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ABC Sobriété

La méthode pour en finir avec la culpabilité.

L’été est synonyme de soleil, de vacances et de convivialité. C’est une période où les occasions de se retrouver entre amis ou en famille sont nombreuses, et où la consommation d’alcool peut facilement augmenter. Il est important de rester vigilant et de savoir comment profiter de l’été sans excès. Avoir une consommation responsable protège notre santé physique autant que de notre santé mentale. Voici un guide complet de prévention alcool pour un été sain et serein pour tous.

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1. Comprendre les risques

Les chaleurs de l’été et la consommation d’alcool peuvent former une combinaison dangereuse. L’alcool déshydrate, et la chaleur accentue ce phénomène. Les risques de développer un problème de santé à cause de l’alcool en période estivale sont réels. De plus, l’alcool peut diminuer vos réflexes, votre jugement et accroître les risques d’accidents, que ce soit sur la route ou lors d’activités sportives par exemple. Pour comprendre les risques particuliers liés à la chaleur, découvrez l’article : Pourquoi éviter l’alcool avec la chaleur ?

Chaleur et alcool : un duo dangereux. Protégez votre santé, hydratez-vous sans alcool !



2. Planifiez vos consommations

Avant de participer à une fête ou un barbecue, décidez combien de verres vous allez boire. Fixez-vous une limite raisonnable et respectez-la. Vous n’êtes pas obligé de céder à la pression sociale pour passer une belle soirée. Une consommation modérée pour un adulte en bonne santé est généralement définie comme une boisson par jour pour les femmes et deux pour les hommes. Mais vous pouvez aussi opter pour une sobriété complète ce qui évitera tout risque de débordement et vous permettra de profiter pleinement de vos soirées. En plus de découvrir qu’il est tout à fait possible de s’amuser sans alcool, vous profiterez des bienfaits de la sobriété. Parmi les bénéfices à tirer de la sobriété, on peut citer : un meilleur sommeil, plus d’énergie et des relations sociales plus épanouissantes. Si vous choisissez d’arrêter de boire de l’alcool pendant l’été (ou plus), n’hésitez pas à lire l’article suivant :

5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance


3. Alternez avec des boissons sans alcool

Si vous ne souhaitez pas renoncer totalement à l’alcool, le mieux est d’alterner vos consommations alcoolisées avec des boissons sans alcool. L’eau, les jus de fruits et les mocktails (cocktails sans alcool) sont d’excellentes alternatives. Ces boissons permettent non seulement de réduire la quantité d’alcool consommée, mais aussi de rester hydraté. Le blog d’ABC Sobriété propose régulièrement des recettes de mocktails sains et équilibrés. N’hésitez pas à découvrir ces alternatives à l’alcool qui vous permettront de profiter de l’été avec plaisir et sans culpabilité. Pour être sûr de vous faire plaisir, vous pouvez aussi créer vos propres mocktails en fonction de vos goûts :

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

Comment réussir un bon cocktail sans alcool ?

4. Connaître et réagir aux signes d’alerte

La prévention alcool en été passe aussi par l’apprentissage de bons réflexes. Apprenez à reconnaître les signes d’une consommation excessive d’alcool. Les symptômes comme les étourdissements, la confusion, la nausée et les vomissements sont des indicateurs d’une consommation excessive. Si vous éprouvez une sensation de malaise à cause de l’alcool, osez demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. Si vous remarquez ces signaux chez une autre personne, n’hésitez pas à la soutenir et à prévenir les secours si son état vous semble inquiétant.

Pour éviter ces symptômes, le mieux est de ne pas boire d’alcool de manière continue pendant vos soirées. Prenez des pauses régulières pour évaluer votre état et vous donner le temps de ressentir les effets de l’alcool déjà consommé. Cela vous aidera à ne pas dépasser vos limites sans vous en rendre compte. Soyez toujours vigilant car l’alcool entraîne l’alcool et vous pouvez rapidement perdre le contrôle de votre consommation. Encore une fois, le plus simple est peut-être de choisir la sobriété pour la soirée. Si vous avez peur de vous sentir seul(e), pourquoi ne pas proposer à un ami de relever, à deux, le défi d’une soirée non alcoolisée ? A connaître : 5 effets de l’alcool sur le corps

Si l’idée de vous passer d’alcool pour une soirée festive vous semble insurmontable, peut-être est-ce le moment de vous poser des questions sur votre relation à l’alcool ?

5. Conduite et alcool : un duo incompatible

Ne prenez jamais le volant après avoir consommé trop d’alcool. Planifiez à l’avance un moyen de transport alternatif comme un taxi, un covoiturage ou désignez un conducteur sobre. Si vous avez trop bu et que vous n’avez pas d’autre option, vous pouvez choisir de rester dormir sur place. En été, une nuit improvisée à la belle étoile peut également être une bonne idée au lieu de reprendre la route. Dans tous les cas, la sécurité doit toujours être une priorité. Si vous ne deviez retenir qu’un point de cet article, que ce soit celui-ci : ne prenez pas de risques avec votre vie et celle des autres. La prévention d’alcool en été vise aussi à éviter les accidents et les morts sur la route.

S’il y a des jeunes dans votre entourage, n’hésitez pas à parler de prévention avec eux. Le discours doit être ouvert et constructif. Ne les sermonnez pas en portant un message culpabilisant, c’est contre-productif. Dire « l’alcool c’est mal » n’offre aucun résultat. En revanche vous engager à venir les chercher lors d’une soirée trop arrosée peut être un vrai secours.

Prévention alcool en été : Les dangers de l’alcool au volant en été

En faisant le choix de ne pas conduire en ayant consommé trop d’alcool, vous avez le pouvoir de sauver des vies.

6. Créez des activités sans alcool

Pour profiter pleinement de l’été sans risquer les excès, organisez des activités qui ne tournent pas autour de l’alcool. Des pique-niques, des randonnées, des journées à la plage, des jeux de société ou des soirées cinéma sont autant de moyens de s’amuser sans boire. L’alcool est associé, à tort, à la convivialité. Vous pouvez vivre de très bons moments sans alcool avec vos proches. Il est tout à fait possible de s’amuser mais aussi de faire la fête sans alcool. Si vous ne l’avez pas encore expérimenté, il est temps d’essayer. Vous verrez, vous ne regretterez pas ces moments de sobriété et de joie.

Vous pouvez partager ces conseils avec vos amis et votre famille. Une bonne prévention passe aussi par l’information et la sensibilisation. Encouragez les discussions sur les risques liés à l’alcool et sur les moyens de les prévenir. Multiplier les bonnes expériences sans alcool est aussi un excellent moyen de faire évoluer les mentalités.

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Conclusion de la prévention alcool en été

Profiter de l’été sans excès d’alcool est tout à fait possible avec un peu de planification et de modération. En suivant ces conseils, vous pouvez passer des moments agréables et festifs tout en préservant votre santé et votre sécurité. Souvenez-vous, l’important est de savourer chaque instant, en toute conscience et en toute sécurité. Contrairement aux idées reçues, être sobre ne veut pas dire être rabat-joie. Vous pouvez choisir la sobriété pour votre santé, pour votre équilibre ou pour des motifs plus personnels. Quelques soient les raisons de votre choix, être sobre ne vous empêchera pas de passer de très bons moments et de profiter des vacances, au contraire. Essayez et vous verrez…

Bel été à tous !

Si vous, ou quelqu’un de votre entourage, rencontrez des difficultés à contrôler votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à chercher de l’aide – Arrêter l’alcool, quelles sont les solutions ?

🌞 Prenez soin de vous et de vos proches 🌞


Consommer de l’alcool peut rapidement devenir un problème au quotidien quand on passe d’un usage épisodique et raisonné à un usage « à risques » ou « nocif ». Certains critères sont significatifs d’une consommation excessive d’alcool et représentent les premiers signes de la dépendance. Avant d’atteindre un stade avancé, il y a souvent des éléments qui peuvent alerter et permettent de réagir. Comprendre les 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool peut vous aider à prendre des mesures avant qu’il ne soit trop tard. Il est essentiel de connaître ces signes pour les identifier rapidement lorsqu’ils apparaissent, ce qui permet d’agir avant qu’ils ne s’installent durablement et ainsi éviter le piège du déni.

1. Tolérance accrue à l’alcool

L’un des premiers signes de la dépendance à l’alcool est une tolérance accrue au produit. Cela signifie que vous devez boire davantage pour ressentir les mêmes effets que par le passé. Si vous augmentez régulièrement votre consommation d’alcool pour atteindre le même niveau d’euphorie ou de relaxation, cela peut être un signe de tolérance accrue et un indicateur précoce de dépendance. Il est important d’interroger régulièrement sa relation à l’alcool. Le faire avec honnêteté permet de vérifier que la consommation n’a pas augmenté de manière insidieuse et éventuellement dangereuse.

Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez découvrir cet article original : Comprendre l’addiction.

2. Perte de contrôle sur la consommation

Les personnes qui développent une dépendance à l’alcool commencent souvent à perdre le contrôle de leur consommation. Cela peut se manifester par l’incapacité de limiter le nombre de verres ou de respecter ses engagements à ne pas boire. Si vous avez du mal à vous arrêter de boire après avoir commencé, c’est un signe qui nécessite toute votre attention. L’alcool obsède vos pensées au cours de la journée ? Si oui, c’est également un signe d’alerte à ne pas négliger. De la même manière, si vous n’envisagez pas de pouvoir boire un verre d’alcool sans qu’il ne soit suivi par d’autres verre, c’est qu’il y a peut-être un problème.

Pour vous aider, vous pouvez lire l’article : 5 conseils pour arrêter l’alcool

3. Symptômes de sevrage

Les symptômes de sevrage sont un des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool. Ceux-ci peuvent inclure de l’anxiété, des tremblements, des sueurs, des nausées ou de l’irritabilité lorsque vous cessez de boire ou que vous ne buvez pas pendant un certain temps. Si ces symptômes apparaissent, c’est le signe que votre corps est devenu dépendant de l’alcool. Ces manifestations peuvent être variables d’une personne à l’autre, en intensité mais aussi en fréquence. Le fait de ne ressentir que l’un de ses symptômes et pas l’ensemble des signes, ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème. Essayez de rester honnête face aux symptômes ressentis et à tout changement physique ou émotionnel. N’hésitez pas à consulter votre médecin généraliste pour en parler avec lui.

A lire pour mieux comprendre : 5 effets de l’alcool sur le corps

4. Changement de comportement

La dépendance à l’alcool peut entraîner des changements de comportement notables. Cela peut inclure des sautes d’humeur, de l’agressivité ou une attitude défensive lorsqu’il s’agit de discuter de votre consommation d’alcool par exemple. Les changements dans les habitudes sociales, telles que l’isolement ou la préférence pour des situations qui impliquent de l’alcool, peuvent également indiquer un problème croissant. Si vous n’envisagez plus une sortie ou une soirée sans alcool avec vos amis, la dépendance est déjà très certainement installée.

La marche est une des options concrètes pour arrêter de boire et se sentir à nouveau bien.

5. Négligence des responsabilités

Enfin, la négligence des responsabilités est un signe clair de dépendance à l’alcool. Les personnes qui commencent à développer une dépendance peuvent rencontrer des difficultés à remplir leurs obligations au travail, en cours ou à la maison. Cela peut également inclure l’oubli d’événements importants ou le fait de ne pas respecter des engagements en raison de la consommation d’alcool. Mais certaines personnes, à l’inverse, vont se faire un devoir d’assumer au mieux toutes leurs responsabilités pour mieux cacher leur problème de consommation d’alcool. N’oublions pas que nous sommes tous uniques et que la dépendance à l’alcool est un problème complexe.

Que faire si vous voyez ces 5 signes ?

Si vous vous posez encore des questions et que vous souhaitez y voir plus clair, vous pouvez répondre aux questionnaires DETA, FACE et AUDIT qui sont 3 tests simples et rapides pour faire le point sur votre consommation d’alcool. Tests à retrouver en bas de page de cet article du VIDAL.

Si vous présentez un ou plusieurs des 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, il est essentiel de réagir dès que possible. Les professionnels de santé, tels que les médecins, les thérapeutes ou les conseillers en addiction, peuvent fournir des conseils et des traitements adaptés. Les groupes de soutien et les programmes de sobriété peuvent également être utiles pour surmonter la dépendance.

Conclusion : 5 signes précurseurs de la dépendance à l’alcool

En reconnaissant les signes précurseurs de la dépendance à l’alcool, vous avez la possibilité d’intervenir avant que le problème ne s’aggrave. Ne laissez pas la dépendance détruire votre vie. Ne laissez pas l’alcool être source de souffrance plus longtemps. Cherchez de l’aide et commencez votre chemin vers la sobriété dès maintenant. Vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire, croyez-moi. Souvenez-vous également que demander de l’aide est une preuve de courage, non de faiblesse.

Prenez-soin de vous.

L’importance de l’hydratation pour les sportifs est indéniable pour la santé et le bien-être. Mais pourquoi se limiter à de simples boissons fades lorsque quand on peut les remplacer par un mocktail sain et énergisant ? Aujourd’hui grâce à notre partenaire du mois, Noctua, je vous propose le mocktail du sportif idéal à consommer après vos entraînements.

Mocktail du sportif

Depuis le début de l’année ABC Sobriété présente des mocktails exclusifs dont les saveurs exquises et les bienfaits pour la santé gagnent du terrain. Que vous soyez un athlète professionnel, un passionné de fitness ou un amateur de randonnées, trouver des alternatives saines et savoureuses aux boissons traditionnelles peut être un véritable jeu de différenciation. La marque française Noctua est l’allié idéal pour vous accompagner en ce sens.

Un mocktail sain et énergisant

Le jus sureau-verveine de Noctua est réalisé grâce à des produits 100% d’origine française et à l’avantage de ne contenir aucun additif. Le sureau apporte des vitamines précieuses pour l’organisme mais bénéficie aussi de vertus antioxydantes reconnues. La verveine vous aidera à retrouver calme et équilibre après une séance intensive.

L’organic fruit elixir de Sapinca est un concentré de bienfaits bio, végétalien et 100% naturel. C’est LE concentré de vitamines parfait pour le mocktail du sportif créé par ABC Sobriété.

Le sirop de fraise des bois de la Maison Guiot complète parfaitement les premiers ingrédients du cocktail sans alcool et apporte une touche sucrée nécessaire à la récupération du sportif.

La recette du mocktail du sportif

  • 2 cl de sirop de fraise des bois – Maison Guiot
  • 4 cl de l’Organic Fruit Elixir – Sapinca
  • 14 cl de la limonade sureau-verveine – Noctua

Versez le sirop de fraise des bois dans le fond de votre verre.

Ajoutez ensuite l’élixir de Sapinca.

Enfin, complétez votre cocktail sans alcool avec la boisson sureau-verveine de Noctua.

Remuez délicatement le tout avec un bâtonnet mélangeur. Si vous jugez que votre boisson n’est pas assez fraîche, vous pouvez ajouter un glaçon si besoin. Ensuite, dégustez tranquillement votre mocktail du sportif et profitez de tous ses bienfaits pour récupérer de votre séance avec finesse et légèreté.

Pour varier les plaisirs, n’hésitez pas à découvrir les boissons Cassis-thé noir et Citron-gingembre réalisées en Bourgogne par Noctua.

On mange quoi avec notre mocktail ?

Récupération d’après séance oblige, on oublie les aliments trop riches et trop gras pour accompagner notre mocktail du sportif. On opte donc pour des fruits, des légumes (carottes, chou-fleur, concombres) et éventuellement quelques sources de protéines comme un œuf ou une tartinade de sardine. Vous pouvez aussi manger :

  • Quelques dattes
  • Des olives
  • Un peu de houmous ou de guacamole sur une tartine de pain grillé

En bonus :

Comment se remettre au sport ?

Mocktail santé

Mocktail bonne humeur

L’alcool fait partie du paysage quotidien des français. Qu’il s’agisse de célébrer des occasions spéciales, de se détendre après une longue journée de travail ou simplement de socialiser entre amis, l’alcool est omniprésent. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de comprendre ses effets sur le corps pour prendre des décisions éclairées concernant sa consommation. Dans cet article, nous explorerons 5 effets de l’alcool sur le corps et leur impact sur la santé physique et mentale.

1. Effets immédiats de l’alcool sur le corps

Dès la première gorgée, l’alcool commence à exercer ses effets sur le corps. Il est rapidement absorbé dans la circulation sanguine, affectant le système nerveux central et provoquant une sensation de détente et de désinhibition. Cependant, à mesure que la consommation d’alcool augmente, ses effets peuvent devenir plus prononcés, entraînant des problèmes tels que la perte de coordination, la vision floue et la désorientation. On l’oublie souvent mais l’alcool est un produit psychoactif qui a des effets immédiats sur le cerveau mais également des effets à long terme même en cas de faible consommation

2. Impact sur le foie

Le foie est l’organe principal responsable de la décomposition de l’alcool dans le corps. C’est aussi l’organe le plus sensible aux effets de ce produit. Lorsque nous buvons, le foie travaille dur pour métaboliser l’alcool en substance non toxique. Une consommation excessive peut entraîner une surcharge du foie qui peut générer des dommages hépatiques graves, tels que la stéatose hépatique, l’hépatite et la cirrhose. La toxicité de l’alcool pour le foie est responsable de nombreuses maladies mais aussi de décès évitables. Heureusement, dans la majeure partie des cas, arrêter l’alcool pendant plusieurs mois permet au foie de guérir et de revenir à la normale.

3. Effets sur le système cardiovasculaire

Boire un verre de vin par jour (ou deux) n’est pas bon pour la santé. Les études ayant suggéré que le vin rouge en petite quantité pouvait avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire sont fausses. La consommation d’alcool peut en réalité augmenter le risque de problèmes cardiaques. L’alcool, en augmentant la pression artérielle, peut provoquer des arythmies cardiaques et contribuer au développement de maladies cardiovasculaires telles que l’athérosclérose. Pour prendre soin de son cœur, rien de tel que la sobriété. On oublie donc le fameux « French paradox » qui voudrait nous faire croire que l’alcool est bon pour la santé.

4. Impacts sur le cerveau et la santé mentale

L’alcool affecte également le cerveau, perturbant les fonctions cognitives et altérant la capacité de penser clairement. Une consommation excessive peut entraîner des troubles de la mémoire, des changements d’humeur, des problèmes de sommeil et même des troubles tels que la dépression et l’anxiété. De plus, l’alcoolisme chronique peut entraîner des lésions cérébrales permanentes. Si vous ressentez les signes annonciateurs d’une maladie liée à l’alcool, il est certainement temps d’en parler à votre médecin généraliste. Enfin, n’oublions pas que l’alcool favorise les prises de risque (au volant, en cas de conflit, consentement…). Arrêter de boire permet de protéger sa santé physique et mentale mais aussi son intégrité morale dans certains cas.

5. Risques pour la santé à long terme

La consommation chronique et excessive d’alcool est associée à un risque accru de développer diverses maladies chroniques, notamment le cancer (du foie, du sein, de l’œsophage et du côlon), les maladies du foie, les troubles gastro-intestinaux, les problèmes neurologiques et les troubles mentaux. Pour mieux comprendre les effets de l’alcool sur le corps, je vous invite à découvrir la carte interactive créée par Alcohol Change UK. Il vous suffit de cliquer sur une partie du corps pour découvrir ensuite, en détails, de quelle manière l’alcool détériore l’organe concerné. Le site est en anglais mais vous pouvez traduire le contenu. Cette page alcool et corps est extrêmement bien faite, je vous encourage vraiment à la visiter.

Conclusion – 5 effets de l’alcool sur le corps

Les messages associés à l’alcool sont souvent ceux de la fête et de la convivialité mais il ne faut pas oublier que c’est aussi un produit nocif. Les femmes, du fait de leur constitution, sont encore plus susceptibles de développer une maladie à cause de l’alcool. Pour maintenir une bonne santé physique et mentale, il est important de boire de manière responsable, de limiter sa consommation d’alcool et de rechercher de l’aide si l’on éprouve des difficultés à contrôler sa consommation. Seules des décisions éclairées peuvent garantir un mode de vie sain et équilibré. De la même manière, seule la sobriété peut vous permettre d’annuler tous les effets de l’alcool.

Mémo

Cet article un peu alarmiste peut être contre-productif pour certains. Lister 5 effets de l’alcool sur le corps ne suffit pas pour déclencher l’envie d’arrêter de boire. L’idée n’est pas de « faire peur » mais plutôt de présenter aussi, les avantages qu’il y a à adopter la sobriété : le retour d’une meilleure santé est un argument qui peut jouer dans le désir d’en finir avec l’alcool. En arrêtant de boire vous allez gagner en énergie, retrouver un meilleur sommeil et bien plus que cela encore…

Pour aller plus loin :

Réserver un bilan sobriété pour faire le point sur votre consommation d’alcool

Découvrir le programme de sobriété pour arrêter l’alcool

Quels sont les risques de la consommation d’alcool selon Santé Publique France

Avant de pouvoir arrêter l’alcool, encore faut-il vraiment le vouloir et s’être donné le temps d’y réfléchir en profondeur. Arrêter de boire ne se décide pas sur un coup de tête, ni du jour au lendemain. Cette décision demande du temps, un engagement important et de la bienveillance envers soi-même. Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon des solutions qui existent pour arrêter de boire quand on a connu l’addiction à l’alcool.

Se donner du temps

Comme pour un deuil, arrêter l’alcool est jalonné d’étapes plus ou moins conscientes et pas toujours agréables. Savoir que l’arrêt de l’alcool n’est pas linéaire est primordial avant de se lancer vers la sobriété. Il faut vous donner du temps pour réfléchir à votre désir de sobriété et aux moyens que vous voulez mettre en place pour y arriver. Il faut également du temps pour renoncer à tous les bénéfices secondaires « offerts » par l’alcool. Ces bénéfices ne sont qu’illusions mais pour votre cerveau, ils sont bien réels et il faut parfois du temps pour y renoncer. Je pense par exemple au côté à la fois « rassurant » et anxiolytique que donne l’alcool. En arrêtant de boire, vous allez devoir composer « sans » et ce n’est pas facile. Pour arrêter l’alcool, il faut faire preuve de patience et bienveillance envers soi-même. Prenez également du temps pour élaborer un plan et pour vous préparer aux changements. Il faut aussi anticiper vos réussites à venir et parfois les échecs.

Accepter les « échecs »

Arrêter l’alcool demande du temps mais également beaucoup d’humilité. Les « échecs » font, dans la grande majorité des cas, partie du processus de sobriété. Arrêter de boire demande de la volonté mais pas uniquement. Il faut développer de nombreuses compétences et accepter beaucoup de changements quand on arrête de boire. Accéder à la sobriété est un vrai parcours du combattant. Dans ces conditions, il est tout à fait normal que plusieurs essais soient nécessaires pour réussir à arrêter l’alcool. Gardez à l’esprit que chaque défaite vous rapproche de votre objectif. Chaque échec vous apprend une leçon utile pour la suite. Ne croyez pas que vous n’y arriverez jamais juste parce que vous n’avez pas réussi la première fois, ni même la deuxième…. L’essentiel est de ne pas renoncer à votre objectif. Même si tout ne se passe pas comme prévu (et rien ne se passe jamais comme prévu) dans votre parcours de sobriété, ne renoncez pas. Car, à la fin, croyez-moi, vous ne regretterez jamais d’avoir arrêté de boire. Vous ne regretterez jamais vos efforts, ils en valent le coup.

En parler à son médecin généraliste

A mon sens, la première porte à pousser quand on veut arrêter l’alcool est celle de son médecin généraliste. Il vous connaît bien et saura vous conseiller en fonction de votre profil. Ce professionnel de santé pourra vous prescrire une cure, un traitement adapté ou vous réorienter vers un autre professionnel de santé selon vos besoins. En outre, il pourra également réaliser un examen complet et demander des analyses sanguines qui permettront de savoir quel est votre état de santé au début de votre sevrage. Ces informations peuvent être à la fois utiles et nécessaires. Si vous n’avez pas de médecin attitré, c’est peut-être le moment pour rencontrer un généraliste et faire le premier pas vers votre sobriété.

Rencontrer un addictologue

Si vous n’avez pas le courage de parler de votre addiction à votre généraliste, justement parce que vous le connaissez trop, vous pouvez vous tourner vers un CSAPA. Les Centres de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie sont présents sur tout le territoire. Vous pouvez les appeler directement et solliciter un premier rendez-vous pour vous faire accompagner. Vous pourrez bénéficier de consultations gratuites dispensées par des professionnels de l’addiction. Ces centres proposent de nombreux outils et solutions en fonction du profil de chaque patient.

Chercher des solutions en ligne

Pour vous aider dans votre démarche de sobriété, n’hésitez pas à faire des recherches. Il existe aujourd’hui de nombreuses ressources en ligne qui peuvent être utiles dans un parcours d’arrêt de l’alcool. Le site Alcool Info Service et son homologue belge Aide Alcool offrent de nombreuses informations pertinentes sur la consommation d’alcool, ses conséquences mais aussi les solutions de sevrage. Vous pouvez aussi écouter des podcasts ou émissions sur le sujet pour en savoir plus sur les addictions et les moyens de s’en sortir. Il n’existe pas une solution miracle pour arrêter de boire, il existe de nombreuses solutions. C’est à vous de trouver celle ou celles qui vous correspondront le mieux. N’oubliez pas que demander de l’aide est une preuve de courage, non de faiblesse.

Envisager de nouvelles solutions

J’ai fondé ABC Sobriété en 2023 grâce à mon passé de dépendante. Quand j’ai voulu arrêter l’alcool, je n’ai pas trouvé de solutions qui me corresponde vraiment. J’ai donc créé le support dont j’aurais rêvé quand j’ai voulu arrêter de boire. Un programme à suivre en ligne, en toute discrétion et en toute autonomie. Ce programme s’adresse aux femmes qui, le plus souvent, boivent en cachette et tardent à demander de l’aide à cause notamment, de la culpabilité. Cette offre en ligne permet de cheminer vers la sobriété en confiance et librement.

En parallèle, je propose aux hommes, comme aux femmes un bilan sobriété qui permet de faire le point sur sa consommation d’alcool sans jugement, ni pression. Je ne suis pas professionnelle de santé, et je ne me positionne pas comme ainsi d’ailleurs. Pour une personne dépendante, pouvoir parler de sa consommation, de ses doutes et de ses peurs à quelqu’un comme moi, qui a vécu un parcours d’addiction peut être une vraie porte ouverte vers le soin. A l’issue du bilan, je propose différentes options à chaque personne accompagnée en fonction de son profil et de ses besoins.

Se rapprocher d’associations

Il existe de nombreuses associations qui accompagnent les personnes qui le souhaitent dans leur parcours de sobriété. Elles sont souvent gérées par d’anciens alcoolodépendants et reposent sur la force du témoignage et du soutien par les pairs. Ainsi les Alcooliques Anonymes sont présents sur une grande partie du territoire et proposent des réunions en présence ou en ligne. L’anonymat est toujours respecté et les membres se soutiennent activement. La Croix Bleue est également très active et offre une approche différente de celle des A.A. Vous pouvez aussi trouver des associations moins connues près de chez vous. Renseignez-vous sur ces associations pour rejoindre celle qui correspondra le mieux à vos attentes.

En conclusion

Si vous avez envie d’arrêter de boire et que vous ne savez pas comment vous y prendre, offrez-vous du temps pour y réfléchir et élaborer un plan. Il existe de nombreuses solutions pour arrêter l’alcool mais c’est votre implication qui fera toute la différence. Les solutions miracles n’existent pas mais tout est possible si vous êtes acteur ou actrice du changement que vous souhaitez pour vous. Ne négligez aucune piste : thérapie, cure, traitements, programme, soins (…) et apprenez petit à petit à vous faire confiance.
L’alcool vous a trompé pendant des années, reprenez confiance en vos capacités à faire les bons choix pour vous. Penser à arrêter l’alcool est le premier pas vers la liberté retrouvée. Alors restez en mouvement et osez avancer vers votre sobriété.

Si, à la lecture de cet article, vous pensez que j’ai oublié des idées ou des pistes de réflexion, n’hésitez pas à me contacter pour compléter mon propos : laurence@abcsobriete.fr. Je suis ouverte à toutes les suggestions sur le sujet.

Prenez soin de vous ?

Depuis que le Dry January existe, nous connaissons tous, ou presque, les bienfaits d’une vie sans alcool.
Un meilleur sommeil, plus d’énergie et une plus belle peau sont les avantages de la sobriété les plus souvent cités. Il existe d’autres bénéfices à arrêter de boire, souvent plus méconnus et pourtant aussi importants en matière d’équilibre global.

Un vrai gain « d’espace mental »

Vie sans alcool

Le plus difficile, lorsqu’on est dépendant, c’est le temps et l’énergie consacrés à une perpétuelle négociation avec soi-même. J’appelle « négociation » ces moments où l’on pense à l’alcool, puis on se demande quand on commencera à boire, combien de verres… Ces pensées surviennent souvent très tôt dans la journée, et les résolutions évoluent à mesure que les heures passent. Une personne dépendante peut ainsi réfléchir à l’alcool, à sa consommation, à son envie de ne pas boire, puis à celle de boire, des dizaines de fois dans la journée. Ces pensées répétitives deviennent des parasites, perturbant à la fois le travail, les moments de repos, et les événements festifs, finissant par gâcher le quotidien. Le temps passé à négocier avec soi-même, dans le silence de son esprit, est presque toujours synonyme de souffrance et d’angoisse. Renoncer à l’alcool, c’est avant tout retrouver une sérénité perdue depuis longtemps. Il faut surmonter les premières semaines du sevrage pour redécouvrir cette légèreté d’esprit qui nous a tant manqué. Mais une fois ces difficultés dépassées, quel soulagement de ne plus être envahi par ces pensées incessantes et ingérables. C’est, selon moi, le plus grand bénéfice d’une vie sans alcool.

Le retour de la créativité

Une fois la sérénité retrouvée et l’espace mental libéré, l’une des plus grande joie est de gagner en créativité. Une vraie et belle créativité, remplie d’idées inédites et insoupçonnées durant la période de dépendance. Être sobre permet de s’ouvrir à de nouvelles expériences et de nouvelles façons de penser, ce qui favorise la créativité. On a, à tort, l’image de grands artistes à qui l’alcool permet de créer des œuvres incroyables. C’est donner un pouvoir imaginaire à l’alcool car ces mêmes artistes auraient certainement créé des œuvres encore plus exceptionnelles sans les effets délétères de l’alcool. La surconsommation engendre des incertitudes, des angoisses et une confusion mentale, mais elle ne favorise pas l’émergence de pensées harmonieuses et positives. La sobriété, elle, permet de gagner en créativité et de retrouver le plaisir d’imaginer et de concrétiser de belles choses.

Créativité sobriété

La fin de la culpabilité

Le plus lourd des fardeaux à porter quand on boit est sans doute celui de la culpabilité. Culpabilité de ne pas réussir à vivre sans alcool mais aussi à ne pas être capable d’arrêter de boire. Il y a la honte de se sentir fragile voire instable. Pourquoi ai-je besoin de boire pour « y arriver » alors que les autres ont l’air de s’en sortir sans problème ? Pourquoi n’ai-je pas assez de volonté pour réussir à arrêter de boire ? La liste des questions que l’on se pose et de jugements portés sur soi-même est très longue quand on fait face à la dépendance. Si la société nous juge sévèrement, inutile de vous dire que nous nous jugeons encore plus sévèrement. De mon côté j’avais un regard terrible sur moi-même, sur mes faiblesses et sur mes soit-disant lacunes. Quand je buvais, je me détestais et j’avais honte de moi. Réussir à arrêter de boire m’a permis de me réconcilier avec moi-même et de ne plus vivre avec cette culpabilité qui m’étouffait littéralement. Arrêter l’alcool c’est à nouveau respirer profondément et être en capacité de s’aimer et d’aimer la vie qui nous entoure.

Plus d’humour

Quand on commence à boire, on imagine toujours que l’alcool va nous rendre plus drôle. D’ailleurs, la société voit les personnes sobres comme ennuyeuses et pas tellement amusantes. Ce qui est bien évidement complètement faux. Si l’alcool peut « décoincer » certaines personnes en début de soirée, inutile de vous dire qu’au-delà de quelques verres, il perd cette qualité au profit de nombreux défauts. Quoi qu’il en soit, dépendance et alcoolisme riment rarement avec joie de vivre et légèreté. Les consommations excessives entraînent souvent des pensées négatives et un comportement défensif. En outre, la culpabilité prend un telle place au quotidien, qu’elle laisse rarement de l’espace pour la gaîté. Arrêter de boire permet de gagner en bien-être et de laisser plus d’espace pour la joie et l’humour. Être sobre offre aussi la possibilité de mieux s’assumer et de pouvoir participer à des conversations gaies sans appréhension. C’est le retour de la joie authentique, sans artifices ni mensonges. Et cela aussi, je peux vous l’assurer, c’est un des réels bienfaits de la vie sans alcool.

En conclusion :

Bienfaits vie sans alcool

Arrêter de boire est bien évidement source de bienfaits pour la santé physique même si je ne l’ai pas abordé dans cet article. Mais bien au-delà du corps, c’est surtout l’état d’esprit dans son entièreté qui va se modifier pour s’ouvrir à de nouveaux possibles. Arrêter de boire, c’est se donner l’occasion de recommencer à vivre en toute liberté, autonomie et avec fierté. Être sobre c’est être capable de faire face aux moments difficiles de la vie sans alcool mais surtout de pouvoir, enfin, profiter des bons moments sans honte ni culpabilité. Je n’ai jamais regretté d’avoir arrêté de boire, vous pouvez me croire. Si vous vous posez des questions sur votre consommation, n’hésitez pas à chercher des réponses. Prenez soin de vous.

Laurence Van Accoleyen

La communication est puissante. Les mots que nous utilisons peuvent influencer notre entourage de manière significative. Dans une société où les occasions de boire abondent et où la consommation d’alcool est souvent glorifiée, il est impératif de remettre en question les incitations à boire. La convivialité et la détente sont souvent associées à la consommation d’alcool, il est devenu crucial d’examiner de plus près les implications de cette culture omniprésente. Découvrez dans cet article les 5 phrases à bannir pour ne plus inciter son entourage à boire. Il est temps de faire bouger les lignes et de promouvoir une culture où la pression sociale liée à l’alcool diminue. Ensemble nous avons le pouvoir de faire évoluer les mentalités.

Pour chaque phrase, je vous propose en rose, une autre possibilité de réaction quand votre interlocuteur refuse de l’alcool.

Allez, juste un verre alors !

Si votre interlocuteur refuse un verre d’alcool, il a une bonne raison pour le faire.

Qu’il s’agisse de raisons de santé, de problèmes liés à l’addiction ou ou simplement par convictions personnelles ou religieuses, respectez son choix et n’insistez pas.

Vous ne connaissez pas forcément le passé de la personne qui partage un moment avec vous. Juste un verre pour une personne qui prend un traitement peut entraîner des problèmes importants. Juste un verre pour un ancien alcoolique peut également avoir des conséquences dramatiques.

Des 5 phrases à bannir si vous ne deviez en retenir qu’une, ce doit être celle-ci. Vraiment.

A la place : Tu ne bois pas ? Bonne idée, je vais me passer d’alcool aussi pour t’accompagner.

Tu ne bois pas ? Tu es malade ou quoi ?

Actuellement en France, le seul motif socialement accepté pour refuser un verre d’alcool semble être la maladie ou la grossesse.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons légitimes de choisir de ne pas consommer d’alcool.

Personne ne devrait avoir à se justifier de ne pas boire.

Vous n’allez pas insister auprès de quelqu’un qui refuserait un café. Pourquoi le faire avec un verre d’alcool ?

Apprendre à respecter les choix de chacun en matière de consommation d’alcool est primordial.

A la place : Tu ne bois pas, as-tu envie de parler de ce choix avec moi ou pas ?

Tu ne bois jamais ? Tu ne dois pas être drôle

L’alcool peut désinhiber et favoriser les conversations. Cependant, êtes-vous vraiment sûr(e) de rester amusant(e) au-delà de quelques verres ?

N’est-il pas possible d’être plaisant, fantasque ou original sans alcool ? La réponse est oui, et heureusement d’ailleurs.

L’alcool n’a pas le pouvoir de rendre plus drôle. L’alcool ne rend pas plus sexy non plus. C’est à chacun de nous de connaître nos atouts et de nous en servir. Et pour cela, il n’y a pas besoin d’avoir recours à un ou plusieurs verres pour se sentir soi-même, au contraire.

Si vous avez choisi de boire, choisissez aussi de ne pas culpabiliser les personnes qui préfèrent rester sobre. Chacun ses choix, n’imposez pas les vôtres.

A la place : Comme je t’envie, moi aussi j’aimerais être capable de me passer d’alcool.

Tu ne bois pas ? Mais qu’est-ce que tu dois être chiant(e)

Dans l’inconscient collectif, les personnes sobres sont souvent perçues comme rabat-joie ou hygiénistes.

Cette idée reçue est encore largement ancrée aujourd’hui.

A l’inverse, est-ce que les personnes qui consomment de l’alcool sont toutes intéressantes et divertissantes ? La réponse est non.

Consommer de l’alcool – ou pas – ne détermine pas votre personnalité, vos aptitudes ou vos défauts.

C’est votre capacité à vous assumer qui définit la personne que vous être avec les autres, pas l’alcool consommé.

A la place : J’ai l’impression que l’alcool me donne confiance en moi, je devrais peut-être, moi aussi, essayer de m’en passer pour voir.

Oui mais tu comprends, moi je suis un bon-vivant

Est-ce indispensable de boire de l’alcool pour profiter de la vie et de ses plaisirs ? Là encore la réponse est non.

La définition du bonheur et les moyens pour y parvenir varient d’une personne à l’autre. Ces différences font la richesse et la variété de notre monde. Se passer d’un verre de vin (et non s’en priver), n’empêche pas d’aimer la vie et de la célébrer chaque jour.

Choisir de ne pas boire ne veut pas dire que vous n’aimez pas vous faire plaisir. Vos choix vous poussent juste vers des plaisirs autres que ceux liés à l’alcool, c’est tout.

Oui, il est possible d’être à la fois, sobre, heureux et épanoui(e).

A la place : Bravo, c’est un choix courageux de se passer d’alcool dans une société qui pousse à la consommation.

5 phrases à bannir et à retenir

Le respect des choix individuels est une pierre angulaire de toute société harmonieuse et équitable. Reconnaître et respecter les décisions prises par chaque individu, qu’elles concernent leur mode de vie, ou leurs aspirations, est fondamental pour promouvoir l’autonomie et le bien-être collectif. En respectant les choix de nos interlocuteurs, nous favorisons un environnement où la tolérance et la compréhension mutuelle prospèrent, permettant à chacun de s’épanouir pleinement dans sa propre identité et dans le respect de celle des autres.

De mon côté, je ne bois plus car j’étais dépendante à l’alcool : ma consommation était vraiment problématique et source de souffrance. J’ai fait le choix, pour mon équilibre et mon bien-être, de ne plus boire d’alcool du tout. J’accompagne les personnes qui le souhaitent à arrêter de boire. Pour autant, une grande partie de mon entourage boit de l’alcool et je respecte sans aucun problème leurs choix de vie et de consommation. Nous n’avons pas tous le même parcours et le même vécu avec l’alcool. Il n’y a pas à imposer ses choix, ni en incitant à la consommation, ni en obligeant la sobriété.

Que diriez-vous de changer les règles en respectant les choix de chacun en matière de consommation, sans encourager, sans forcer et sans porter de jugement ?

En modifiant notre langage et en adoptant des attitudes plus respectueuses des choix individuels, nous pouvons contribuer à une culture où la consommation d’alcool n’est pas la norme incontestée. Encourageons des modes de vie plus sains, où le respect des choix personnels prime sur la pression sociale.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez également lire les deux articles ci-dessous pour aller plus loin sur le sujet :

Si vous avez besoin de faire le point sur votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à réserver un bilan sobriété.

Le mois de janvier est souvent synonyme de résolutions et de nouveaux départs. Vous avez choisi de ne pas boire pendant un mois mais vous ne savez pas comment gérer l’après Dry January. Ce mois de sobriété a peut-être été une expérience très positive pour vous. A moins que vous n’ayez été confronté(e) à vos propres limites plus vite que prévu. Quoi qu’il en soit, une fois le mois terminé, il est important de réfléchir à la manière de maintenir ou de retrouver des habitudes positives. Je vous propose quelques conseils pratiques pour gérer l’après Dry January avec sérénité.

Célébrez vos réussites

Tout d’abord, félicitez-vous d’avoir tenté le défi du Dry January. Que vous ayez réussi ou non, vous aviez déjà l’envie d’essayer, c’est un bon début. Prenez le temps de célébrer les bénéfices ressentis, que ce soit un meilleur sommeil, plus de confiance en vous ou simplement une peau plus radieuse. Reconnaître vos efforts et célébrer vos réussites, même petites, renforcera votre motivation pour maintenir ou retrouver un mode de vie sain. N’oubliez pas d’être bienveillant(e) avec vous-même sans vous juger trop sévèrement. Si vous n’avez pas réussi votre défi cette fois, cela ne veut pas dire que vous n’y arriverez jamais. L’essentiel est de ne pas perdre l’envie d’essayer.

Les questions de l’après Dry January

Vous aviez certainement réfléchi à des stratégies et à la façon dont vous vouliez appréhender votre défi de janvier. Il faut faire la même chose pour la suite. Voilà une petite liste de questions à se poser pour savoir où vous en êtes avec l’alcool après le Dry January :

  • Ai-je réussi mon Dry January ?
    • Si oui, est-ce que je sais définir ce qui a permis ma réussite ?
    • Si non, suis-je en mesure d’analyser les raisons de cet « échec » ?
  • Quels sont les bénéfices que je peux tirer de cette expérience ?
  • Est-ce que j’avais juste envie de faire une pause avec l’alcool ou d’arrêter définitivement ?
  • Qu’est-ce que je veux faire maintenant ?
    • Reprendre la même consommation qu’avant ?
    • Continuer de boire en réduisant mes quantités ?
    • Arrêter définitivement l’alcool ?
    • Encore autre chose ?
  • Est-ce que cette période m’a permis de prendre conscience d’un problème d’addiction ?
  • Ai-je envie de changer en profondeur ?
  • Ai-je besoin d’aide pour y arriver ?
  • Est-ce que j’ai envie de me poser encore d’autres questions sur ma relation à l’alcool ?
    • Si oui, vous pouvez ajouter vos propres questions à cette liste.

N’hésitez pas à prendre une feuille et à écrire vos questions/réponses pour les relire plus tard. Le chemin de la sobriété peut être long mais vous verrez, il est toujours positif de relire les étapes traversées pour y arriver. Et n’oubliez pas que chaque « échec » est en réalité un pas supplémentaire vers votre objectif final. Vos tentatives « ratées » sont autant d’avancées vers votre réussite.

Établissez des objectifs à long terme

Réfléchissez aux changements positifs expérimentés pendant le Dry January et fixez-vous des objectifs précis pour la suite. Cela peut être la réduction ou l’arrêt de votre consommation d’alcool de manière durable. Vous pouvez aussi envisager d’y ajouter l’engagement dans une routine d’exercice régulière. Avoir des objectifs clairs vous aidera à rester concentré(e) sur vos aspirations à long terme. N’oubliez pas que l’activité physique, même sans être un grand sportif, peut être d’une grande aide au quotidien pour maintenir vos objectifs de sobriété. Là encore, n’hésitez pas à écrire vos objectifs sur un papier ou mieux, sur un carnet que vous conserverez et relirez régulièrement.

Passez au sans alcool

Une partie du succès de l’après Dry January consiste à trouver des alternatives sans alcool qui vous feront plaisir. Soyez curieux et curieuse et expérimentez de nouvelles saveurs. Découvrez une variété de mocktails originaux, pour remplacer vos habitudes de consommation d’alcool. Trouver des boissons sans alcool qui vous plaisent vous permettra de maintenir une expérience sociale positive tout en prenant soin de votre santé. Depuis quelques mois l’offre autour du sans alcool explose, n’hésitez pas à chercher et goûter de nouvelles boissons. En revanche, je ne recommande pas les vins désalcoolisés et les bières sans alcool qui peuvent tromper votre cerveau et vous ramener doucement vers l’alcool. A mon sens, l’offre de jus, boissons fraîches (…) est suffisamment attrayante pour ne pas avoir à se tourner vers ces substituts.

Faites vos propres choix

La clé pour maintenir un mode de vie équilibré après le Dry January est la conscience de vos choix. Soyez attentif et attentives à vos habitudes de consommation d’alcool et identifiez les déclencheurs potentiels qui pourraient vous inciter à boire plus que prévu. La pleine conscience peut vous aider à prendre des décisions éclairées et à éviter les comportements indésirables. Quoi qu’il en soit, soyez honnête avec vous-même et définissez très clairement vos objectifs de consommation. Si vous voulez complètement arrêter de boire mais que cela vous semble insurmontable, commencez par diminuer voter consommation doucement. N’hésitez pas à demander de l’aide si besoin. Vous pouvez faire appel à votre médecin à un CSAPA proche de chez vous, aux alcooliques anonymes ou réserver un bilan sobriété pour y voir plus clair. Demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse mais au contraire une preuve de courage.

Créez un groupe de sobriété

Vous l’avez certainement senti, le succès du Dry January repose sur le fait de se sentir soutenu(e) pendant un mois. Continuez l’expérience en partageant votre engagement avec des amis, de la famille ou des collègues. Rejoignez des groupes en ligne ou des communautés locales axées sobriété pour rester connecté(e) à d’autres personnes partageant les mêmes objectifs. Vous pouvez aussi rejoindre le groupe belge Tournée minérale pour être soutenu(e) dans vos efforts en février.

L’après Dry January

Le mois de janvier peut être un point de départ puissant pour des changements de mode de vie positifs, mais la clé réside dans la façon dont vous gérez la suite. En célébrant vos réussites, en étant honnête avec vous-même, et en restant conscient(e) de vos choix vous pouvez maintenir un mode de vie équilibré et continuer à profiter des bienfaits du Dry January tout au long de l’année. N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter d’ABC Sobriété pour recevoir chaque mois des idées de mocktails et des conseils concrets autour de la sobriété : L’inscription se fait via le formulaire en bas de la page d’accueil du site).

A lire en plus :

Réussir un bon cocktail sans alcool

Les françaises et l’alcool

Comment se déroule le programme de sobriété ?

Et à écouter :

Podcast sortir de l’addiction / Alcool

Quand on fait le choix de ne pas consommer d’alcool, il est difficile de résister à la pression sociale ou aux attentes de notre entourage. Cependant, refuser de l’alcool avec élégance est une compétence précieuse. Elle vous permettra de rester fidèle à vos convictions tout en maintenant de bonnes relations avec les autres. En outre développer votre capacité à dire non renforcera votre confiance en vous. Dans cet article je vous présente 5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance.

1. Soyez ferme mais poli

La première étape pour refuser l’alcool avec élégance est de rester ferme tout en étant poli. Vous pouvez simplement dire « Non, merci » avec un sourire chaleureux. Nul besoin de vous justifier ou de donner des explications détaillées si vous ne le souhaitez pas. Les gens respecteront davantage votre choix si vous le communiquez avec assurance. Après avoir testé de nombreuses stratégies pour refuser de l’alcool, je trouve que la plus efficace est finalement la plus simple : Dire non avec le sourire sans se justifier.

2. Utilisez l’humour pour refuser l’alcool avec élégance

L’humour est une excellente façon de désamorcer une situation inconfortable. Vous pouvez plaisanter sur le fait que vous êtes SAM, le « conducteur désigné de la soirée ». Vous pouvez également dire que vous voulez vérifier si vous êtes aussi drôle sans alcool. Les touches d’humour peuvent vous aider à vous sentir moins jugé et à détendre l’atmosphère. N’hésitez pas à préparer une petite phrase humoristique à l’avance et à la placer au bon moment quand l’occasion se présentera. L’humour et la légèreté sont des outils idéals pour refuser l’alcool avec élégance.

3. Soyez préparé à répondre aux questions

Ne vous sentez jamais en tort de refuser de l’alcool, exposez vos motivations avec calme et confiance. On vous posera certainement des questions sur votre décision de ne pas boire d’alcool. Soyez préparé à répondre de manière positive et honnête. Vous pouvez expliquer que cela fait partie de votre choix de vie pour maintenir une meilleure santé ou un mode de vie actif. Les réponses préparées vous aident à vous sentir plus à l’aise dans ces situations. Si vous participez au Dry January, n’hésitez pas à en parler : Cette initiative est de plus en plus plébiscitée. Vous devriez trouver des oreilles attentives pour parler de votre défi et peut-être même donner envie à certaines personnes de tenter l’expérience.

4. Pensez aux alternatives sans alcool à l’avance

Ayez toujours une boisson sans alcool à portée de main lorsque vous êtes en soirée ou dans un endroit festif. Que ce soit une boisson gazeuse, un jus de fruits ou un cocktail sans alcool, avoir une alternative agréable et prête à être dégustée rendra plus facile le refus de l’alcool. Vous pouvez même offrir de partager votre boisson non alcoolisée avec d’autres convives. N’oubliez pas que les réactions « violentes » face à votre refus de boire de l’alcool en disent plus sur votre interlocuteur qu’il ne veut bien l’avouer. Sans le vouloir votre sobriété confronte vos interlocuteurs à leur propre relation à l’alcool.

5. Entourez-vous de soutien pour refuser l’alcool avec élégance

Si vous vous trouvez souvent dans des situations sociales où il est difficile de refuser l’alcool, il peut être utile de vous entourer de personnes qui comprennent et soutiennent votre choix. Les amis et la famille qui respectent vos décisions rendront plus facile le fait de refuser de l’alcool avec élégance. Vous pouvez également demander à un ou une amie de vous accompagner dans votre sobriété pour les soirées « à risques ». A deux, il est toujours plus facile de faire face aux tentations.

Mémo : 5 stratégies pour refuser l’alcool avec élégance :

Refuser de l’alcool avec élégance repose sur la confiance en soi, la préparation et la communication. Vous n’avez pas à céder à la pression sociale pour prendre un verre d’alcool si ce n’est pas ce que vous désirez. En utilisant ces stratégies clés, vous pouvez maintenir votre intégrité tout en préservant des relations positives avec ceux qui vous entourent. N’oubliez pas que votre choix de ne pas consommer d’alcool est noble et respectable. Alors, la prochaine fois que vous serez confronté à la décision de boire de l’alcool, rappelez-vous ces 5 stratégies pour refuser l’alcool avec confiance et élégance.

  • Fermeté et politesse
  • Humour
  • Réponses à apporter
  • Boissons sans alcool à portée de main
  • Soutien en cas de besoin.

Enfin, pour rester motivé, souvenez-vous de tous les bienfaits de la sobriété et n’hésitez pas à lire cet article complémentaire pour vaincre les tentations.

Les fêtes de fin d’année sont idéales pour célébrer, se réunir et partager des moments uniques. Vous êtes à la recherche d’une recette de mocktail pour les fêtes ? Vous avez envie de vivre une expérience différente et sans culpabilité ? Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit. Adepte de la sobriété au long terme ou simple curieux du « sans alcool », vous devriez trouver votre bonheur dans cette sélection de recettes de mocktails exquis.

1- Mocktail pour les fêtes : Douceur fruitée

Mocktail pour les fêtes : douceur fruitée

Rafraîchissez un joli verre en faisant tourner quelques glaçons à l’intérieur.

Réservez les glaçons pour un autre usage.

Versez 4/10 de nectar d’abricot, 4/10 de Perrier fines bulles et 2/10 de jus de citron pressé dans le verre.

Pour la décoration, vous pouvez ajouter au choix, une petite tranche de citron ou un grand zeste sur le sur le bord de votre verre au moment de servir.

Ensuite dégustez…

Le petit plus : Le citron est l’un des fruits qui contient le plus de vitamine C avec plus de 50 milligrammes pour 100 grammes. Il est également antioxydant et vivifiant. L’hiver est le moment idéal pour profiter des vertus du citron.


2 – Ginger beer mocktail

Pour réaliser ce mocktail incontournable des fêtes, vous aurez besoin de :

  • Jus d’ananas
  • Artonic Ginger Beer
  • 1/2 citron vert
  • Feuilles de menthe
  • Sel
  • Vinaigre de cidre
  • Glaçons
  • Ananas (en option)

Marche à suivre :

Tapez plusieurs fois les feuilles de menthe dans vos mains jusqu’à ce qu’elles aient un parfum mentholé. Déposez-les dans un verre, ajoutez une pincée de sel et le jus du citron vert. Écrasez-les doucement avec un pilon ou une cuillère en bois. Ajoutez des glaçons. Versez le jus d’ananas et un peu de vinaigre de cidre à la moitié du verre. Remuez.  Remplissez le reste du verre avec l’ARTONIC Ginger Beer et remuez doucement pour ne pas perdre l’aspect effervescent. 

Vous pouvez ajouter un morceau d’ananas ou une feuille de menthe pour décorer votre mocktail.

Retrouvez toute la collection ARTONIC depuis le site de la marque ?

Le petit plus : Malgré son nom qui peut être trompeur, le ginger beer est une boisson sans alcool. Il n’y a donc aucun risque à en boire !! Le plaisir sans la culpabilité, que demander de plus ?


3 – Poire Gimber Fizz

Liste des ingrédients :

  • 180 ml d’eau gazeuse

  • 40 ml de jus de poire

  • 1 brin de romarin

  • 1 fine tranche de poire


Marche à suivre pour réaliser ce mocktail pour les fêtes :

Versez 30 ml de GIMBER S°1 Sweet Lilly dans un verre de votre choix.

Ajoutez 180 ml d’eau gazeuse dans le verre. 

Versez 40 ml de jus de poire dans le mélange.

Vous pouvez décorer votre cocktail avec un brin de romarin pour ajouter des notes aromatiques supplémentaires. 

Ajoutez une fine tranche de poire pour la décoration.

Remuez doucement les ingrédients à l’aide d’une cuillère pour bien les mélanger. 

Prenez une gorgée et savourez le délicieux Poire GIMBER Fizz. 

Retrouvez toute la gamme GIMBER depuis la boutique en ligne de la marque.

Le petit plus : GIMBER contient du gingembre, du citron, des herbes et des épices biologiques, 100% bio. C’est une boisson idéale en toute saison mais presque indispensable en fin d’année pour lutter naturellement contre les maux de l’hiver.


4 – Mocktail clémentine miel romarin

Cette recette a été élaborée par les talentueuses blogueuses Free the Pickle pour les Compagnons du Miel.
Un grand merci aux créatrice de la recette et aux Compagnons du Miel pour le partage ?

Ingrédients pour un mocktail :

Pour le sirop de romarin et de baie de genévrier :
100 gr de sucre
120 ml d’eau
Un brin ½ de romarin
½ cs de baies de genévrier séchées

Pour le mocktail :
90 ml de jus de clémentines
15 ml de sirop maison romarin/genévrier
Eau gazeuse nature ou à l’orange
Miel de sapin du Massif Jurassien Les Compagnons du Miel
20 gr de sucre
Le zeste d’une demi-clémentine et quelques quartiers
Un brin de romarin

Préparation :

Pour le sirop de romarin et de baie de genévrier :
Placez tous les ingrédients dans une casserole et faites dissoudre le sucre à feu moyen. Baissez le feu et cuisez encore 15 minutes. Laissez refroidir.

Pour le sucre infusé au zeste de clémentine :
Mélangez le sucre avec le zeste d’une demi-clémentine pendant 1 à 2 minutes du bout des doigts. Étalez le sucre sur une assiette.

Pour la préparation du mocktail :
Déposez du miel de sapin dans une assiette. Trempez le bord du verre dans le miel puis dans le sucre infusé au zeste de clémentine. Versez le sirop de romarin et les baies de genévrier puis le jus de clémentine. Ajoutez des glaçons et une rondelle de clémentine. Versez l’eau gazeuse à l’orange. Terminez en déposant un brin de romarin dans le mocktail et un filet de miel de sapin du massif jurassien.

Petit plus : Ce mocktail pour les fêtes est un peu long à préparer mais il offre une richesse aromatique complexe et unique qui vaut le détour.


5 – Lait de poule tout sage

Qui dit fêtes de fin d’année dit également traditions de Noël. Même si le lait de poule n’est pas exactement un mocktail, c’est une boisson réconfortante qui gagne à être découverte dans sa version sans alcool.

Ingrédients :

  • 25 gr de sucre ou sirop de sucre de canne

  • 1 jaune d’œuf

  • 10 cl de lait

  • 1 pincée de cannelle

  • 1 pincée de noix de muscade

Marche à suivre pour réaliser votre lait de poule tout sage :

Versez le lait dans une casserole et saupoudrez les épices (la cannelle et la muscade). Faites chauffer sans porter à ébullition.

A part, mélangez le sucre avec le jaune d’œuf pendant quelques minutes jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Versez le lait chaud aux épices sur le mélange œuf et sucre tout en fouettant l’ensemble pendant une minute ou deux.

Cette recette de lait de poule sans alcool est rapide et facile à préparer ! Vous pouvez la déguster chaude ou froide selon vos préférences. Les plus gourmands pourront ajouter un peu de chantilly au moment de servir le lait de poule.

Petit plus : Vous pouvez aussi réaliser votre lait de poule avec de la vanille, de la cardamome ou un mélange pour pain d’épice en fonction de vos goûts.

A retenir :

Ces cinq mocktails vous offriront une expérience gustative diversifiée et parfaitement adaptée aux festivités. Que ce soit pour une soirée entre amis, le réveillon ou une célébration spéciale, ces boissons sans alcool ajouteront une touche de créativité et de plaisir à vos fêtes. Santé et joyeuses célébrations à vous !

Sachez également qu’ ABC Sobriété vous proposera un nouveau mocktail chaque mois en 2024. Un numéro de mocktail par mois et un atout santé à découvrir à chaque fois. Rendez-vous en janvier pour le mocktail n°1 ❤️

Si vous avez envie d’aller un peu plus loin, n’hésitez pas à découvrir ces deux articles :

Même s’ils sont parfaits en été, ils peuvent bien évidement être servis en hiver aussi pour varier les plaisirs.

« Trinquer avec un mocktail, c’est comme dire « Santé » en HD, on apprécie la clarté sans filtre ! »