunes. Quand je buvais, je me détestais et j’avais honte de moi. Réussir à arrêter de boire m’a permis de me réconcilier avec moi-même et de ne plus vivre avec cette culpabilité qui m’étouffait littéralement. Arrêter l’alcool c’est à nouveau respirer profondément et être en capacité de s’aimer et d’aimer la vie qui nous entoure.

Plus d’humour

Quand on commence à boire, on imagine toujours que l’alcool va nous rendre plus drôle. D’ailleurs, la société voit les personnes sobres comme ennuyeuses et pas tellement amusantes. Ce qui est bien évidement complètement faux. Si l’alcool peut « décoincer » certaines personnes en début de soirée, inutile de vous dire qu’au-delà de quelques verres, il perd cette qualité au profit de nombreux défauts. Quoi qu’il en soit, dépendance et alcoolisme riment rarement avec joie de vivre et légèreté. Les consommations excessives entraînent souvent des pensées négatives et un comportement défensif. En outre, la culpabilité prend un telle place au quotidien, qu’elle laisse rarement de l’espace pour la gaîté. Arrêter de boire permet de gagner en bien-être et de laisser plus d’espace pour la joie et l’humour. Être sobre offre aussi la possibilité de mieux s’assumer et de pouvoir participer à des conversations gaies sans appréhension. C’est le retour de la joie authentique, sans artifices ni mensonges. Et cela aussi, je peux vous l’assurer, c’est un des réels bienfaits de la vie sans alcool.

En conclusion :

Bienfaits vie sans alcool

Arrêter de boire est bien évidement source de bienfaits pour la santé physique même si je ne l’ai pas abordé dans cet article. Mais bien au-delà du corps, c’est surtout l’état d’esprit dans son entièreté qui va se modifier pour s’ouvrir à de nouveaux possibles. Arrêter de boire, c’est se donner l’occasion de recommencer à vivre en toute liberté, autonomie et avec fierté. Être sobre c’est être capable de faire face aux moments difficiles de la vie sans alcool mais surtout de pouvoir, enfin, profiter des bons moments sans honte ni culpabilité. Je n’ai jamais regretté d’avoir arrêté de boire, vous pouvez me croire. Si vous vous posez des questions sur votre consommation, n’hésitez pas à chercher des réponses. Prenez soin de vous.

Laurence Van Accoleyen

La communication est puissante. Les mots que nous utilisons peuvent influencer notre entourage de manière significative. Dans une société où les occasions de boire abondent et où la consommation d’alcool est souvent glorifiée, il est impératif de remettre en question les incitations à boire. La convivialité et la détente sont souvent associées à la consommation d’alcool, il est devenu crucial d’examiner de plus près les implications de cette culture omniprésente. Découvrez dans cet article les 5 phrases à bannir pour ne plus inciter son entourage à boire. Il est temps de faire bouger les lignes et de promouvoir une culture où la pression sociale liée à l’alcool diminue. Ensemble nous avons le pouvoir de faire évoluer les mentalités.

Pour chaque phrase, je vous propose en rose, une autre possibilité de réaction quand votre interlocuteur refuse de l’alcool.

Allez, juste un verre alors !

Si votre interlocuteur refuse un verre d’alcool, il a une bonne raison pour le faire.

Qu’il s’agisse de raisons de santé, de problèmes liés à l’addiction ou ou simplement par convictions personnelles ou religieuses, respectez son choix et n’insistez pas.

Vous ne connaissez pas forcément le passé de la personne qui partage un moment avec vous. Juste un verre pour une personne qui prend un traitement peut entraîner des problèmes importants. Juste un verre pour un ancien alcoolique peut également avoir des conséquences dramatiques.

Des 5 phrases à bannir si vous ne deviez en retenir qu’une, ce doit être celle-ci. Vraiment.

A la place : Tu ne bois pas ? Bonne idée, je vais me passer d’alcool aussi pour t’accompagner.

Tu ne bois pas ? Tu es malade ou quoi ?

Actuellement en France, le seul motif socialement accepté pour refuser un verre d’alcool semble être la maladie ou la grossesse.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons légitimes de choisir de ne pas consommer d’alcool.

Personne ne devrait avoir à se justifier de ne pas boire.

Vous n’allez pas insister auprès de quelqu’un qui refuserait un café. Pourquoi le faire avec un verre d’alcool ?

Apprendre à respecter les choix de chacun en matière de consommation d’alcool est primordial.

A la place : Tu ne bois pas, as-tu envie de parler de ce choix avec moi ou pas ?

Tu ne bois jamais ? Tu ne dois pas être drôle

L’alcool peut désinhiber et favoriser les conversations. Cependant, êtes-vous vraiment sûr(e) de rester amusant(e) au-delà de quelques verres ?

N’est-il pas possible d’être plaisant, fantasque ou original sans alcool ? La réponse est oui, et heureusement d’ailleurs.

L’alcool n’a pas le pouvoir de rendre plus drôle. L’alcool ne rend pas plus sexy non plus. C’est à chacun de nous de connaître nos atouts et de nous en servir. Et pour cela, il n’y a pas besoin d’avoir recours à un ou plusieurs verres pour se sentir soi-même, au contraire.

Si vous avez choisi de boire, choisissez aussi de ne pas culpabiliser les personnes qui préfèrent rester sobre. Chacun ses choix, n’imposez pas les vôtres.

A la place : Comme je t’envie, moi aussi j’aimerais être capable de me passer d’alcool.

Tu ne bois pas ? Mais qu’est-ce que tu dois être chiant(e)

Dans l’inconscient collectif, les personnes sobres sont souvent perçues comme rabat-joie ou hygiénistes.

Cette idée reçue est encore largement ancrée aujourd’hui.

A l’inverse, est-ce que les personnes qui consomment de l’alcool sont toutes intéressantes et divertissantes ? La réponse est non.

Consommer de l’alcool – ou pas – ne détermine pas votre personnalité, vos aptitudes ou vos défauts.

C’est votre capacité à vous assumer qui définit la personne que vous être avec les autres, pas l’alcool consommé.

A la place : J’ai l’impression que l’alcool me donne confiance en moi, je devrais peut-être, moi aussi, essayer de m’en passer pour voir.

Oui mais tu comprends, moi je suis un bon-vivant

Est-ce indispensable de boire de l’alcool pour profiter de la vie et de ses plaisirs ? Là encore la réponse est non.

La définition du bonheur et les moyens pour y parvenir varient d’une personne à l’autre. Ces différences font la richesse et la variété de notre monde. Se passer d’un verre de vin (et non s’en priver), n’empêche pas d’aimer la vie et de la célébrer chaque jour.

Choisir de ne pas boire ne veut pas dire que vous n’aimez pas vous faire plaisir. Vos choix vous poussent juste vers des plaisirs autres que ceux liés à l’alcool, c’est tout.

Oui, il est possible d’être à la fois, sobre, heureux et épanoui(e).

A la place : Bravo, c’est un choix courageux de se passer d’alcool dans une société qui pousse à la consommation.

5 phrases à bannir et à retenir

Le respect des choix individuels est une pierre angulaire de toute société harmonieuse et équitable. Reconnaître et respecter les décisions prises par chaque individu, qu’elles concernent leur mode de vie, ou leurs aspirations, est fondamental pour promouvoir l’autonomie et le bien-être collectif. En respectant les choix de nos interlocuteurs, nous favorisons un environnement où la tolérance et la compréhension mutuelle prospèrent, permettant à chacun de s’épanouir pleinement dans sa propre identité et dans le respect de celle des autres.

De mon côté, je ne bois plus car j’étais dépendante à l’alcool : ma consommation était vraiment problématique et source de souffrance. J’ai fait le choix, pour mon équilibre et mon bien-être, de ne plus boire d’alcool du tout. J’accompagne les personnes qui le souhaitent à arrêter de boire. Pour autant, une grande partie de mon entourage boit de l’alcool et je respecte sans aucun problème leurs choix de vie et de consommation. Nous n’avons pas tous le même parcours et le même vécu avec l’alcool. Il n’y a pas à imposer ses choix, ni en incitant à la consommation, ni en obligeant la sobriété.

Que diriez-vous de changer les règles en respectant les choix de chacun en matière de consommation, sans encourager, sans forcer et sans porter de jugement ?

En modifiant notre langage et en adoptant des attitudes plus respectueuses des choix individuels, nous pouvons contribuer à une culture où la consommation d’alcool n’est pas la norme incontestée. Encourageons des modes de vie plus sains, où le respect des choix personnels prime sur la pression sociale.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez également lire les deux articles ci-dessous pour aller plus loin sur le sujet :

Si vous avez besoin de faire le point sur votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à réserver un bilan sobriété.

Le mois de janvier est souvent synonyme de résolutions et de nouveaux départs. Vous avez choisi de ne pas boire pendant un mois mais vous ne savez pas comment gérer l’après Dry January. Ce mois de sobriété a peut-être été une expérience très positive pour vous. A moins que vous n’ayez été confronté(e) à vos propres limites plus vite que prévu. Quoi qu’il en soit, une fois le mois terminé, il est important de réfléchir à la manière de maintenir ou de retrouver des habitudes positives. Je vous propose quelques conseils pratiques pour gérer l’après Dry January avec sérénité.

Célébrez vos réussites

Tout d’abord, félicitez-vous d’avoir tenté le défi du Dry January. Que vous ayez réussi ou non, vous aviez déjà l’envie d’essayer, c’est un bon début. Prenez le temps de célébrer les bénéfices ressentis, que ce soit un meilleur sommeil, plus de confiance en vous ou simplement une peau plus radieuse. Reconnaître vos efforts et célébrer vos réussites, même petites, renforcera votre motivation pour maintenir ou retrouver un mode de vie sain. N’oubliez pas d’être bienveillant(e) avec vous-même sans vous juger trop sévèrement. Si vous n’avez pas réussi votre défi cette fois, cela ne veut pas dire que vous n’y arriverez jamais. L’essentiel est de ne pas perdre l’envie d’essayer.

Les questions de l’après Dry January

Vous aviez certainement réfléchi à des stratégies et à la façon dont vous vouliez appréhender votre défi de janvier. Il faut faire la même chose pour la suite. Voilà une petite liste de questions à se poser pour savoir où vous en êtes avec l’alcool après le Dry January :

  • Ai-je réussi mon Dry January ?
    • Si oui, est-ce que je sais définir ce qui a permis ma réussite ?
    • Si non, suis-je en mesure d’analyser les raisons de cet « échec » ?
  • Quels sont les bénéfices que je peux tirer de cette expérience ?
  • Est-ce que j’avais juste envie de faire une pause avec l’alcool ou d’arrêter définitivement ?
  • Qu’est-ce que je veux faire maintenant ?
    • Reprendre la même consommation qu’avant ?
    • Continuer de boire en réduisant mes quantités ?
    • Arrêter définitivement l’alcool ?
    • Encore autre chose ?
  • Est-ce que cette période m’a permis de prendre conscience d’un problème d’addiction ?
  • Ai-je envie de changer en profondeur ?
  • Ai-je besoin d’aide pour y arriver ?
  • Est-ce que j’ai envie de me poser encore d’autres questions sur ma relation à l’alcool ?
    • Si oui, vous pouvez ajouter vos propres questions à cette liste.

N’hésitez pas à prendre une feuille et à écrire vos questions/réponses pour les relire plus tard. Le chemin de la sobriété peut être long mais vous verrez, il est toujours positif de relire les étapes traversées pour y arriver. Et n’oubliez pas que chaque « échec » est en réalité un pas supplémentaire vers votre objectif final. Vos tentatives « ratées » sont autant d’avancées vers votre réussite.

Établissez des objectifs à long terme

Réfléchissez aux changements positifs expérimentés pendant le Dry January et fixez-vous des objectifs précis pour la suite. Cela peut être la réduction ou l’arrêt de votre consommation d’alcool de manière durable. Vous pouvez aussi envisager d’y ajouter l’engagement dans une routine d’exercice régulière. Avoir des objectifs clairs vous aidera à rester concentré(e) sur vos aspirations à long terme. N’oubliez pas que l’activité physique, même sans être un grand sportif, peut être d’une grande aide au quotidien pour maintenir vos objectifs de sobriété. Là encore, n’hésitez pas à écrire vos objectifs sur un papier ou mieux, sur un carnet que vous conserverez et relirez régulièrement.

Passez au sans alcool

Une partie du succès de l’après Dry January consiste à trouver des alternatives sans alcool qui vous feront plaisir. Soyez curieux et curieuse et expérimentez de nouvelles saveurs. Découvrez une variété de mocktails originaux, pour remplacer vos habitudes de consommation d’alcool. Trouver des boissons sans alcool qui vous plaisent vous permettra de maintenir une expérience sociale positive tout en prenant soin de votre santé. Depuis quelques mois l’offre autour du sans alcool explose, n’hésitez pas à chercher et goûter de nouvelles boissons. En revanche, je ne recommande pas les vins désalcoolisés et les bières sans alcool qui peuvent tromper votre cerveau et vous ramener doucement vers l’alcool. A mon sens, l’offre de jus, boissons fraîches (…) est suffisamment attrayante pour ne pas avoir à se tourner vers ces substituts.

Faites vos propres choix

La clé pour maintenir un mode de vie équilibré après le Dry January est la conscience de vos choix. Soyez attentif et attentives à vos habitudes de consommation d’alcool et identifiez les déclencheurs potentiels qui pourraient vous inciter à boire plus que prévu. La pleine conscience peut vous aider à prendre des décisions éclairées et à éviter les comportements indésirables. Quoi qu’il en soit, soyez honnête avec vous-même et définissez très clairement vos objectifs de consommation. Si vous voulez complètement arrêter de boire mais que cela vous semble insurmontable, commencez par diminuer voter consommation doucement. N’hésitez pas à demander de l’aide si besoin. Vous pouvez faire appel à votre médecin à un CSAPA proche de chez vous, aux alcooliques anonymes ou réserver un bilan sobriété pour y voir plus clair. Demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse mais au contraire une preuve de courage.

Créez un groupe de sobriété

Vous l’avez certainement senti, le succès du Dry January repose sur le fait de se sentir soutenu(e) pendant un mois. Continuez l’expérience en partageant votre engagement avec des amis, de la famille ou des collègues. Rejoignez des groupes en ligne ou des communautés locales axées sobriété pour rester connecté(e) à d’autres personnes partageant les mêmes objectifs. Vous pouvez aussi rejoindre le groupe belge Tournée minérale pour être soutenu(e) dans vos efforts en février.

L’après Dry January

Le mois de janvier peut être un point de départ puissant pour des changements de mode de vie positifs, mais la clé réside dans la façon dont vous gérez la suite. En célébrant vos réussites, en étant honnête avec vous-même, et en restant conscient(e) de vos choix vous pouvez maintenir un mode de vie équilibré et continuer à profiter des bienfaits du Dry January tout au long de l’année. N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter d’ABC Sobriété pour recevoir chaque mois des idées de mocktails et des conseils concrets autour de la sobriété : L’inscription se fait via le formulaire en bas de la page d’accueil du site).

A lire en plus :

Réussir un bon cocktail sans alcool

Les françaises et l’alcool

Comment se déroule le programme de sobriété ?

Et à écouter :

Podcast sortir de l’addiction / Alcool

C’est décidé, cette année, vous allez tenter de relever le Dry January ! Vous voulez vous offrir un mois sans alcool et voir les bénéfices de la sobriété sur votre santé et votre moral. Je ne peux que vous féliciter pour ce choix. Vous verrez, après un mois de sobriété, il est possible que vous ayez envie de changer votre relation à l’alcool. Mais avant cela, l’idée de passer un mois sans alcool vous fait peut-être un peu peur. Pour vous accompagner pendant ce défi personnel, je partage avec vous quelques conseils pour réussir le Dry January.

Changer d’état d’esprit

Au lieu de penser sans arrêt à l’alcool et aux sacrifices que vous réalisez, pensez plutôt à tout ce que vous offrez à votre corps et à votre esprit en étant sobre. Un mois sans alcool vous apportera des bénéfices importants comme un meilleur sommeil, plus d’énergie, de la confiance en vous. Ne focalisez pas sur le manque d’alcool mais pensez plutôt au très beau cadeau que vous vous faites en relevant ce défi.

Définissez les raisons personnelles qui vous poussent à participer au Dry January. Que cherchez-vous à obtenir ? Une meilleure santé ? Un défi à relever ? Une expérience sociale différente ? Avoir des objectifs clairs peut renforcer votre motivation et vous aider à tenir vos résolutions. Entamez cette période avec joie et détermination et non avec tristesse et appréhension. Votre état d’esprit fera toute la différence dans la réalisation de ce défi.

Bouger

L’activité physique vous aidera sans aucun doute à tenir vos engagements avec vous-même. Sportif aguerri ou adepte du canapé, changez vos habitudes pour transformer votre mois de janvier en une expérience complète.

Si vous êtes déjà sportif, ne cherchez pas forcément à en faire plus mais essayez d’être plus à l’écoute de votre corps, de vos sensations, de votre capacité de récupération. Au fil des semaines sans alcool, vous devriez voir une évolution positive et l’apprécier.

Si vous n’êtes pas ou peu sportif, c’est le moment idéal pour vous mettre à la marche par exemple. Cette activité réalisée en douceur et régulièrement vous apportera un équilibre et vous permettra de vous sentir mieux au fil du temps. Réaliser trois séances de marche d’au moins 20 minutes par semaine est idéal pour ressentir tous les bénéfices de la marche.

Mais si vous préférez courir, nager, skier, danser, surtout ne vous en privez pas. Quoi qu’il en soit, profitez de cette période pour être attentif et bienveillant envers votre corps.

Écrire

Je vous recommande vivement de tenir un carnet spécial « Dry January ». Écrire permet, entre autres choses, d’organiser et de clarifier ses pensées.

Commencez par lister et noter les raisons pour lesquelles vous voulez relever le Dry January. Vous pouvez y ajouter une citation inspirante qui vous plaît particulièrement. N’hésitez pas à relire cette liste chaque matin. Le faire devrait vous motiver pour la journée à venir.

Vous pourrez également noter chaque jour vos émotions et ressentis : poser vos émotions sur le papier vous aidera à gérer vos éventuelles angoisses ou le stress du quotidien.

Pensez aussi à écrire vos petites victoires pour célébrer vos réussites. Par exemple :  » Aujourd’hui j’ai réussi à refuser un verre d’alcool à l’apéro chez des amis. Je suis fier de moi « . Vous pouvez également profiter de l’occasion pour écrire 3 « reconnaissances » pour la journée qui se termine à la manière de Florence Servan-Schreiber et de ses 3 kiffs par jour.

Écrire est un vrai soutien au quotidien, il est même possible que vous vous preniez au jeu en continuant à tenir un carnet passé le mois de janvier.

Renforcer votre estime

Vous avez envie de réussir le Dry January mais vous avez peur de ne pas y arriver. Vous pensez qu’un mois sera trop long pour vous.

Et si vous faisiez au jour le jour ? Ne pensez pas à ces 31 jours à venir mais pensez uniquement au jour le jour. Le 1er janvier, dites-vous juste :  » Aujourd’hui je ne bois pas. Demain est un autre jour « . Faites un jour après l’autre mais n’oubliez pas, chaque soir, de vous féliciter pour votre réussite. Chaque matin, relisez votre liste des raisons qui vous ont poussé à rester sobre pendant un mois et répétez à nouveau : « Aujourd’hui je ne bois pas « .

Chaque jour qui passe va renforcer votre propre estime et vous faire gagner en confiance. Voir que vous êtes capable de relever ce défi va créer ou alimenter une vision positive de vous même et entretenir un cercle vertueux. Vous verrez, vous allez adorer ressentir cela, n’en doutez pas.

Si vous avez bu un jour parce que c’était trop difficile pour vous, rien ne vous empêche de recommencer le défi le lendemain. Ne vous laissez pas abattre ou décourager pour un faux pas. Un petit (ou grand) relâchement ne doit pas remettre en question l’ensemble de votre désir de réussir le Dry January. En cas de « couac », on se remotive et on repart du bon pied.

Petites astuces pour réussir le Dry January :

  • Coller des post-it personnalisés sur votre miroir, votre frigo, votre porte d’entrée. Vous pouvez y écrire « Je fais le Dry January et j’en suis fier » ou « Je relève le défi du Dry January avec détermination » ou encore « Sobre et heureux »…
  • Consulter le site officiel du Dry January et installer l’application sur votre téléphone.
  • Acheter vous des boissons sans alcool qui vous font plaisir.
  • Relever le défi à plusieurs avec des amis, des collègues…
  • Créer une playlist de vos musiques préférées à écouter en cas de moral ou de motivation en berne.
  • Anticiper les tentations en ayant un plan pour chaque occasion.
  • Enfin, soyez déterminé et fier de relever le défi du mois de janvier sans alcool.

Vous avez toutes les cartes en main pour réussir le Dry January, mais n’oubliez pas : Votre meilleur atout, c’est vous. Croyez en vous et en vos capacités de détermination pour relever ce défi, le reste suivra.

Si vous êtes dépendant à l’alcool, je vous recommande la plus grande prudence. Il peut être dangereux d’entamer un sevrage seul. N’hésitez pas à prendre contact avec votre médecin avant de vous lancer. Si vous ressentez le moindre symptôme violent suite à l’arrêt de l’alcool, composez le 15 sans attendre et exposez votre situation avec honnêteté.

Pour aller un peu plus loin et pour vous aider à réussir le Dry January, je vous recommande les articles suivants :

Vous pouvez aussi vous offrir l’accompagnement Janvier sans Alcool si vous en ressentez le besoin ?

Je vous souhaite un excellent mois de janvier sans alcool.
Vous avez le pouvoir de réussir le Dry January, n’en doutez pas.

Laurence

Quand on fait le choix de ne pas consommer d’alcool, il est difficile de résister à la pression sociale ou aux attentes de notre entourage. Cependant, refuser de l’alcool avec élégance est une compétence précieuse. Elle vous permettra de rester fidèle à vos convictions tout en maintenant de bonnes relations avec les autres. En outre développer votre capacité à dire non renforcera votre confiance en vous. Dans cet article je vous présente 5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance.

1. Soyez ferme mais poli

La première étape pour refuser l’alcool avec élégance est de rester ferme tout en étant poli. Vous pouvez simplement dire « Non, merci » avec un sourire chaleureux. Nul besoin de vous justifier ou de donner des explications détaillées si vous ne le souhaitez pas. Les gens respecteront davantage votre choix si vous le communiquez avec assurance. Après avoir testé de nombreuses stratégies pour refuser de l’alcool, je trouve que la plus efficace est finalement la plus simple : Dire non avec le sourire sans se justifier.

2. Utilisez l’humour pour refuser l’alcool avec élégance

L’humour est une excellente façon de désamorcer une situation inconfortable. Vous pouvez plaisanter sur le fait que vous êtes SAM, le « conducteur désigné de la soirée ». Vous pouvez également dire que vous voulez vérifier si vous êtes aussi drôle sans alcool. Les touches d’humour peuvent vous aider à vous sentir moins jugé et à détendre l’atmosphère. N’hésitez pas à préparer une petite phrase humoristique à l’avance et à la placer au bon moment quand l’occasion se présentera. L’humour et la légèreté sont des outils idéals pour refuser l’alcool avec élégance.

3. Soyez préparé à répondre aux questions

Ne vous sentez jamais en tort de refuser de l’alcool, exposez vos motivations avec calme et confiance. On vous posera certainement des questions sur votre décision de ne pas boire d’alcool. Soyez préparé à répondre de manière positive et honnête. Vous pouvez expliquer que cela fait partie de votre choix de vie pour maintenir une meilleure santé ou un mode de vie actif. Les réponses préparées vous aident à vous sentir plus à l’aise dans ces situations. Si vous participez au Dry January, n’hésitez pas à en parler : Cette initiative est de plus en plus plébiscitée. Vous devriez trouver des oreilles attentives pour parler de votre défi et peut-être même donner envie à certaines personnes de tenter l’expérience.

4. Pensez aux alternatives sans alcool à l’avance

Ayez toujours une boisson sans alcool à portée de main lorsque vous êtes en soirée ou dans un endroit festif. Que ce soit une boisson gazeuse, un jus de fruits ou un cocktail sans alcool, avoir une alternative agréable et prête à être dégustée rendra plus facile le refus de l’alcool. Vous pouvez même offrir de partager votre boisson non alcoolisée avec d’autres convives. N’oubliez pas que les réactions « violentes » face à votre refus de boire de l’alcool en disent plus sur votre interlocuteur qu’il ne veut bien l’avouer. Sans le vouloir votre sobriété confronte vos interlocuteurs à leur propre relation à l’alcool.

5. Entourez-vous de soutien pour refuser l’alcool avec élégance

Si vous vous trouvez souvent dans des situations sociales où il est difficile de refuser l’alcool, il peut être utile de vous entourer de personnes qui comprennent et soutiennent votre choix. Les amis et la famille qui respectent vos décisions rendront plus facile le fait de refuser de l’alcool avec élégance. Vous pouvez également demander à un ou une amie de vous accompagner dans votre sobriété pour les soirées « à risques ». A deux, il est toujours plus facile de faire face aux tentations.

Mémo : 5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance :

Refuser de l’alcool avec élégance repose sur la confiance en soi, la préparation et la communication. Vous n’avez pas à céder à la pression sociale pour prendre un verre d’alcool si ce n’est pas ce que vous désirez. En utilisant ces stratégies clés, vous pouvez maintenir votre intégrité tout en préservant des relations positives avec ceux qui vous entourent. N’oubliez pas que votre choix de ne pas consommer d’alcool est noble et respectable. Alors, la prochaine fois que vous serez confronté à la décision de boire de l’alcool, rappelez-vous ces 5 stratégies pour refuser l’alcool avec confiance et élégance.

  • Fermeté et politesse
  • Humour
  • Réponses à apporter
  • Boissons sans alcool à portée de main
  • Soutien en cas de besoin.

Enfin, pour rester motivé, souvenez-vous de tous les bienfaits de la sobriété et n’hésitez pas à lire cet article complémentaire pour vaincre les tentations.

Les fêtes de fin d’année sont idéales pour célébrer, se réunir et partager des moments uniques. Vous êtes à la recherche d’une recette de mocktail pour les fêtes ? Vous avez envie de vivre une expérience différente et sans culpabilité ? Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit. Adepte de la sobriété au long terme ou simple curieux du « sans alcool », vous devriez trouver votre bonheur dans cette sélection de recettes de mocktails exquis.

1- Mocktail pour les fêtes : Douceur fruitée

Mocktail pour les fêtes : douceur fruitée

Rafraîchissez un joli verre en faisant tourner quelques glaçons à l’intérieur.

Réservez les glaçons pour un autre usage.

Versez 4/10 de nectar d’abricot, 4/10 de Perrier fines bulles et 2/10 de jus de citron pressé dans le verre.

Pour la décoration, vous pouvez ajouter au choix, une petite tranche de citron ou un grand zeste sur le sur le bord de votre verre au moment de servir.

Ensuite dégustez…

Le petit plus : Le citron est l’un des fruits qui contient le plus de vitamine C avec plus de 50 milligrammes pour 100 grammes. Il est également antioxydant et vivifiant. L’hiver est le moment idéal pour profiter des vertus du citron.


2 – Ginger beer mocktail

Pour réaliser ce mocktail incontournable des fêtes, vous aurez besoin de :

  • Jus d’ananas
  • Artonic Ginger Beer
  • 1/2 citron vert
  • Feuilles de menthe
  • Sel
  • Vinaigre de cidre
  • Glaçons
  • Ananas (en option)

Marche à suivre :

Tapez plusieurs fois les feuilles de menthe dans vos mains jusqu’à ce qu’elles aient un parfum mentholé. Déposez-les dans un verre, ajoutez une pincée de sel et le jus du citron vert. Écrasez-les doucement avec un pilon ou une cuillère en bois. Ajoutez des glaçons. Versez le jus d’ananas et un peu de vinaigre de cidre à la moitié du verre. Remuez.  Remplissez le reste du verre avec l’ARTONIC Ginger Beer et remuez doucement pour ne pas perdre l’aspect effervescent. 

Vous pouvez ajouter un morceau d’ananas ou une feuille de menthe pour décorer votre mocktail.

Retrouvez toute la collection ARTONIC depuis le site de la marque ?

Le petit plus : Malgré son nom qui peut être trompeur, le ginger beer est une boisson sans alcool. Il n’y a donc aucun risque à en boire !! Le plaisir sans la culpabilité, que demander de plus ?


3 – Poire Gimber Fizz

Liste des ingrédients :

  • 180 ml d’eau gazeuse

  • 40 ml de jus de poire

  • 1 brin de romarin

  • 1 fine tranche de poire


Marche à suivre pour réaliser ce mocktail pour les fêtes :

Versez 30 ml de GIMBER S°1 Sweet Lilly dans un verre de votre choix.

Ajoutez 180 ml d’eau gazeuse dans le verre. 

Versez 40 ml de jus de poire dans le mélange.

Vous pouvez décorer votre cocktail avec un brin de romarin pour ajouter des notes aromatiques supplémentaires. 

Ajoutez une fine tranche de poire pour la décoration.

Remuez doucement les ingrédients à l’aide d’une cuillère pour bien les mélanger. 

Prenez une gorgée et savourez le délicieux Poire GIMBER Fizz. 

Retrouvez toute la gamme GIMBER depuis la boutique en ligne de la marque.

Le petit plus : GIMBER contient du gingembre, du citron, des herbes et des épices biologiques, 100% bio. C’est une boisson idéale en toute saison mais presque indispensable en fin d’année pour lutter naturellement contre les maux de l’hiver.


4 – Mocktail clémentine miel romarin

Cette recette a été élaborée par les talentueuses blogueuses Free the Pickle pour les Compagnons du Miel.
Un grand merci aux créatrice de la recette et aux Compagnons du Miel pour le partage ?

Ingrédients pour un mocktail :

Pour le sirop de romarin et de baie de genévrier :
100 gr de sucre
120 ml d’eau
Un brin ½ de romarin
½ cs de baies de genévrier séchées

Pour le mocktail :
90 ml de jus de clémentines
15 ml de sirop maison romarin/genévrier
Eau gazeuse nature ou à l’orange
Miel de sapin du Massif Jurassien Les Compagnons du Miel
20 gr de sucre
Le zeste d’une demi-clémentine et quelques quartiers
Un brin de romarin

Préparation :

Pour le sirop de romarin et de baie de genévrier :
Placez tous les ingrédients dans une casserole et faites dissoudre le sucre à feu moyen. Baissez le feu et cuisez encore 15 minutes. Laissez refroidir.

Pour le sucre infusé au zeste de clémentine :
Mélangez le sucre avec le zeste d’une demi-clémentine pendant 1 à 2 minutes du bout des doigts. Étalez le sucre sur une assiette.

Pour la préparation du mocktail :
Déposez du miel de sapin dans une assiette. Trempez le bord du verre dans le miel puis dans le sucre infusé au zeste de clémentine. Versez le sirop de romarin et les baies de genévrier puis le jus de clémentine. Ajoutez des glaçons et une rondelle de clémentine. Versez l’eau gazeuse à l’orange. Terminez en déposant un brin de romarin dans le mocktail et un filet de miel de sapin du massif jurassien.

Petit plus : Ce mocktail pour les fêtes est un peu long à préparer mais il offre une richesse aromatique complexe et unique qui vaut le détour.


5 – Lait de poule tout sage

Qui dit fêtes de fin d’année dit également traditions de Noël. Même si le lait de poule n’est pas exactement un mocktail, c’est une boisson réconfortante qui gagne à être découverte dans sa version sans alcool.

Ingrédients :

  • 25 gr de sucre ou sirop de sucre de canne

  • 1 jaune d’œuf

  • 10 cl de lait

  • 1 pincée de cannelle

  • 1 pincée de noix de muscade

Marche à suivre pour réaliser votre lait de poule tout sage :

Versez le lait dans une casserole et saupoudrez les épices (la cannelle et la muscade). Faites chauffer sans porter à ébullition.

A part, mélangez le sucre avec le jaune d’œuf pendant quelques minutes jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Versez le lait chaud aux épices sur le mélange œuf et sucre tout en fouettant l’ensemble pendant une minute ou deux.

Cette recette de lait de poule sans alcool est rapide et facile à préparer ! Vous pouvez la déguster chaude ou froide selon vos préférences. Les plus gourmands pourront ajouter un peu de chantilly au moment de servir le lait de poule.

Petit plus : Vous pouvez aussi réaliser votre lait de poule avec de la vanille, de la cardamome ou un mélange pour pain d’épice en fonction de vos goûts.

A retenir :

Ces cinq mocktails vous offriront une expérience gustative diversifiée et parfaitement adaptée aux festivités. Que ce soit pour une soirée entre amis, le réveillon ou une célébration spéciale, ces boissons sans alcool ajouteront une touche de créativité et de plaisir à vos fêtes. Santé et joyeuses célébrations à vous !

Sachez également qu’ ABC Sobriété vous proposera un nouveau mocktail chaque mois en 2024. Un numéro de mocktail par mois et un atout santé à découvrir à chaque fois. Rendez-vous en janvier pour le mocktail n°1 ❤️

Si vous avez envie d’aller un peu plus loin, n’hésitez pas à découvrir ces deux articles :

Même s’ils sont parfaits en été, ils peuvent bien évidement être servis en hiver aussi pour varier les plaisirs.

« Trinquer avec un mocktail, c’est comme dire « Santé » en HD, on apprécie la clarté sans filtre ! »

Vous voulez arrêter de boire ? Vous recherchez des conseils pour arrêter l’alcool ? Cet article est fait pour vous. Décider de renoncer à l’alcool est une première étape mais il n’est pas toujours facile de savoir comment s’y prendre concrètement. ABC Sobriété vous propose 5 conseils pour arrêter l’alcool. A vous de les adapter en fonction de votre sensibilité et de vos besoins.

1. Prendre du temps :

La première étape pour renoncer à l’alcool est de prendre le temps nécessaire pour comprendre vos motivations et vos objectifs. Réfléchissez à la raison pour laquelle vous souhaitez arrêter de boire et fixez-vous des objectifs réalistes. La prise de conscience de vos habitudes de consommation est essentielle pour apporter des changements durables. Prenez le temps d’établir des stratégies pour maintenir votre sobriété dans le temps. Il faudra également du temps pour modifier vos anciens fonctionnements et mettre en place de nouvelles habitudes au quotidien. Réfléchissez aussi aux éventuelles rechutes et au temps qu’il faudra pour retrouver la volonté de cheminer vers la sobriété. Renoncer à l’alcool demande du temps et de la patience mais vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire.

2. Faire appel à un professionnel de santé

N’hésitez pas à faire appel à un professionnel de santé pour vous accompagner dans cette décision. Un médecin ou un thérapeute peut vous fournir un soutien personnalisé, des conseils médicaux et des stratégies adaptées à votre situation. Leur expertise peut grandement faciliter le processus de sevrage et vous éviter bien des difficultés. Vous pouvez également faire appel à un service spécialisé en addiction si vous en ressentez le besoin.

3. Faire du sport

L’activité physique régulière joue un rôle crucial dans le processus de renonciation à l’alcool. Le sport libère des endorphines, améliore l’humeur et réduit le stress : Autant de facteurs qui peuvent jouer sur votre consommation d’alcool. Intégrez une routine d’exercice adaptée à vos préférences vous aidera à rester motivé(e) et en bonne santé. Parmi les conseils pour arrêter l’alcool, je cite régulièrement la marche car c’est une activité accessible quel que soit votre état de santé et votre niveau sportif.

4. Changer de regard sur soi

Le changement commence par la perception que l’on a de soi. Modifiez le regard que vous portez sur vous en mettant l’accent sur les aspects positifs de votre personnalité. La confiance en soi renforcée peut vous aider à surmonter les obstacles et à rester concentré(e) sur vos objectifs de renonciation à l’alcool. Vos erreurs passées ne doivent pas vous empêcher d’avancer. Il n’est jamais trop tard pour s’épanouir. Vous avez déjà essayé de renoncer à l’alcool et vous avez échoué ? Cela ne veut pas dire que vous ne pourrez jamais réussir. Apprenez à vous pardonner et à voir vos qualités, pas uniquement vos défauts. Commencer à croire en vous et en vos capacités vous aidera vraiment à avancer vers la sobriété avec plus de facilité.

5. Demander du soutien

N’ayez pas peur de demander du soutien à vos proches, amis ou à des groupes de soutien. Le partage de vos défis avec d’autres personnes peut créer un réseau de soutien solide. Rejoignez des groupes de parole locaux ou en ligne : Vous pourrez partager vos expériences, recevoir des conseils et trouver l’encouragement nécessaire. Se sentir compris(e), soutenu(e) est une clé importante pour réussir à arrêter l’alcool et à maintenir la sobriété. Vous pouvez également suivre un programme spécifique en ligne pour vous aider à rester sobre.

Vos conseils pour arrêter l’alcool

Renoncer à l’alcool est un voyage personnel et merveilleux, n’en doutez pas. En plus de ces conseils, n’hésitez pas à créer votre propre plan pour atteindre vos objectifs. Élaborez vos stratégies, faites preuve de créativité et de confiance. Rappelez-vous que chaque petit pas compte, et restez concentré(e) sur les avantages d’une vie sobre.

Il existe de nombreux chemins pour arriver à la sobriété.
Le meilleur sera celui que vous aurez réussi à tracer pour vous.

Laurence, ABC Sobriété