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ABC Sobriété

La méthode pour en finir avec la culpabilité.

Nous avons souvent tendance à croire que pour changer notre vie, nous devons opérer une révolution : tout bouleverser du jour au lendemain, prendre des résolutions drastiques, se fixer des objectifs extrêmes. Pourtant, cette approche est rarement efficace à long terme. Ce sont au contraire les petits changements, progressifs et adaptés à notre rythme, qui permettent une transformation profonde.

Dans cet article, nous allons explorer pourquoi les petits changements sont la clé d’une transformation durable. Je vous propose également des idées de micro-habitudes à mettre en place facilement dans votre quotidien, et comment définir celles qui vous conviennent le mieux. Prêts à amorcer une belle évolution, en douceur et sans pression ? C’est parti !

Petits changements, transformation durable

Les petits changements sont plus efficaces que les grandes révolutions

Lorsque nous tentons de transformer radicalement notre mode de vie, nous sommes souvent confrontés à une résistance naturelle : l’habitude. Notre cerveau est programmé pour fonctionner de manière automatique et prévisible, ce qui fait que tout changement brutal peut générer du stress et de la frustration.

Les grandes résolutions ont tendance à être difficiles à tenir parce qu’elles demandent un effort constant et intense. En revanche, les petits ajustements progressifs créent une dynamique positive : ils sont plus faciles à intégrer, plus motivants et finissent par donner de grands résultats.

C’est la fameuse règle des 1 % : en améliorant un aspect de votre vie de seulement 1 % chaque jour, vous verrez une transformation impressionnante sur le long terme. L’idée est donc de se concentrer sur de petits changements, simples et adaptés à votre rythme, plutôt que de vouloir tout changer d’un coup.

Des exemples de petits changements une pour transformation durable

Petits changements plus efficaces qu'une grande révolution

L’avantage des micro-changements, c’est qu’ils peuvent s’appliquer à tous les domaines de votre vie. Voici quelques exemples concrets à ajouter dans votre quotidien selon vos envies ou vos besoins :

Santé : intégrer 5 minutes de respiration profonde chaque matin pour réduire le stress. Éteindre tous les écrans au moins 30 minutes avant de vous coucher chaque soir pour améliorer votre endormissement et l’énergie au réveil.

🍽️ Nutrition : ajouter une portion de légumes à chaque repas plutôt que de vouloir changer toute son alimentation d’un coup. Remplacer une boisson sucrée par de l’eau aromatisée maison. Privilégier le pain complet ou à l’épeautre au lieu du pain blanc.

🥛 Sobriété : se fixer un jour par semaine sans alcool pour commencer, puis augmenter progressivement le nombre de jour sans alcool. Remplacer l’apéro alcoolisé par un mocktail festif et gourmand.

🚶‍♂️‍➡️ Sport : commencer par 5 minutes d’étirements le matin au lieu de vouloir directement faire une heure de sport intense. Prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur. Marcher régulièrement, même quelques minutes pour commencer avant d’augmenter un peu les sorties.

Ces petits ajustements sont si simples qu’ils ne demandent presque aucun effort, mais cumulés, ils transforment véritablement votre bien-être !

Témoignage

Laurence ABC Sobriété

De mon côté, ce sont de petits changements, mis, les uns à la suite des autres qui m’ont permis d’arrêter de boire mais surtout de maintenir ma sobriété dans le temps. Je n’ai pas tout changé ni tout révolutionné du jour au lendemain, au contraire. J’ai commencé par ajouté la marche dans ma vie. Au départ je ne marchais que quelques minutes de temps en temps, puis avec le temps j’ai marché plus loin, plus longtemps. Aujourd’hui la marche est une passion et un pilier de mon équilibre. Ensuite j’ai pris le temps de réfléchir à ce dont j’avais besoin pour aller bien, j’ai appris à mieux me connaître. J’ai aussi changé tout doucement d’alimentation. D’abord en me concentrant sur le petit déjeuner, puis avec le temps, en modifiant le reste de mes repas. J’ai ainsi opéré de nombreux changements, doucement et toujours avec bienveillance envers moi-même. Je ne suis pas devenue parfaite, et je ne cherche pas à l’être. Je profite juste du pouvoir des petits pas dans ma vie. Et je peux vous assurer que ce sont les petits changements qui m’ont permis de transformer ma vie !

Introspection : quels changements je veux voir pour moi ?

Quels changements je veux pour moi ?

Avant de vous lancer dans une transformation, il est important de vous poser les bonnes questions. Plutôt que de suivre des tendances ou des conseils génériques, prenez le temps de réfléchir à ce qui compte réellement pour vous.

Quelques questions à vous poser :

  • Quels aspects de ma vie me pèsent actuellement ?
  • De quoi ai-je envie ou besoin pour me sentir mieux au quotidien ?
  • Quelles sont les petites actions que je pourrais mettre en place dès aujourd’hui ?
  • Quel est le premier petit pas que je peux faire sans me sentir dépassé(e) ?
  • Comment pourrais-je rendre ces changements plus plaisants et motivants ?

L’idée est de choisir des modifications qui résonnent avec vos besoins et vos envies. C’est en étant à l’écoute de vous-même que vous parviendrez à une transformation durable et alignée avec votre bien-être. Si vous hésitez encore, rappelez-vous qu’il n’y a pas d’âge pour changer. Il n’est jamais trop tard pour essayer de nouvelles choses et y prendre du plaisir. Il est même parfois très positif de rompre avec des choix anciens, faits par défaut, nécessité ou pour autrui. Pensez-y.

Il n'y a pas d'age pour changer et évoluer.

Le changement ne doit pas être synonyme de souffrance ou de contraintes. En adoptant la stratégie des petits pas, vous amorcez une évolution en douceur, sans frustration ni sentiment d’échec. Chaque petit ajustement que vous ferez vous rapprochera de votre bien-être et vous donnera envie d’aller plus loin.

Si vous souhaitez amorcer une transformation autour du sucre ou de votre consommation d’alcool, sans pression et en douceur, les programmes Détox-Sucre et Ma Pause Sans Alcool d’ABC Sobriété sont là pour vous accompagner. Ils vous aideront à mettre en place des changements concrets, progressifs et adaptés à votre rythme.

Et vous, quel petit changement allez-vous mettre en place dès aujourd’hui ? 😊

Que l’on soit en période de stress intense, en plein sevrage (alcool, tabac…) ou en train d’entamer une détox, il est fréquent de se tourner vers la nourriture pour compenser. Le grignotage émotionnel devient alors une réponse automatique pour faire face à l’inconfort. Pourtant, ces petits écarts peuvent rapidement freiner vos progrès et vous laisser un goût amer.

Vous vous demandez comment éviter de grignoter dans ces moments difficiles ? Bonne nouvelle : il est tout à fait possible de comprendre et désamorcer ces mécanismes pour retrouver un rapport apaisé à l’alimentation. Dans cet article, nous allons décortiquer ensemble les raisons qui nous poussent à grignoter et quelles stratégies adopter pour ne plus céder à ces pulsions alimentaires.

Lien entre stress et grignotage

Pourquoi grignote-t-on ?

Le grignotage n’est jamais anodin. Il est souvent le résultat d’un besoin non exprimé ou d’une émotion difficile à gérer.

Le grignotage correspond à la consommation d’aliments, souvent non planifiée et plus ou moins fréquente, en dehors des repas (petit-déjeuner, déjeuner et dîner). Si la collation prise en milieu d’après-midi permet de tenir jusqu’au repas du soir, le grignotage survient à tout moment de la journée.

Voici les principales raisons qui nous poussent à ouvrir le placard :

🤯 La gestion des émotions : tristesse, anxiété, ennui ou fatigue nous incitent à chercher du réconfort immédiat, souvent sous forme de sucre ou d’aliments gras.

📺 Les habitudes : grignoter devant la télé ou en travaillant est un réflexe ancré, parfois totalement déconnecté de la faim réelle.

♀️ Les fluctuations hormonales : notamment lors du sevrage (alcool, sucre), le corps traverse des variations de glycémie ou de dopamine qui génèrent des fringales.

🥱 Le manque d’énergie : une alimentation déséquilibrée ou des repas sautés peuvent favoriser les baisses d’énergie et les envies irrépressibles de grignoter.

Mieux se connaître : le lien entre stress et grignotage

Notre cerveau adore les solutions rapides. En cas de stress, il active le système de récompense pour compenser : manger devient alors une stratégie pour produire un « shoot » de dopamine et calmer temporairement l’agitation intérieure.

Comprendre ce processus est clé. Le stress déclenche des réactions physiques (tensions, accélération du rythme cardiaque) et mentales (pensées en boucle, irritabilité). Si ces signaux ne sont pas identifiés, on cherche instinctivement à les apaiser… et la nourriture est souvent la solution la plus accessible.

Apprendre à reconnaître les déclencheurs spécifiques (situations, personnes, émotions) permet de reprendre le contrôle avant que le grignotage ne s’installe.

Comment éviter de grignoter

Comment éviter de grignoter pendant un sevrage ou une détox ?

Voici quelques stratégies concrètes pour limiter le grignotage émotionnel :

1️⃣ Faire le tri dans ses placards : limiter la présence d’aliments ultra-transformés ou trop sucrés à la maison.

2️⃣ Manger suffisamment aux repas principaux : des repas équilibrés, riches en fibres et en protéines, stabilisent la glycémie et évitent les fringales.

3️⃣ Prendre conscience de ses émotions : avant de grignoter, poser la question : ai-je vraiment faim ou est-ce une émotion qui me pousse ?

4️⃣ Boire de l’eau ou une tisane : parfois, l’envie de grignoter masque simplement un besoin d’hydratation.

5️⃣ Bouger : une courte marche, quelques étirements ou respirations peuvent faire baisser le stress plus durablement qu’un grignotage.

6️⃣ Préparer des encas sains : si le besoin se fait sentir, optez pour des fruits, des oléagineux, ou un carré de chocolat noir pour éviter les excès et le sucre.

Compenser autrement

Comment éviter de grignoter et compenser autrement ?

Le grignotage émotionnel n’est pas une fatalité. Plutôt que de lutter, il peut être intéressant d’adopter une nouvelle perspective sur son rapport à l’alimentation :

  • Se reconnecter à ses sensations alimentaires : savourer ses repas, manger en pleine conscience, sans distraction.
  • Remplacer les compensations alimentaires par d’autres sources de bien-être : lecture, musique, méditation, temps passé en nature, écriture… Toutes ces activités nourrissent autrement que par la nourriture.
  • Être indulgent avec soi-même : une envie de grignotage n’est pas un échec, mais un signal. Écouter ce signal permet d’avancer plus sereinement vers l’équilibre.
  • Être patient : les envies irrépressibles de boire ou de manger passent en moins de 15 minutes. Quand une fringale survient, vous pouvez appeler un ami, sortir marcher ou danser pendant quelques minutes. Autre astuce : vous laver les dents le temps que cette envie passe.

Stress, sevrage ou détox peuvent bousculer nos repères et raviver le grignotage émotionnel. En comprenant mieux les liens entre nos émotions et nos comportements alimentaires, il est possible de retrouver une vraie liberté. En apprenant à vous connaître et en adoptant des stratégies simples, vous pouvez transformer ces moments de vulnérabilité en véritables opportunités de mieux-être durable. L’objectif n’est pas de se culpabiliser, ni de devenir parfait mais de vivre une relation apaisée avec l’alimentation.

Pour aller plus loin :

Détox-Sucre, le nouveau programme d’ABC Sobriété

Bilan sobriété – 1 heure

Accompagnement individuel

Sans même le savoir, je pratiquais depuis plusieurs années déjà, la règle des 20 – 5 – 3. Instinctivement, j’avais compris ce dont mon corps et mon esprit avaient besoin pour rester sobre et m’épanouir pleinement. Aujourd’hui encore, cette méthode fait partie de ma vie, et elle contribue, jour après jour, à mon bien-être et à ma sobriété.

Quand on décide d’arrêter l’alcool, il ne s’agit pas seulement de renoncer à une habitude, mais aussi de retrouver un équilibre physique et mental. L’activité physique et le contact avec la nature sont des alliés précieux pour se recentrer, réduire le stress et avancer sereinement sur le chemin de la sobriété.

La règle des 20 – 5 – 3 est une approche simple et accessible qui permet d’instaurer un lien régulier avec la nature pour mieux prendre soin de soi. Elle aide à réguler l’humeur, améliorer le sommeil et renforcer la motivation. Que vous soyez en début de parcours ou déjà bien ancré dans votre sobriété, cette méthode peut être un soutien précieux sur le long terme.

Voyons ensemble comment cette règle fonctionne et pourquoi elle est une véritable alliée pour une vie épanouie.

Qu’est-ce que la règle des 20 – 5 – 3 ?

Marcher pour rester sobre grâce à la règle des 20-5-3

La règle des 20 – 5 – 3 est une approche inspirée des bienfaits de la nature sur notre bien-être mental et physique.

Développée par la neuroscientifique Rachel Hopman de l’université Northeastern, cette méthode met l’accent sur de petites étapes faciles à réaliser et qui peuvent conduire à de grandes récompenses.

Elle repose sur trois piliers :

🚶‍➡️ Marcher 20 minutes trois fois par semaine.

🌲 Passer 5 heures en extérieur par mois.

⛰️ Partir 3 jours par an en immersion dans la nature.

20 minutes de marche

La première étape consiste à sortir dans la nature pendant 20 minutes au moins trois fois par semaine. Marcher régulièrement améliore la circulation sanguine et réduit le stress. Par ailleurs, la marche stimule la production d’endorphines, ces hormones du bien-être essentielles lorsqu’on arrête l’alcool. Sachez-le, vous n’avez pas besoin de transpirer pour booster votre bien-être : promenez-vous dans un cadre naturel en profitant du soleil et de la verdure. Si vous voulez rendre l’expérience optimale, pensez à mettre votre téléphone portable en mode « avion » ou en silencieux.

5 heures en extérieur par mois

Pour une « réinitialisation mentale » encore plus profonde, essayez de passer cinq heures par mois en pleine nature. L’idée est de programmer une grosse demi-journée en extérieur chaque mois. Pour cela vous pouvez prévoir une randonnée, une balade en forêt ou un moment au bord de l’eau. S’exposer régulièrement à un environnement naturel diminue l’anxiété et aide à retrouver un équilibre émotionnel stable.

3 jours par an en pleine nature et déconnecté

S’offrir une coupure annuelle sans écrans ni distractions, en pleine nature, permet un vrai « reset » mental et physique. Ce type de retraite est bénéfique pour la clarté d’esprit et renforce la confiance en soi face aux défis de la sobriété.

Une exposition prolongée à des paysages sauvages active les ondes cérébrales alpha, celles liées à la méditation, à la créativité et à la relaxation profonde. Essayez et vous verrez à quel point passer trois jours en pleine nature peut être bénéfique pour votre bien-être.

Cette méthode, simple à intégrer au quotidien, agit comme un levier puissant pour maintenir une sobriété durable.

Comment la règle des 20 – 5 – 3 aide à maintenir votre sobriété ?

Passer du temps dans la nature, la règle des 20-5-3

L’arrêt de l’alcool s’accompagne souvent d’anxiété ou d’envies de compenser par d’autres habitudes moins saines.

La règle des 20 – 5 – 3 agit sur plusieurs niveaux pour soutenir ce processus :

😊 Elle réduit le stress et l’anxiété. Le contact avec la nature et l’exercice physique diminuent la production de cortisol. Cette hormone du stress est souvent élevée lorsqu’on arrête de boire.

☀️ Elle régule l’humeur. La lumière naturelle et l’air frais stimulent la production de sérotonine, essentielle pour éviter les coups de blues.

😴 Elle combat les troubles du sommeil. L’alcool perturbe le sommeil profond. La marche aide à retrouver un cycle de sommeil réparateur.

💫 Elle renforce la motivation et l’énergie. Bouger et se reconnecter à la nature donne une nouvelle dynamique au quotidien, essentielle pour construire une vie sobre.

Comment mettre en pratique la règle des 20 – 5 – 3 ?

Sobriété, règle des 20-5-3

Intégrer la marche quotidienne

  • Faire une promenade après le repas.
  • Descendre un arrêt de bus plus tôt.
  • Prendre le temps d’observer son environnement pendant la marche.

Passer 5 heures en extérieur :

  • Planifier à l’avance sa demi-journée mensuelle.
  • Organiser des sorties en forêt, en bord de mer ou en montagne.
  • Tester la marche pieds nus sur l’herbe pour un ancrage plus profond.

Planifier ses 3 jours en nature :

  • Partir en randonnée, en cabane dans les bois ou planter sa tente à la montagne.
  • Déconnecter des écrans et du stress quotidien.
  • Profiter de cette pause pour marcher, méditer et faire le point sur son parcours.

Plus vous intégrerez ces habitudes, plus vous ressentirez leurs effets bénéfiques sur votre sobriété et votre qualité de vie.

Adopter la règle des 20 – 5 – 3, c’est s’offrir une nouvelle dynamique propice au bien-être et à la sobriété. En cultivant un lien fort avec la nature et en prenant soin de votre corps, vous renforcez votre équilibre émotionnel et votre motivation à poursuivre une vie sans alcool.

Que vous soyez en début de parcours ou bien avancé dans votre sobriété, cette méthode peut vous aider à retrouver sérénité, énergie et joie de vivre.

En bonus pour rester sobre :

Pour aller plus loin sur le sujet, je vous invite à découvrir les trois articles suivants :

Marcher pour rester sobre

Comment se remettre au sport ?

10 bonnes raisons de passer du temps dehors

Quand on décide d’arrêter l’alcool, il peut être difficile de combler le vide laissé par la dépendance. Les envies peuvent surgir dans des moments de stress, de fête ou simplement de routine. Pourtant, il est possible de transformer ces envies en opportunités pour se recentrer sur soi et adopter des pratiques positives. Voici comment amorcer un vrai changement interne et remplacer l’alcool par des pratiques positives qui vous permettront de vous épanouir au quotidien.

Identifier les déclencheurs pour gérer les envies d’alcool

Détox mentale_Les déclencheurs

La première étape pour remplacer les envies d’alcool consiste à identifier vos déclencheurs. Est-ce le stress, l’ennui, ou une habitude sociale ancrée ? Les déclencheurs peuvent être nombreux et variables selon les circonstances. Vous pouvez tenir un journal pour noter dans quelles situations ces envies se manifestent. Comprendre vos propres mécanismes est essentiel pour développer des stratégies adaptées. Une fois vos déclencheurs identifiés, vous serez plus à même d’y faire face de manière constructive. Vous pourrez mettre en place une stratégie adaptée à chaque situation. Si le déclencheur est une émotion comme la colère ou le stress, choisissez une activité qui va vous défouler comme de courir ou chanter à tue-tête par exemple. Mais surtout, apprenez à vous concentrer sur les bénéfices de vivre chaque situation en étant à la fois sobre et vous-même.

Adopter des pratiques apaisantes pour remplacer l’alcool

Remplacer les envies d’alcool par des pratiques positives

Pour atténuer les envies d’alcool, les pratiques de pleine conscience et de relaxation peuvent être d’une aide précieuse. Essayez la méditation, la respiration profonde ou le yoga. Ces activités permettent de se reconnecter à ses sensations corporelles tout en apaisant les tensions. En réduisant le stress et en favorisant une sensation de bien-être, elles deviennent de puissants outils pour contrer les impulsions. Vous pouvez tester plusieurs pratiques différentes pour trouver celle qui vous conviendra le mieux. Si vous n’aimez pas la méditation, ce n’est pas grave, elle peut être remplacée par une marche en pleine nature. Je le répète souvent mais la marche est une activité gratuite et accessible à tous. Elle peut être un véritable soutien quand on arrête de boire. Apprendre à vous connaître et à répondre à vos propres besoins est primordial pour avancer avec sérénité sur votre chemin de sobriété.

Explorer des alternatives saines et créatives

Quand une envie d’alcool survient, remplacez-la par une activité qui vous nourrit. Préparez un mocktail, découvrez un nouveau sport, ou lancez-vous dans une activité artistique. Ces alternatives occupent vos mains et votre esprit, mais elles créent également des moments de satisfaction. Avec le temps, ces nouvelles habitudes positives prennent la place des anciennes. Là encore, c’est à vous de trouver ce qui vous le fait de plus de bien. De mon côté la marche, l’écriture et la cuisine font partie de mes essentiels. Ces trois activités sont, en quelque sorte, mes piliers de sobriété. Est-ce que vous connaissez les vôtres ? Si ce n’est pas encore le cas, il est temps de les découvrir et de les adopter. Pour remplacer l’alcool par des pratiques positives, n’hésitez pas à faire preuve de créativité et d’originalité. Là encore, c’est en explorant différents horizons que vous découvrirez ce qui vous convient le mieux.

Renforcer le soutien social

Sobriété et liens sociaux

Le chemin vers la sobriété peut parfois sembler solitaire, mais il ne doit pas l’être. Entourez-vous de personnes qui vous encouragent et partagent vos valeurs. Rejoindre un groupe de soutien ou parler à un ami de confiance peut être extrêmement motivant. En créant un réseau de soutien bienveillant, vous renforcez votre résolution et trouvez un écho positif à vos efforts. Il faut souvent du temps pour rencontrer les bonnes personnes et pour se créer un réseau de confiance, n’hésitez pas à persévérer. Après avoir arrêter de boire, votre personnalité et vos envies vont changer. Il y a fort à parier que votre cercle de proches va évoluer aussi. Laissez-vous du temps pour chaque étape de la sobriété et pour découvrir de nouvelles façons d’interagir sans alcool.

Conclusion

Remplacer l’alcool par des pratiques positives est un processus qui demande de la patience et de la persévérance. En identifiant vos déclencheurs, en adoptant des pratiques apaisantes, en explorant des alternatives saines et en renforçant votre soutien social, vous transformerez ce défi en une véritable opportunité de croissance. Même si votre parcours vous semble difficile, vous avez vraiment tout à gagner à persévérer. Vous pouvez vous faire accompagner dans votre parcours de sobriété si le défi vous semble trop lourd au quotidien. Un médecin, un psychologue ou un centre spécialisé peuvent vous accompagner. Si vous en ressentez la nécessité, n’hésitez pas à demander de l’aide.

Chaque envie surmontée est une victoire vers une vie plus équilibrée et sereine. Alors, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ?

Pour aller plus loin pour remplacer l’alcool par des pratiques positives :

Le guide pratique pour se reconstruire après l’alcool

Je réserve mon bilan sobriété pour faire le point sur ma relation à l’alcool

Ma pause sans alcool, le programme idéal pour changer sa relation à l’alcool

L’hiver est souvent synonyme de fatigue, de rhume et d’une baisse de nos défenses naturelles. Pour traverser cette saison en pleine forme, rien de tel que de s’offrir un petit coup de pouce naturel. Les carrés immunité sont une solution simple et efficace pour renforcer votre système immunitaire tout en apportant une touche de saveur à vos matins frileux. Faciles à préparer, ces glaçons à base d’ingrédients riches en vitamines et en antioxydants sont vos alliés pour affronter l’hiver avec vitalité.

Les carrés immunités au gingembre pour booster vos défenses immunitaires.

Les bienfaits des carrés immunité en hiver

Les carrés immunité regroupent des ingrédients naturels aux multiples bienfaits. Le gingembre, reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antiseptiques, aide à prévenir les infections et à stimuler la circulation sanguine. Le citron et l’orange, riches en vitamine C, renforcent le système immunitaire et aident à lutter contre les coups de fatigue. La carotte, pleine de bêta-carotène, prépare votre peau à affronter le froid. Enfin, le miel et l’huile de coco apportent des propriétés antibactériennes et hydratantes. Ces carrés sont donc une manière idéale d’allier plaisir et bien-être pour traverser l’hiver avec énergie.

Bienfaits des carrés immunité pour booster ses défenses immunitaires

La recette des carrés immunité au gingembre

Ingrédients pour 21 glaçons, soit 3 semaines de cure :

  • 2 citrons
  • 1 orange
  • 1 carotte
  • 1 morceau de gingembre (environ 3 cm) ou l’équivalent de gingembre en poudre bio (soit une grosse cuillère à soupe)
  • 1 cuillère à soupe d’huile de coco fondue
  • 1 cuillère à soupe de miel
  • 150 ml d’eau
Recette carrés immunité au gingembre pour l'hiver

Préparation :

  1. Épluchez très grossièrement les citrons et l’orange en laissant la peau blanche qui recouvre les agrumes.
  2. Découpez les fruits épluchés en deux ou quatre.
  3. Épluchez la carotte avant de la découper en fins morceaux ou de la râper.
  4. Dans un blender, mélangez les agrumes, la carotte râpée et le gingembre. Mixez une première fois pendant 2 mn.
  5. Ajoutez ensuite l’huile de coco, le miel et l’eau petit à petit.
  6. Votre mélange doit avoir la consistance d’une pâte et ne doit pas être trop liquide. Ajoutez ou non de l’eau en plus en fonction du résultat.
  7. Versez le mélange dans des bacs à glaçons ou à financiers et placez-les au congélateur pendant au moins 6 heures.
  8. Une fois congelés, démoulez les carrés et conservez-les dans un sac hermétique au congélateur.

Conseil d’utilisation : chaque matin, à jeun, déposez un carré immunité dans une tasse d’eau chaude pour booster vos défenses immunitaires. Mélangez délicatement et profitez de cette boisson qui vous permettra de vous maintenir en forme pendant l’hiver. Votre corps vous en remerciera.

Des idées pour prendre soin de vous en hiver

En complément des carrés immunité, adoptez des habitudes qui soutiennent votre bien-être en hiver. Pensez à vous hydrater régulièrement avec des tisanes aux plantes comme le thym ou l’échinacée. Privilégiez une alimentation riche en fruits et légumes de saison pour un apport optimal en nutriments. N’oubliez pas de sortir chaque jour pour profiter de la lumière naturelle, même si le soleil se fait timide, et offrez-vous des moments de détente comme un bain chaud ou une séance de méditation. Enfin, veillez à respecter un bon rythme de sommeil pour permettre à votre corps de se régénérer.

Booster son immunité en hiver

Les carrés immunité au gingembre sont une manière facile d’intégrer des bienfaits naturels à votre routine hivernale. Simples à préparer et délicieux à consommer, ils vous aident à prendre soin de votre santé tout en vous faisant plaisir. Ils peuvent aussi égayer votre Dry January grâce à leur goût mais aussi au côté ludique du glaçon à faire fondre chaque matin. Accompagnés d’autres gestes bien-être, ils vous permettront de passer l’hiver en pleine forme et de savourer cette saison sous son meilleur jour.

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5 bonnes raisons d’arrêter de boire

Témoignage Dry January

5 effets de l’alcool sur le corps

C’est décidé, cette année, vous allez tenter de relever le Dry January ! Vous voulez vous offrir un mois sans alcool et voir les bénéfices de la sobriété sur votre santé et votre moral. Je ne peux que vous féliciter pour ce choix. Vous verrez, après un mois de sobriété, il est possible que vous ayez envie de changer votre relation à l’alcool. Mais avant cela, l’idée de vous lancer dans ce défi peut vous sembler un peu angoissante. Pour vous accompagner pendant ce challenge personnel, je partage avec vous quelques conseils pour réussir le Dry January.

Anticiper

Anticiper le Dry January

La réussite du Dry January repose en grande partie sur une bonne préparation. Prendre le temps de planifier les situations sociales et les moments où l’envie de boire pourrait se faire sentir rend le défi plus simple à gérer. Anticiper, c’est se donner des repères et des solutions en amont pour éviter de céder à la tentation. Par exemple, choisir à l’avance des boissons sans alcool que l’on apprécie, réfléchir à des alternatives pour les sorties entre amis, ou même prévoir des activités motivantes pour occuper les moments libres.

Relever le défi en groupe, comme au sein de votre équipe de travail, est aussi un excellent moyen de se motiver : une belle initiative qui, elle aussi, demande de la préparation pour établir les règles, organiser des moments d’échange, et se soutenir tout au long du mois. En vous y préparant, vous renforcez votre engagement et abordez chaque jour de janvier avec sérénité et confiance.

Changer d’état d’esprit

Au lieu de penser sans arrêt à l’alcool et aux sacrifices que vous réalisez, pensez plutôt à tout ce que vous offrez à votre corps et à votre esprit en étant sobre. Un mois sans alcool vous apportera des bénéfices importants comme un meilleur sommeil, plus d’énergie, de la confiance en vous. Ne vous focalisez pas sur le manque d’alcool mais pensez plutôt au très beau cadeau que vous vous faites en relevant ce défi.

Définissez les raisons personnelles qui vous poussent à participer au Dry January. Que cherchez-vous à obtenir ? Une meilleure santé ? Un challenge à relever ? Une expérience sociale différente ? Avoir des objectifs clairs peut renforcer votre motivation et vous aider à tenir vos résolutions. Entamez cette période avec joie et détermination et non avec tristesse et appréhension. Votre état d’esprit fera toute la différence dans la réalisation de ce défi.

Bouger

Marcher pour réussir le Dry January

L’activité physique vous aidera sans aucun doute à tenir vos engagements avec vous-même. Sportif aguerri ou adepte du canapé, changez vos habitudes pour transformer votre mois de janvier en une expérience complète.

Si vous êtes déjà sportif, ne cherchez pas forcément à en faire plus mais essayez d’être plus à l’écoute de votre corps, de vos sensations, de votre capacité de récupération. Au fil des semaines sans alcool, vous devriez voir une évolution positive et l’apprécier.

Si vous n’êtes pas ou peu sportif, c’est le moment idéal pour vous mettre à la marche par exemple. Cette activité réalisée en douceur et régulièrement vous apportera un équilibre et vous permettra de vous sentir mieux au fil du temps. Faire trois séances de marche d’au moins 20 minutes par semaine est idéal pour ressentir tous les bénéfices de la marche.

Mais si vous préférez courir, nager, skier, danser, surtout ne vous en privez pas. Quoi qu’il en soit, profitez de cette période pour être attentif et bienveillant envers votre corps.

Renforcer votre estime

Vous avez envie de réussir le Dry January mais vous avez peur de ne pas y arriver ? Vous pensez qu’un mois sera trop long pour vous ?

Et si vous faisiez au jour le jour ? Ne pensez pas à tout le mois de janvier à la fois mais concentrez-vous plutôt sur un jour à la fois. Le 1er janvier, dites-vous juste : « Aujourd’hui je ne bois pas. Demain est un autre jour ». Faites un jour après l’autre mais n’oubliez pas de vous féliciter ,chaque soir, pour votre réussite. Chaque matin du mois de janvier, relisez la liste de vos raisons de rester sobre et prenez un moment pour les répéter à haute voix.

Chaque jour qui passe va renforcer votre propre estime et vous faire gagner en confiance. Voir que vous êtes capable de relever ce défi va créer ou alimenter une vision positive de vous même et entretenir un cercle vertueux. Vous verrez, vous allez adorer ressentir cela, n’en doutez pas.

Si vous avez bu un jour parce que c’était trop difficile pour vous, rien ne vous empêche de recommencer votre challenge le lendemain. Ne vous laissez pas abattre ou décourager pour un faux pas. Un petit (ou grand) relâchement ne doit pas remettre en question l’ensemble de votre désir de réussir le Dry January. En cas de « couac », on se remotive et on repart du bon pied.

Écrire

Ecrire pour réussir le Dry January

Je vous recommande vivement de tenir un carnet spécial « Dry January ». Écrire permet, entre autres choses, d’organiser et de clarifier ses pensées.

Commencez par lister et noter les raisons pour lesquelles vous voulez être sobre pendant un mois. Vous pouvez y ajouter une citation inspirante qui vous plaît particulièrement. Relire cette liste chaque matin devrait vous motiver.

Vous pourrez également noter chaque jour vos émotions et ressentis : poser vos émotions sur le papier vous aidera à gérer vos éventuelles angoisses ou le stress du quotidien.

Pensez aussi à écrire vos petites victoires pour célébrer vos réussites. Par exemple : « Aujourd’hui j’ai réussi à refuser un verre d’alcool à l’apéro chez des amis. Je suis fier/fière de moi » . Vous pouvez également profiter de l’occasion pour écrire trois gratitudes pour la journée qui se termine à la manière de Florence Servan-Schreiber et de ses 3 kiffs par jour.

Écrire est un vrai soutien au quotidien, il est même possible que vous vous preniez au jeu en continuant à tenir un carnet passé le mois de janvier.

Petites astuces pour réussir le Dry January :

  • Coller des post-it personnalisés sur votre miroir, votre frigo, votre porte d’entrée. Vous pouvez y écrire « Je fais le Dry January et j’en suis fier » ou « Je relève le défi du Dry January avec détermination » ou encore « Sobre et heureux »…
  • Consulter le site officiel du Dry January et installer l’application sur votre téléphone.
  • Achetez-vous des boissons sans alcool qui vous font plaisir.
  • Relever le défi à plusieurs avec des amis, des collègues…
  • Créer une playlist de vos musiques préférées à écouter en cas de baisse de moral ou de motivation.
  • Anticiper les tentations en ayant un plan pour chaque occasion.
  • Enfin, soyez déterminé et fier de relever le défi du mois de janvier sans alcool.

Vous avez toutes les cartes en main pour réussir le Dry January, mais n’oubliez pas : votre meilleur atout, c’est vous. Croyez en vous et en vos capacités de détermination pour relever ce défi, le reste suivra.

Si vous êtes dépendant à l’alcool, je vous recommande la plus grande prudence. Il peut être dangereux d’entamer un sevrage seul. N’hésitez pas à prendre contact avec votre médecin avant de vous lancer. Si vous ressentez le moindre symptôme violent suite à l’arrêt de l’alcool, composez le 15 sans attendre et exposez votre situation avec honnêteté.

Pour aller un peu plus loin et pour vous aider à réussir votre mois de sobriété, je vous recommande les articles suivants :

Avez-vous envisagé de réserver un bilan sobriété ? Le faire devrait vous aider à relever le Dry January avec plus de facilité et vous permettra d’envisager votre sobriété avec sérénité.

Enfin, j’organise des conférences spéciales « Réussir le Dry January » pour les entreprises. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en organiser une dans votre structure.

Je vous souhaite un excellent mois de janvier sans alcool.
Vous avez le pouvoir de réussir le Dry January, n’en doutez pas.

Laurence

Vous vous demandez pourquoi organiser une conférence en prévention dans votre entreprise ?

Au-delà des chiffres et des obligations, mes interventions laissent une empreinte humaine positive et durable. Les témoignages des participants montrent combien ce type d’événement permet de souder les équipes, d’ouvrir des dialogues bienveillants, et de renforcer le bien-être collectif.

Ensemble, nous abordons un sujet souvent délicat de façon constructive et rassurante, permettant à chacun de mieux comprendre, de se questionner et d’adopter des comportements plus sûrs et sereins. Cet article vous dévoile tout ce qu’une intervention préventive pourrait vous apporter, pour que la prévention devienne un véritable levier de bien-être.


Limiter les accidents du travail

Selon Santé publique France, 20 à 30 % des accidents du travail sont liés à une consommation excessive d’alcool, de tabac, de drogues ou de médicaments psychotropes. En France, l’alcool, à lui seul, est responsable de 10 à 20 % des accidents du travail et est impliqué dans 40 à 45 % des accidents mortels.

La dépendance impacte directement la vigilance, les réflexes et le comportement de ceux qui en souffrent. Organiser une conférence en entreprise peut ainsi faire évoluer les comportements et sensibiliser aux risques de manière bienveillante et sans jugement. Il ne s’agit pas d’infantiliser, mais de rappeler à chacun sa part de responsabilité en matière de sécurité.

Pourquoi contraindre et punir quand il est possible d’expliquer et de sensibiliser ?

Laurence, ABC Sobriété

Répondre à l’obligation de sécurité

Conférence en entreprise

En plus de protéger la santé physique et mentale des employés, chaque entreprise a le devoir de mettre en place des actions de prévention. Organiser une conférence en entreprise vous permet non seulement de répondre à cette obligation, mais surtout de lancer une conversation autour d’un sujet sensible dans un cadre bienveillant.

Savoir réagir de manière adaptée

Lorsqu’un salarié présente des signes d’alcoolisation sur le lieu de travail, le réflexe naturel est souvent le silence. En se taisant, les collègues pensent protéger la personne alcoolisée mais en réalité, elles ne l’aident pas. Savoir comment réagir dans ces situations est essentiel pour la sécurité et le bien-être de tous. Les participants de mes conférences repartent avec des outils et des procédures claires et bienveillantes pour gérer au mieux les situations complexes.

Expliquer, sensibiliser et informer la direction ainsi que l’ensemble du personnel favorise la qualité de vie au travail. Contrairement aux idées reçues, organiser une conférence en entreprise rassurera tous les acteurs concernés. Même si le sujet est jugé lourd, il est toujours préférable de l’aborder plutôt que de l’ignorer. C’est le manque d’information qui pose problème, et non le sujet en lui-même.


Limiter l’impact organisationnel, financier et humain

Coûts alcool au travail

Saviez-vous que l’alcool est la substance qui cause le plus de problèmes en entreprise ? Un absentéisme jusqu’à 8 fois plus élevé, des risques accrus d’accidents, et des impacts financiers non négligeables. En abordant ces sujets lors d’une conférence, vous améliorez non seulement la qualité de vie au travail mais aussi le dialogue social et la solidarité entre collègues. Par ailleurs, vous donnez également l’opportunité aux personnes qui font face à une addiction de découvrir de nombreuses options de soins et d’aide. En effet, les options de prise en charge adaptées à chaque situation sont présentées lors de mes interventions.

Prévenir pour construire ensemble un avenir meilleur

Organiser une conférence en entreprise permet de bousculer les idées reçues, de sensibiliser chacun aux impacts de la consommation d’alcool ou de drogues, et surtout, d’ouvrir un dialogue positif et constructif. Mon témoignage personnel offre un éclairage unique qui aide les participants à interroger leur propre relation à l’alcool sans jugement, dans une démarche de soutien mutuel et de bienveillance.

L’alcool au travail est encore un sujet tabou en France et en Europe mais les mentalités évoluent petit à petit. Nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention. J’interviens en entreprise pour parler de dépendance et permettre à chacun de changer de regard sur l’addiction.

N’hésitez-pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur les ateliers et conférences en milieu professionnel.

J’ai été dépendante à l’alcool pendant plus de vingt ans. M’imaginer sobre était tout simplement impossible pour moi. Pourtant, après de nombreux essais et « échecs », j’ai réussi à arrêter de boire. Je l’ai vécu comme une grande fierté. Cependant, j’aurais eu besoin de conseils pour mieux vivre ma nouvelle vie sans alcool. Arrêter de boire, est une chose mais réapprendre à vivre autrement en est une autre. Voilà pourquoi je vous propose aujourd’hui cet article sous forme de guide pratique : comment se reconstruire après une dépendance à l’alcool.

Se donner du temps

Arrêter de boire demande du temps et de la patience. La reconstruction après l’arrêt de l’alcool prend plusieurs mois, voire beaucoup plus selon les cas. Pendant des années, vous avez été conditionné par l’alcool et la dépendance, fonctionnant d’une certaine manière. Après avoir arrêté de boire, vos habitudes, vos fonctionnements et votre personnalité vont changer. C’est normal et positif. Pourtant, comme tout changement, votre sobriété peut s’accompagner de doutes et de tensions. En avoir conscience vous aidera à accepter cette période de transition et à ne pas vouloir brûler les étapes trop vite. Prenez le temps d’apprivoiser la nouvelle personne que vous devenez et laissez aussi le temps à votre entourage de s’y habituer. Cette période peut s’avérer beaucoup plus délicate que vous ne l’auriez pensé. Ne vous laissez pas déstabiliser par cette évolution. Même positive, elle peut être perturbante.

Offrez-vous du temps, de la bienveillance et continuez de célébrer votre sobriété au quotidien.

Prendre soin de son corps pour se reconstruire après l’alcool

Des années de dépendance entraînent immanquablement des conséquences physiques. Outre le fait que vous avez peut-être négligé votre corps pendant longtemps, celui-ci a besoin d’une attention particulière maintenant que vous êtes sobre. Prenez du temps pour votre corps et découvrez petit à petit comment prendre soin de lui. Vous pouvez, par exemple, faire appel à un esthéticienne, ou mieux, une socio-esthéticienne pour vous réconcilier avec votre corps si vous en ressentez le besoin. Le yoga peut être un allié de taille pour réapprendre à écouter votre corps. N’hésitez pas à chercher un cours proche de chez vous. En général, il est possible de s’inscrire à n’importe quel moment de l’année. Vous pouvez aussi vous aider grâce à des vidéos ou des conseils en ligne. Certains sophrologues sont également spécialisés en suivi des addictions, c’est une piste intéressante pour votre rétablissement si vous en ressentez le besoin.

Guide se reconstruire après l'alcool

Apprendre à se connaître

Après avoir traversé le tumulte de la dépendance apprendre à se connaître est une nécessité profonde. En explorant vos forces et vos faiblesses, vous pourrez mieux comprendre les déclencheurs qui ont alimenté votre dépendance, et ainsi, développer des stratégies pour les surmonter. L’introspection permet de reconstruire son identité avec honnêteté et compassion et de vous éloigner des schémas destructeurs du passé. Apprendre à se connaître, c’est aussi devenir plus résilient face aux défis. Se connaître devient alors non seulement un chemin vers une sobriété durable mais aussi une source de force et de progression dans tous les aspects de la vie. Là encore, le temps est votre meilleur allié. Posez-vous un maximum de questions et essayez d’y répondre pour mieux vous découvrir. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un psychologue ou un psychiatre durant cette période particulière.

Apprivoiser ses émotions

Se reconstruire après avoir connu l’alcool demande du temps et du courage. La dépendance peut cacher un trouble dépressif ou un trouble anxieux. Avoir arrêté de boire est une excellente chose mais peut aussi mettre en évidence une fragilité persistante. Le comprendre et en avoir conscience vous permettra de mettre en place les soins nécessaires. Si vous n’avez pas bénéficié d’un accompagnement personnalisé pendant votre sevrage, il n’est pas trop tard pour vous faire aider en fonction de vos besoins. Il est important d’y penser car l’arrêt de l’alcool va vous permettre de vous reconnecter à vos émotions profondes ce qui n’est pas toujours facile à vivre au quotidien. Pour vous aider, vous pouvez retrouver de nombreuses informations et ressources sur le site Psycom. Pour se reconstruire, il est important d’apprivoiser ses émotions et de mieux les connaître afin d’éviter de se sentir submergé en cas de difficultés imprévues.


Rester vigilant pour se reconstruire après l’alcool

Demander de l’aide n’est pas une forme de faiblesse mais, au contraire, une preuve de courage.

Si cette période de reconstruction après la dépendance s’avère trop difficile pour vous, ne renoncez pas. Vous pouvez demander de l’aide à votre médecin ou à l’équipe qui vous a aidé à arrêter de boire. Vous pouvez aussi rejoindre un groupe de parole et pourquoi pas vous mettre à tenir un journal. L’écriture permet de canaliser et d’exprimer les émotions générées par des périodes particulières. Écrire peut contribuer à renforcer votre résilience en vous aidant à élaborer des stratégies pour faire face aux défis de la récupération. En ce qui me concerne, j’ai tenu un journal pendant la première année de ma sobriété. J’avais arrêté au bout d’un an en pensant ne plus avoir besoin de l’écriture mais j’y suis finalement revenue. Tenir un journal fait désormais partie de mon quotidien. Je recommande vivement l’écriture comme soutien pour se reconstruire après l’alcool.

Connaître ses besoins

Cultiver une bonne santé physique et mentale est essentiel pour se reconstruire après l’alcool. Prendre soin de soi permet de maintenir la sobriété sur le long terme. Pour cela il est impératif que vous connaissiez vos propres besoins pour vous sentir bien. Il est tout aussi important de faire en sorte de ne pas les négliger. Je vous partage la liste de mes besoins à titre d’exemple. A vous de chercher ce que vous pourriez mettre dans votre liste pour être « bien » et ne pas vous mettre en danger de rechute. Bien sûr, certains points peuvent être communs à votre liste et à la mienne. Le tout est de ne pas perdre de vue vos « essentiels » une fois que vous les aurez identifiés :

  • Marcher régulièrement en pleine nature
  • Écrire
  • Pouvoir m’isoler et être seule régulièrement
  • Ne pas me surmener
  • Passer du temps avec les gens que j’aime
  • Dormir suffisamment
  • Cuisiner et manger le moins de produits transformés
  • Relire mon carnet de sobriété
  • Lire, écouter de la musique, rêver, faire des projets…

Guide pratique : comment se reconstruire après l’alcool ?

Le plus important pour se reconstruire après une dépendance est de se laisser du temps. Du temps pour se re-connaître et s’adapter aux changements. Il faut aussi du temps pour prendre soin de sa santé mentale et de son corps. Du temps pour mieux connaître ses émotions et les accepter… De mon côté si j’avais bien compris qu’il fallait du temps pour réussir à arrêter de boire, je n’avais pas anticipé le temps qu’il faudrait pour m’habituer à ma nouvelle vie sans alcool. La sobriété est un cadeau précieux, mais toutes les étapes, même après le sevrage, ne sont pas linéaires ni faciles. En avoir conscience est primordial pour ne pas se laisser déstabiliser ou décourager.

Pour aller plus loin :

Formules et programmes pour arrêter l’alcool

Comment rester sobre en cas de coups durs

La consolidation, apprentissage de la vie sans alcool

Vous êtes sobre depuis quelques mois, quelques années peut-être, et vous vous félicitez chaque jour d’avoir réussi à vaincre la dépendance. Mais la vie est ponctuée de défis. Que ce soit un deuil, une grande déception ou une crise, chacun traverse des périodes difficiles. Pour celles et ceux qui ont choisi le chemin de la sobriété, ces moments peuvent être particulièrement délicats. Il est facile de retomber dans des habitudes destructrices lorsque tout semble s’effondrer. Pourtant, il est possible de rester sobre en cas de coups durs. J’ai choisi d’écrire cet article car, après plusieurs années de sobriété, j’ai traversé une période particulièrement éprouvante. Je me suis inspirée de cette épreuve pour vous proposer quelques idées afin de vous aider dans une période difficile.

Rester sobre en cas de coups durs

1. Accepter la réalité de ses émotions

Quand on traverse une période difficile, il est naturel de ressentir de la tristesse, de la colère ou de l’angoisse. Essayer de fuir ces émotions en se réfugiant dans l’alcool ou d’autres substances ne fait que repousser le problème et souvent, l’aggrave. Pourtant, même en le sachant, la tentation de boire peut être vraiment importante, voire complètement envahissante. Il est essentiel d’accepter ses émotions, même lorsqu’elles sont douloureuses. L’acceptation est la première étape pour les aborder sainement.

Astuce :

Prendre le temps de s’asseoir avec ses émotions. Respirer profondément, les accueillir, et se rappeler qu’elles sont temporaires. Pleurer peut faire du bien : cela ne veut pas dire que vous êtes faible. Les larmes permettent aussi d’évacuer un trop plein de tristesse. Des pratiques comme la méditation de pleine conscience peuvent aider à cette acceptation. Si vous n’êtes pas adepte de ce type de pratique, prenez du temps pour vous, pour faire le point sur ce que vous ressentez et comment vous vivez vos émotions. Pour cela, quelques minutes au calme suffisent. Vous pouvez vous programmer un « point » quotidien en fin de journée par exemple.

Mon expérience :

De mon côté, pendant cette période difficile, j’ai, chaque soir, pris quelques minutes pour me dire « Oui je vais mal. Oui cette période est horrible. Je suis triste, très en colère et j’ai peur. Pourtant je fais le choix de traverser cette tempête sans l’aide de l’alcool parce que j’en suis capable. » Je savais qu’une fois la crise passée, je me féliciterais d’avoir trouvé des ressources pour faire face sans alcool. Je me suis donc répétée cette phrase presque tous les soirs pendant des semaines. Ce mantra personnel m’a été très utile. Vous pouvez choisir une phrase qui vous « parle » et l’utiliser pour vous soutenir au quotidien.

2. S’entourer de soutien

Soutien-coups-durs

Les périodes de crise peuvent nous isoler, surtout dans le cadre d’un parcours de sobriété. Pourtant, c’est dans ces moments qu’il est le plus important de s’entourer de personnes bienveillantes. Que ce soit un groupe de soutien, des amis proches ou un mentor en sobriété, avoir une communauté permet de se sentir moins seul dans l’épreuve.

Astuce :

N’hésitez pas à rejoindre un groupe d’entraide ou à chercher des personnes qui comprennent les enjeux de la sobriété. Les discussions sincères et ouvertes peuvent être d’un grand réconfort. Certains comptes axés « sobriété » sur les réseaux sociaux peuvent aussi vous aider et vous motiver.

Mon expérience :

Rester sobre en cas de coups durs est loin d’être simple. Comme vous peut-être, mon premier réflexe quand je vais mal est de me renfermer sur moi-même et de m’isoler. Quand j’ai dû faire face à ma première vraie crise (sans alcool), j’ai lutté contre ce penchant naturel qui me pousse à rechercher la solitude, voire à éviter tout contact. J’ai parlé de ma situation à quelques personnes de confiance, je leur ai raconté à quel point j’avais peur de retomber dans mes anciens travers. Ma première pensée quand j’ai compris que j’allais traverser une période difficile a été de me dire : « Mais comment vais-je faire sans alcool » ? Arrêter de boire demande du temps, de la persévérance et bien d’autres qualités encore. Il faut à nouveau mobiliser l’ensemble de vos ressources pour rester sobre en cas de coups durs.

3. Adopter des habitudes de bien-être


Le stress et les épreuves peuvent fragiliser les routines, et la tentation de retomber dans les anciennes habitudes peut sembler forte. Toutefois, en intégrant des pratiques de bien-être dans votre quotidien, vous créez des ancrages qui vous aident à traverser les périodes difficiles. L’exercice physique, une alimentation saine, et des activités relaxantes comme le yoga ou la lecture peuvent constituer des alternatives positives.

Astuce :

Lorsqu’une envie de boire se présente, prenez dix minutes pour sortir marcher, écouter de la musique apaisante, ou écrire dans votre journal peut détourner l’attention et apaiser l’esprit. En général le craving ne dure pas plus longtemps. Souvenez-vous des techniques qui marchaient le mieux pour vous au début de votre parcours de sobriété et remettez-les en place. N’hésitez pas à en inventer de nouvelles si besoin.

Mon expérience :

Le yoga, la musique et l’écriture m’aident beaucoup à me détendre. Cependant, quand les émotions sont trop fortes, c’est encore la marche en pleine nature qui me calme le mieux. Je pars marcher seule, au début à vive allure, puis au fur et à mesure que mes émotions s’apaisent, mon pas ralentit un peu. Une fois calmée, je profite du paysage et des bienfaits de la nature pour m’apaiser plus en profondeur encore.

4. Se fixer des objectifs à court terme pour rester sobre

Lorsqu’on traverse des épreuves, il est facile de se sentir dépassé par l’ampleur de la situation. Fixer de petits objectifs quotidiens ou hebdomadaires permet de garder le contrôle et de maintenir sa sobriété. Ces objectifs n’ont pas besoin d’être grands : aller à une réunion de soutien, marcher vingt minutes par jour, ou écrire chaque soir une chose positive sur la journée peuvent suffire.

Astuce :

Notez vos petits succès quotidiens dans un carnet ou une application. Cela renforce le sentiment d’accomplissement et de progression. N’oubliez pas d’être bienveillant avec vous-même. Vous traversez une période difficile : si vos objectifs ne sont pas atteints, ce n’est pas grave. L’essentiel est de rester sobre et de tout mettre en place pour cela.

Mon expérience :

Avoir de petits objectifs permet de porter son attention sur autre chose que les soucis. Je n’arrivais pas à faire une heure de yoga par semaine en période de crise. Je ne trouvais ni le temps, ni le courage pour cela. J’ai donc choisi comme objectif de faire 5 minutes de yoga chaque soir avant d’aller me coucher. Le faire m’a permis d’être plus détendue et de gagner doucement en souplesse. Et surtout, ce petit objectif était réalisable et ne m’a pas mis en échec.

5. Se rappeler pourquoi la sobriété est importante

Bienfaits de la sobriété

En période de crise, il est facile d’oublier les raisons profondes qui vous ont poussé à choisir la sobriété. Rappeler à votre esprit pourquoi vous avez pris cette décision est essentiel pour rester fort dans les moments de tentation. Peut-être est-ce pour préserver votre santé, vos relations, ou votre bien-être mental ? Ces motivations sont des piliers solides sur lesquels vous appuyer. Vous pouvez aussi vous concentrer sur tout ce que la sobriété vous a apporté de positif depuis que vous ne buvez plus.

Astuce :

Rédigez une lettre à votre intention dans laquelle vous décrivez toutes les raisons pour lesquelles vous avez choisi la sobriété et les bénéfices que cela vous apporte. Relisez-la dans les moments de doute. N’hésitez pas à y ajouter votre citation préférée et une photo inspirante. Votre carnet pourrait être un soutien puissant pour rester sobre en cas de coups durs.

Mon expérience :

Quand j’ai arrêté de boire, j’ai tenu un carnet de sobriété pendant un an . Je le garde et le relis quand je vais mal. J’y retrouve toutes mes astuces, toute ma motivation aussi. Il n’est pas terminé, et je le complète régulièrement, notamment en période de crise. N’hésitez pas à vous acheter un carnet pour y noter votre parcours, vos petits victoires et vos émotions aussi. Vous pouvez également y écrire quelques phrases de gratitude envers vous même. Des phrases pour vous remercier d’avoir choisi la sobriété et un chemin de vie plus épanouissant. Relisez-vous régulièrement.

6. Trouver du sens dans la difficulté

Rester sobre en cas de coups durs peux vous sembler une épreuve de plus à endurer. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, certaines personnes trouvent que les périodes difficiles sont des occasions de croissance personnelle. Plutôt que de voir le coup dur comme une raison de rechuter, il est possible de le voir comme une opportunité d’apprendre à mieux gérer les émotions, à renforcer sa résilience, et à découvrir de nouvelles ressources intérieures.

Astuce :

Trouvez un sens à travers l’écriture ou la réflexion. Demandez-vous ce que cette épreuve pourrait vous enseigner ou comment elle pourrait vous rendre plus fort. Peut-être est-ce l’occasion pour vous de déployer une nouvelle compétence ou de renforcer l’une de vos qualités ?

Mon expérience :

Rester sobre malgré les difficultés traversées a été un beau défi à relever. Dans la période de crise que j’ai connu, passés les premiers jours de peurs et de doutes, je me suis dit que la rechute n’était pas une option. J’ai fait le choix conscient et volontaire de ne pas boire d’alcool quoi qu’il arrive. Il n’était pas envisageable de m’infliger une double peine : je ne pouvais pas à la fois faire face à mes difficultés et en plus m’en rajouter en buvant à nouveau. Oui, c’est tentant, oui, c’est difficile mais je voulais ressortir gagnante de cette crise et j’ai décidé de miser sur moi. Je me suis fais confiance, j’ai choisi de croire en moi et de me relever des épreuves de la vie sans avoir recours à l’alcool cette fois. Et quelle joie, une fois les difficultés passées, d’avoir réussi à maintenir le cap.

Conclusion : rester sobre en cas de coups durs

Traverser des coups durs tout en maintenant sa sobriété demande du courage, de la patience et beaucoup de ressources. Mais c’est possible. Chaque épreuve surmontée renforce la résilience et la conviction que rester sobre est un choix de vie puissant et gratifiant. Entourez-vous des bonnes personnes, prenez soin de vous, et rappelez-vous que vous avez en vous la force nécessaire pour traverser les tempêtes sans recourir à l’alcool. Croyez-en vous. Et n’oubliez pas : demander de l’aide si vous ressentez le besoin est une preuve de courage, non de faiblesse.

La prévention des addictions est un sujet clé pour les jeunes, notamment pour les étudiants qui sont souvent confrontés à des périodes de stress intense et à de multiples tentations. Organiser une conférence Prévention des addictions au sein d’un établissement d’enseignement est une démarche non seulement responsable mais aussi essentielle pour le bien-être et l’avenir professionnel de chacun.


1. Prévenir les addictions : des solutions concrètes

Il est crucial de sensibiliser les étudiants aux risques liés aux addictions, que ce soit à l’alcool, aux drogues, ou même aux écrans. En tant que conférencière spécialisée dans la prévention et ancienne dépendante à l’alcool, je peux, à travers mon expérience personnelle et professionnelle, leur parler des conséquences de ces comportements et leur proposer des solutions concrètes.

La prévention ne se limite pas à la simple mise en garde. Il s’agit aussi de donner aux étudiants les outils pour identifier des comportements à risque, qu’ils viennent d’eux-mêmes ou de leur entourage. Une conférence interactive permet d’ouvrir un espace de parole et d’écoute où chaque étudiant se sent concerné et soutenu. En cas de problèmes déjà existants, des ressources comme des associations ou des accompagnements spécifiques sont présentés pour qu’ils puissent obtenir de l’aide rapidement.

2. Savoir réagir de manière adaptée

Face à un ami trop alcoolisé, que ce soit sur le campus ou en soirée, la loi du silence prime. Les témoins pensent protéger leur ami en agissant ainsi, pourtant c’est l’inverse qui se produit.

Afin d’assurer la sécurité de tous, il est important de savoir comment se comporter en cas de sur-alcoolisation. A ce jour, la majeure partie des jeunes ne savent absolument pas comment réagir en cas de complications liées à l’alcool ou à d’autres substances. Pourtant il existe des procédures simples et non répressives pour accompagner un jeune en difficulté.

Donner un cadre sécurisant à tenir en cas d’alcoolisation sur le campus, en soirée ou sur un lieu de travail est primordial.

Expliquer, sensibiliser et informer la direction et l’ensemble des élèves favorise l’apprentissage et la confiance. Contrairement aux idées reçues, organiser une conférence en milieu étudiant rassurera tous ses acteurs. Même si le sujet est jugé lourd, il est toujours préférable de l’aborder plutôt que de l’ignorer. C’est souvent le manque d’information qui pose problème, pas l’inverse.

3. Préparer les étudiants à la vie professionnelle

La transition vers la vie professionnelle peut être une source de stress considérable pour les jeunes. Cette conférence ne s’arrête pas seulement à éviter les risques pendant les études, elle permet aussi de préparer les étudiants à gérer les situations stressantes auxquelles ils seront confrontés dans leur futur emploi.

J’accompagne les étudiants autour de la prévention des addictions mais aussi sur la gestion du stress et les conduites adaptées face aux problèmes potentiels en entreprise. Qu’il s’agisse de la pression liée aux deadlines, de tensions au sein des équipes ou même de la consommation d’alcool lors d’événements professionnels : cette conférence offre des clés pour naviguer dans ces situations de manière saine et équilibrée.


4. Une plus-value pour l’établissement

Organiser une conférence Prévention des addictions, est aussi une démarche positive pour l’établissement lui-même. Un établissement qui prend à cœur la santé de ses étudiants et leur réussite en dehors de l’aspect purement académique se distingue par son approche humaine et responsable. Il montre qu’il s’engage activement à créer un environnement sain où le bien-être de chacun est une priorité.

Mon intervention peut renforcer le lien entre l’établissement et ses étudiants en ouvrant le dialogue sur des sujets souvent tabous. C’est l’occasion d’aborder des problématiques de manière bienveillante et sans jugement. Chaque étudiant aura les ressources à sa disposition pour réussir ses études et son futur professionnel, en toute sérénité.

5. Comment organiser une conférence Prévention des addictions ?

Pour programmer une conférence dans votre établissement, il suffit de m’envoyer un e-mail de prise de contact.

Vous recevrez ensuite un devis personnalisé sous 48 heures.

Nous définissons ensemble la date d’intervention en fonction de votre calendrier pédagogique.

Les conférences durent environ 1h30 mais le format peut être adapté à vos besoins spécifiques.

Conclusion

L’addiction est encore un sujet tabou en France mais les mentalités évoluent petit à petit. Nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention. J’interviens dans les établissements pour parler de dépendance et permettre à chacun d’interroger sa relation à l’alcool ou aux drogues. Mes interventions sont dynamiques et permettent de prévenir sans culpabiliser, ni infantiliser.

Organiser une conférence Prévention des addictions représente une opportunité unique pour les établissements. Le faire permet d’informer mais aussi de bousculer les idées reçues liées à la dépendance. Mon témoignage positif permet également d’ouvrir le dialogue, et d’appréhender les éventuels problèmes de consommation de manière constructive.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur les ateliers et conférences en milieu étudiant.