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ABC Sobriété

La méthode pour en finir avec la culpabilité.

C’est décidé, cette année, vous allez tenter de relever le Dry January ! Vous voulez vous offrir un mois sans alcool et voir les bénéfices de la sobriété sur votre santé et votre moral. Je ne peux que vous féliciter pour ce choix. Vous verrez, après un mois de sobriété, il est possible que vous ayez envie de changer votre relation à l’alcool. Mais avant cela, l’idée de vous lancer dans ce défi peut vous sembler un peu angoissante. Pour vous accompagner pendant ce challenge personnel, je partage avec vous quelques conseils pour réussir le Dry January.

Anticiper

Anticiper le Dry January

La réussite du Dry January repose en grande partie sur une bonne préparation. Prendre le temps de planifier les situations sociales et les moments où l’envie de boire pourrait se faire sentir rend le défi plus simple à gérer. Anticiper, c’est se donner des repères et des solutions en amont pour éviter de céder à la tentation. Par exemple, choisir à l’avance des boissons sans alcool que l’on apprécie, réfléchir à des alternatives pour les sorties entre amis, ou même prévoir des activités motivantes pour occuper les moments libres.

Relever le défi en groupe, comme au sein de votre équipe de travail, est aussi un excellent moyen de se motiver : une belle initiative qui, elle aussi, demande de la préparation pour établir les règles, organiser des moments d’échange, et se soutenir tout au long du mois. En vous y préparant, vous renforcez votre engagement et abordez chaque jour de janvier avec sérénité et confiance.

Changer d’état d’esprit

Au lieu de penser sans arrêt à l’alcool et aux sacrifices que vous réalisez, pensez plutôt à tout ce que vous offrez à votre corps et à votre esprit en étant sobre. Un mois sans alcool vous apportera des bénéfices importants comme un meilleur sommeil, plus d’énergie, de la confiance en vous. Ne vous focalisez pas sur le manque d’alcool mais pensez plutôt au très beau cadeau que vous vous faites en relevant ce défi.

Définissez les raisons personnelles qui vous poussent à participer au Dry January. Que cherchez-vous à obtenir ? Une meilleure santé ? Un challenge à relever ? Une expérience sociale différente ? Avoir des objectifs clairs peut renforcer votre motivation et vous aider à tenir vos résolutions. Entamez cette période avec joie et détermination et non avec tristesse et appréhension. Votre état d’esprit fera toute la différence dans la réalisation de ce défi.

Bouger

Marcher pour réussir le Dry January

L’activité physique vous aidera sans aucun doute à tenir vos engagements avec vous-même. Sportif aguerri ou adepte du canapé, changez vos habitudes pour transformer votre mois de janvier en une expérience complète.

Si vous êtes déjà sportif, ne cherchez pas forcément à en faire plus mais essayez d’être plus à l’écoute de votre corps, de vos sensations, de votre capacité de récupération. Au fil des semaines sans alcool, vous devriez voir une évolution positive et l’apprécier.

Si vous n’êtes pas ou peu sportif, c’est le moment idéal pour vous mettre à la marche par exemple. Cette activité réalisée en douceur et régulièrement vous apportera un équilibre et vous permettra de vous sentir mieux au fil du temps. Faire trois séances de marche d’au moins 20 minutes par semaine est idéal pour ressentir tous les bénéfices de la marche.

Mais si vous préférez courir, nager, skier, danser, surtout ne vous en privez pas. Quoi qu’il en soit, profitez de cette période pour être attentif et bienveillant envers votre corps.

Renforcer votre estime

Vous avez envie de réussir le Dry January mais vous avez peur de ne pas y arriver ? Vous pensez qu’un mois sera trop long pour vous ?

Et si vous faisiez au jour le jour ? Ne pensez pas à tout le mois de janvier à la fois mais concentrez-vous plutôt sur un jour à la fois. Le 1er janvier, dites-vous juste : « Aujourd’hui je ne bois pas. Demain est un autre jour ». Faites un jour après l’autre mais n’oubliez pas de vous féliciter ,chaque soir, pour votre réussite. Chaque matin du mois de janvier, relisez la liste de vos raisons de rester sobre et prenez un moment pour les répéter à haute voix.

Chaque jour qui passe va renforcer votre propre estime et vous faire gagner en confiance. Voir que vous êtes capable de relever ce défi va créer ou alimenter une vision positive de vous même et entretenir un cercle vertueux. Vous verrez, vous allez adorer ressentir cela, n’en doutez pas.

Si vous avez bu un jour parce que c’était trop difficile pour vous, rien ne vous empêche de recommencer votre challenge le lendemain. Ne vous laissez pas abattre ou décourager pour un faux pas. Un petit (ou grand) relâchement ne doit pas remettre en question l’ensemble de votre désir de réussir le Dry January. En cas de « couac », on se remotive et on repart du bon pied.

Écrire

Ecrire pour réussir le Dry January

Je vous recommande vivement de tenir un carnet spécial « Dry January ». Écrire permet, entre autres choses, d’organiser et de clarifier ses pensées.

Commencez par lister et noter les raisons pour lesquelles vous voulez être sobre pendant un mois. Vous pouvez y ajouter une citation inspirante qui vous plaît particulièrement. Relire cette liste chaque matin devrait vous motiver.

Vous pourrez également noter chaque jour vos émotions et ressentis : poser vos émotions sur le papier vous aidera à gérer vos éventuelles angoisses ou le stress du quotidien.

Pensez aussi à écrire vos petites victoires pour célébrer vos réussites. Par exemple : « Aujourd’hui j’ai réussi à refuser un verre d’alcool à l’apéro chez des amis. Je suis fier/fière de moi » . Vous pouvez également profiter de l’occasion pour écrire trois gratitudes pour la journée qui se termine à la manière de Florence Servan-Schreiber et de ses 3 kiffs par jour.

Écrire est un vrai soutien au quotidien, il est même possible que vous vous preniez au jeu en continuant à tenir un carnet passé le mois de janvier.

Petites astuces pour réussir le Dry January :

  • Coller des post-it personnalisés sur votre miroir, votre frigo, votre porte d’entrée. Vous pouvez y écrire « Je fais le Dry January et j’en suis fier » ou « Je relève le défi du Dry January avec détermination » ou encore « Sobre et heureux »…
  • Consulter le site officiel du Dry January et installer l’application sur votre téléphone.
  • Achetez-vous des boissons sans alcool qui vous font plaisir.
  • Relever le défi à plusieurs avec des amis, des collègues…
  • Créer une playlist de vos musiques préférées à écouter en cas de baisse de moral ou de motivation.
  • Anticiper les tentations en ayant un plan pour chaque occasion.
  • Enfin, soyez déterminé et fier de relever le défi du mois de janvier sans alcool.

Vous avez toutes les cartes en main pour réussir le Dry January, mais n’oubliez pas : votre meilleur atout, c’est vous. Croyez en vous et en vos capacités de détermination pour relever ce défi, le reste suivra.

Si vous êtes dépendant à l’alcool, je vous recommande la plus grande prudence. Il peut être dangereux d’entamer un sevrage seul. N’hésitez pas à prendre contact avec votre médecin avant de vous lancer. Si vous ressentez le moindre symptôme violent suite à l’arrêt de l’alcool, composez le 15 sans attendre et exposez votre situation avec honnêteté.

Pour aller un peu plus loin et pour vous aider à réussir votre mois de sobriété, je vous recommande les articles suivants :

Avez-vous envisagé de réserver un bilan sobriété ? Le faire devrait vous aider à relever le Dry January avec plus de facilité et vous permettra d’envisager votre sobriété avec sérénité.

Enfin, j’organise des conférences spéciales « Réussir le Dry January » pour les entreprises. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en organiser une dans votre structure.

Je vous souhaite un excellent mois de janvier sans alcool.
Vous avez le pouvoir de réussir le Dry January, n’en doutez pas.

Laurence

J’ai été dépendante à l’alcool pendant plus de vingt ans. M’imaginer sobre était tout simplement impossible pour moi. Pourtant, après de nombreux essais et « échecs », j’ai réussi à arrêter de boire. Je l’ai vécu comme une grande fierté. Cependant, j’aurais eu besoin de conseils pour mieux vivre ma nouvelle vie sans alcool. Arrêter de boire, est une chose mais réapprendre à vivre autrement en est une autre. Voilà pourquoi je vous propose aujourd’hui cet article sous forme de guide pratique : comment se reconstruire après une dépendance à l’alcool.

Se donner du temps

Arrêter de boire demande du temps et de la patience. La reconstruction après l’arrêt de l’alcool prend plusieurs mois, voire beaucoup plus selon les cas. Pendant des années, vous avez été conditionné par l’alcool et la dépendance, fonctionnant d’une certaine manière. Après avoir arrêté de boire, vos habitudes, vos fonctionnements et votre personnalité vont changer. C’est normal et positif. Pourtant, comme tout changement, votre sobriété peut s’accompagner de doutes et de tensions. En avoir conscience vous aidera à accepter cette période de transition et à ne pas vouloir brûler les étapes trop vite. Prenez le temps d’apprivoiser la nouvelle personne que vous devenez et laissez aussi le temps à votre entourage de s’y habituer. Cette période peut s’avérer beaucoup plus délicate que vous ne l’auriez pensé. Ne vous laissez pas déstabiliser par cette évolution. Même positive, elle peut être perturbante.

Offrez-vous du temps, de la bienveillance et continuez de célébrer votre sobriété au quotidien.

Prendre soin de son corps pour se reconstruire après l’alcool

Des années de dépendance entraînent immanquablement des conséquences physiques. Outre le fait que vous avez peut-être négligé votre corps pendant longtemps, celui-ci a besoin d’une attention particulière maintenant que vous êtes sobre. Prenez du temps pour votre corps et découvrez petit à petit comment prendre soin de lui. Vous pouvez, par exemple, faire appel à un esthéticienne, ou mieux, une socio-esthéticienne pour vous réconcilier avec votre corps si vous en ressentez le besoin. Le yoga peut être un allié de taille pour réapprendre à écouter votre corps. N’hésitez pas à chercher un cours proche de chez vous. En général, il est possible de s’inscrire à n’importe quel moment de l’année. Vous pouvez aussi vous aider grâce à des vidéos ou des conseils en ligne. Certains sophrologues sont également spécialisés en suivi des addictions, c’est une piste intéressante pour votre rétablissement si vous en ressentez le besoin.

Guide se reconstruire après l'alcool

Apprendre à se connaître

Après avoir traversé le tumulte de la dépendance apprendre à se connaître est une nécessité profonde. En explorant vos forces et vos faiblesses, vous pourrez mieux comprendre les déclencheurs qui ont alimenté votre dépendance, et ainsi, développer des stratégies pour les surmonter. L’introspection permet de reconstruire son identité avec honnêteté et compassion et de vous éloigner des schémas destructeurs du passé. Apprendre à se connaître, c’est aussi devenir plus résilient face aux défis. Se connaître devient alors non seulement un chemin vers une sobriété durable mais aussi une source de force et de progression dans tous les aspects de la vie. Là encore, le temps est votre meilleur allié. Posez-vous un maximum de questions et essayez d’y répondre pour mieux vous découvrir. Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un psychologue ou un psychiatre durant cette période particulière.

Apprivoiser ses émotions

Se reconstruire après avoir connu l’alcool demande du temps et du courage. La dépendance peut cacher un trouble dépressif ou un trouble anxieux. Avoir arrêté de boire est une excellente chose mais peut aussi mettre en évidence une fragilité persistante. Le comprendre et en avoir conscience vous permettra de mettre en place les soins nécessaires. Si vous n’avez pas bénéficié d’un accompagnement personnalisé pendant votre sevrage, il n’est pas trop tard pour vous faire aider en fonction de vos besoins. Il est important d’y penser car l’arrêt de l’alcool va vous permettre de vous reconnecter à vos émotions profondes ce qui n’est pas toujours facile à vivre au quotidien. Pour vous aider, vous pouvez retrouver de nombreuses informations et ressources sur le site Psycom. Pour se reconstruire, il est important d’apprivoiser ses émotions et de mieux les connaître afin d’éviter de se sentir submergé en cas de difficultés imprévues.


Rester vigilant pour se reconstruire après l’alcool

Demander de l’aide n’est pas une forme de faiblesse mais, au contraire, une preuve de courage.

Si cette période de reconstruction après la dépendance s’avère trop difficile pour vous, ne renoncez pas. Vous pouvez demander de l’aide à votre médecin ou à l’équipe qui vous a aidé à arrêter de boire. Vous pouvez aussi rejoindre un groupe de parole et pourquoi pas vous mettre à tenir un journal. L’écriture permet de canaliser et d’exprimer les émotions générées par des périodes particulières. Écrire peut contribuer à renforcer votre résilience en vous aidant à élaborer des stratégies pour faire face aux défis de la récupération. En ce qui me concerne, j’ai tenu un journal pendant la première année de ma sobriété. J’avais arrêté au bout d’un an en pensant ne plus avoir besoin de l’écriture mais j’y suis finalement revenue. Tenir un journal fait désormais partie de mon quotidien. Je recommande vivement l’écriture comme soutien pour se reconstruire après l’alcool.

Connaître ses besoins

Cultiver une bonne santé physique et mentale est essentiel pour se reconstruire après l’alcool. Prendre soin de soi permet de maintenir la sobriété sur le long terme. Pour cela il est impératif que vous connaissiez vos propres besoins pour vous sentir bien. Il est tout aussi important de faire en sorte de ne pas les négliger. Je vous partage la liste de mes besoins à titre d’exemple. A vous de chercher ce que vous pourriez mettre dans votre liste pour être « bien » et ne pas vous mettre en danger de rechute. Bien sûr, certains points peuvent être communs à votre liste et à la mienne. Le tout est de ne pas perdre de vue vos « essentiels » une fois que vous les aurez identifiés :

  • Marcher régulièrement en pleine nature
  • Écrire
  • Pouvoir m’isoler et être seule régulièrement
  • Ne pas me surmener
  • Passer du temps avec les gens que j’aime
  • Dormir suffisamment
  • Cuisiner et manger le moins de produits transformés
  • Relire mon carnet de sobriété
  • Lire, écouter de la musique, rêver, faire des projets…

Guide pratique : comment se reconstruire après l’alcool ?

Le plus important pour se reconstruire après une dépendance est de se laisser du temps. Du temps pour se re-connaître et s’adapter aux changements. Il faut aussi du temps pour prendre soin de sa santé mentale et de son corps. Du temps pour mieux connaître ses émotions et les accepter… De mon côté si j’avais bien compris qu’il fallait du temps pour réussir à arrêter de boire, je n’avais pas anticipé le temps qu’il faudrait pour m’habituer à ma nouvelle vie sans alcool. La sobriété est un cadeau précieux, mais toutes les étapes, même après le sevrage, ne sont pas linéaires ni faciles. En avoir conscience est primordial pour ne pas se laisser déstabiliser ou décourager.

Pour aller plus loin :

Marcher pour rester sobre

Comment rester sobre en cas de coups durs

La consolidation, apprentissage de la vie sans alcool

Vous vous demandez pourquoi organiser une conférence en prévention dans votre entreprise ?

Au-delà des chiffres et des obligations, mes interventions laissent une empreinte humaine positive et durable. Les témoignages des participants montrent combien ce type d’événement permet de souder les équipes, d’ouvrir des dialogues bienveillants, et de renforcer le bien-être collectif.

Ensemble, nous abordons un sujet souvent délicat de façon constructive et rassurante, permettant à chacun de mieux comprendre, de se questionner et d’adopter des comportements plus sûrs et sereins. Cet article vous dévoile tout ce qu’une intervention préventive pourrait vous apporter, pour que la prévention devienne un véritable levier de bien-être.


Limiter les accidents du travail

Selon Santé publique France, 20 à 30 % des accidents du travail sont liés à une consommation excessive d’alcool, de tabac, de drogues ou de médicaments psychotropes. En France, l’alcool, à lui seul, est responsable de 10 à 20 % des accidents du travail et est impliqué dans 40 à 45 % des accidents mortels.

La dépendance impacte directement la vigilance, les réflexes et le comportement de ceux qui en souffrent. Organiser une conférence en entreprise peut ainsi faire évoluer les comportements et sensibiliser aux risques de manière bienveillante et sans jugement. Il ne s’agit pas d’infantiliser, mais de rappeler à chacun sa part de responsabilité en matière de sécurité.

Pourquoi contraindre et punir quand il est possible d’expliquer et de sensibiliser ?

Laurence, ABC Sobriété

Répondre à l’obligation de sécurité

Conférence en entreprise

En plus de protéger la santé physique et mentale des employés, chaque entreprise a le devoir de mettre en place des actions de prévention. Organiser une conférence en entreprise vous permet non seulement de répondre à cette obligation, mais surtout de lancer une conversation autour d’un sujet sensible dans un cadre bienveillant.

Savoir réagir de manière adaptée

Lorsqu’un salarié présente des signes d’alcoolisation sur le lieu de travail, le réflexe naturel est souvent le silence. Pourtant, savoir comment réagir dans ces situations est essentiel pour la sécurité de tous. Les participants de mes conférences repartent avec des outils et des procédures claires et bienveillantes pour gérer ces situations délicates, sans répression mais avec un vrai accompagnement.

Expliquer, sensibiliser et informer la direction ainsi que l’ensemble du personnel favorise la qualité de vie au travail. Contrairement aux idées reçues, organiser une conférence en entreprise rassurera tous les acteurs concernés. Même si le sujet est jugé lourd, il est toujours préférable de l’aborder plutôt que de l’ignorer. C’est le manque d’information qui pose problème, et non le sujet en lui-même.


Limiter l’impact organisationnel, financier et humain

Coûts alcool au travail

Saviez-vous que l’alcool est la substance qui cause le plus de problèmes en entreprise ? Un absentéisme jusqu’à 8 fois plus élevé, des risques accrus d’accidents, et des impacts financiers non négligeables. En abordant ces sujets lors d’une conférence, vous améliorez non seulement la qualité de vie au travail mais aussi le dialogue social et la solidarité entre collègues.

Prévenir pour construire ensemble un avenir meilleur

Organiser une conférence en entreprise permet de bousculer les idées reçues, de sensibiliser chacun aux impacts de la consommation d’alcool, et surtout, d’ouvrir un dialogue positif et constructif. Mon témoignage personnel offre un éclairage unique qui aide les participants à interroger leur propre relation à l’alcool sans jugement, dans une démarche de soutien mutuel et de bienveillance.

L’alcool au travail est encore un sujet tabou en France et en Europe mais les mentalités évoluent petit à petit. Nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention. J’interviens en entreprise pour parler de dépendance et permettre à chacun de changer de regard sur l’addiction.

Pour aller plus loin et améliorer la qualité de vie au sein de votre structure,
vous pouvez également vous abonner à Impulsion Positive,
le bulletin de prévention créé et diffusé par ABC Sobriété.

N’hésitez-pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur les ateliers et conférences en milieu professionnel.

Vous êtes sobre depuis quelques mois, quelques années peut-être, et vous vous félicitez chaque jour d’avoir réussi à vaincre la dépendance. Mais la vie est ponctuée de défis. Que ce soit un deuil, une grande déception ou une crise, chacun traverse des périodes difficiles. Pour celles et ceux qui ont choisi le chemin de la sobriété, ces moments peuvent être particulièrement délicats. Il est facile de retomber dans des habitudes destructrices lorsque tout semble s’effondrer. Pourtant, il est possible de rester sobre en cas de coups durs. J’ai choisi d’écrire cet article car, après plusieurs années de sobriété, j’ai traversé une période particulièrement éprouvante. Je me suis inspirée de cette épreuve pour vous proposer quelques idées afin de vous aider dans une période difficile.

Rester sobre en cas de coups durs

1. Accepter la réalité de ses émotions

Quand on traverse une période difficile, il est naturel de ressentir de la tristesse, de la colère ou de l’angoisse. Essayer de fuir ces émotions en se réfugiant dans l’alcool ou d’autres substances ne fait que repousser le problème et souvent, l’aggrave. Pourtant, même en le sachant, la tentation de boire peut être vraiment importante, voire complètement envahissante. Il est essentiel d’accepter ses émotions, même lorsqu’elles sont douloureuses. L’acceptation est la première étape pour les aborder sainement.

Astuce :

Prendre le temps de s’asseoir avec ses émotions. Respirer profondément, les accueillir, et se rappeler qu’elles sont temporaires. Pleurer peut faire du bien : cela ne veut pas dire que vous êtes faible. Les larmes permettent aussi d’évacuer un trop plein de tristesse. Des pratiques comme la méditation de pleine conscience peuvent aider à cette acceptation. Si vous n’êtes pas adepte de ce type de pratique, prenez du temps pour vous, pour faire le point sur ce que vous ressentez et comment vous vivez vos émotions. Pour cela, quelques minutes au calme suffisent. Vous pouvez vous programmer un « point » quotidien en fin de journée par exemple.

Mon expérience :

De mon côté, pendant cette période difficile, j’ai, chaque soir, pris quelques minutes pour me dire « Oui je vais mal. Oui cette période est horrible. Je suis triste, très en colère et j’ai peur. Pourtant je fais le choix de traverser cette tempête sans l’aide de l’alcool parce que j’en suis capable. » Je savais qu’une fois la crise passée, je me féliciterais d’avoir trouvé des ressources pour faire face sans alcool. Je me suis donc répétée cette phrase presque tous les soirs pendant des semaines. Ce mantra personnel m’a été très utile. Vous pouvez choisir une phrase qui vous « parle » et l’utiliser pour vous soutenir au quotidien.

2. S’entourer de soutien

Soutien-coups-durs

Les périodes de crise peuvent nous isoler, surtout dans le cadre d’un parcours de sobriété. Pourtant, c’est dans ces moments qu’il est le plus important de s’entourer de personnes bienveillantes. Que ce soit un groupe de soutien, des amis proches ou un mentor en sobriété, avoir une communauté permet de se sentir moins seul dans l’épreuve.

Astuce :

N’hésitez pas à rejoindre un groupe d’entraide ou à chercher des personnes qui comprennent les enjeux de la sobriété. Les discussions sincères et ouvertes peuvent être d’un grand réconfort. Certains comptes axés « sobriété » sur les réseaux sociaux peuvent aussi vous aider et vous motiver.

Mon expérience :

Rester sobre en cas de coups durs est loin d’être simple. Comme vous peut-être, mon premier réflexe quand je vais mal est de me renfermer sur moi-même et de m’isoler. Quand j’ai dû faire face à ma première vraie crise (sans alcool), j’ai lutté contre ce penchant naturel qui me pousse à rechercher la solitude, voire à éviter tout contact. J’ai parlé de ma situation à quelques personnes de confiance, je leur ai raconté à quel point j’avais peur de retomber dans mes anciens travers. Ma première pensée quand j’ai compris que j’allais traverser une période difficile a été de me dire : « Mais comment vais-je faire sans alcool » ? Arrêter de boire demande du temps, de la persévérance et bien d’autres qualités encore. Il faut à nouveau mobiliser l’ensemble de vos ressources pour rester sobre en cas de coups durs.

3. Adopter des habitudes de bien-être


Le stress et les épreuves peuvent fragiliser les routines, et la tentation de retomber dans les anciennes habitudes peut sembler forte. Toutefois, en intégrant des pratiques de bien-être dans votre quotidien, vous créez des ancrages qui vous aident à traverser les périodes difficiles. L’exercice physique, une alimentation saine, et des activités relaxantes comme le yoga ou la lecture peuvent constituer des alternatives positives.

Astuce :

Lorsqu’une envie de boire se présente, prenez dix minutes pour sortir marcher, écouter de la musique apaisante, ou écrire dans votre journal peut détourner l’attention et apaiser l’esprit. En général le craving ne dure pas plus longtemps. Souvenez-vous des techniques qui marchaient le mieux pour vous au début de votre parcours de sobriété et remettez-les en place. N’hésitez pas à en inventer de nouvelles si besoin.

Mon expérience :

Le yoga, la musique et l’écriture m’aident beaucoup à me détendre. Cependant, quand les émotions sont trop fortes, c’est encore la marche en pleine nature qui me calme le mieux. Je pars marcher seule, au début à vive allure, puis au fur et à mesure que mes émotions s’apaisent, mon pas ralentit un peu. Une fois calmée, je profite du paysage et des bienfaits de la nature pour m’apaiser plus en profondeur encore.

4. Se fixer des objectifs à court terme pour rester sobre

Lorsqu’on traverse des épreuves, il est facile de se sentir dépassé par l’ampleur de la situation. Fixer de petits objectifs quotidiens ou hebdomadaires permet de garder le contrôle et de maintenir sa sobriété. Ces objectifs n’ont pas besoin d’être grands : aller à une réunion de soutien, marcher vingt minutes par jour, ou écrire chaque soir une chose positive sur la journée peuvent suffire.

Astuce :

Notez vos petits succès quotidiens dans un carnet ou une application. Cela renforce le sentiment d’accomplissement et de progression. N’oubliez pas d’être bienveillant avec vous-même. Vous traversez une période difficile : si vos objectifs ne sont pas atteints, ce n’est pas grave. L’essentiel est de rester sobre et de tout mettre en place pour cela.

Mon expérience :

Avoir de petits objectifs permet de porter son attention sur autre chose que les soucis. Je n’arrivais pas à faire une heure de yoga par semaine en période de crise. Je ne trouvais ni le temps, ni le courage pour cela. J’ai donc choisi comme objectif de faire 5 minutes de yoga chaque soir avant d’aller me coucher. Le faire m’a permis d’être plus détendue et de gagner doucement en souplesse. Et surtout, ce petit objectif était réalisable et ne m’a pas mis en échec.

5. Se rappeler pourquoi la sobriété est importante

Bienfaits de la sobriété

En période de crise, il est facile d’oublier les raisons profondes qui vous ont poussé à choisir la sobriété. Rappeler à votre esprit pourquoi vous avez pris cette décision est essentiel pour rester fort dans les moments de tentation. Peut-être est-ce pour préserver votre santé, vos relations, ou votre bien-être mental ? Ces motivations sont des piliers solides sur lesquels vous appuyer. Vous pouvez aussi vous concentrer sur tout ce que la sobriété vous a apporté de positif depuis que vous ne buvez plus.

Astuce :

Rédigez une lettre à votre intention dans laquelle vous décrivez toutes les raisons pour lesquelles vous avez choisi la sobriété et les bénéfices que cela vous apporte. Relisez-la dans les moments de doute. N’hésitez pas à y ajouter votre citation préférée et une photo inspirante. Votre carnet pourrait être un soutien puissant pour rester sobre en cas de coups durs.

Mon expérience :

Quand j’ai arrêté de boire, j’ai tenu un carnet de sobriété pendant un an . Je le garde et le relis quand je vais mal. J’y retrouve toutes mes astuces, toute ma motivation aussi. Il n’est pas terminé, et je le complète régulièrement, notamment en période de crise. N’hésitez pas à vous acheter un carnet pour y noter votre parcours, vos petits victoires et vos émotions aussi. Vous pouvez également y écrire quelques phrases de gratitude envers vous même. Des phrases pour vous remercier d’avoir choisi la sobriété et un chemin de vie plus épanouissant. Relisez-vous régulièrement.

6. Trouver du sens dans la difficulté

Rester sobre en cas de coups durs peux vous sembler une épreuve de plus à endurer. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, certaines personnes trouvent que les périodes difficiles sont des occasions de croissance personnelle. Plutôt que de voir le coup dur comme une raison de rechuter, il est possible de le voir comme une opportunité d’apprendre à mieux gérer les émotions, à renforcer sa résilience, et à découvrir de nouvelles ressources intérieures.

Astuce :

Trouvez un sens à travers l’écriture ou la réflexion. Demandez-vous ce que cette épreuve pourrait vous enseigner ou comment elle pourrait vous rendre plus fort. Peut-être est-ce l’occasion pour vous de déployer une nouvelle compétence ou de renforcer l’une de vos qualités ?

Mon expérience :

Rester sobre malgré les difficultés traversées a été un beau défi à relever. Dans la période de crise que j’ai connu, passés les premiers jours de peurs et de doutes, je me suis dit que la rechute n’était pas une option. J’ai fait le choix conscient et volontaire de ne pas boire d’alcool quoi qu’il arrive. Il n’était pas envisageable de m’infliger une double peine : je ne pouvais pas à la fois faire face à mes difficultés et en plus m’en rajouter en buvant à nouveau. Oui, c’est tentant, oui, c’est difficile mais je voulais ressortir gagnante de cette crise et j’ai décidé de miser sur moi. Je me suis fais confiance, j’ai choisi de croire en moi et de me relever des épreuves de la vie sans avoir recours à l’alcool cette fois. Et quelle joie, une fois les difficultés passées, d’avoir réussi à maintenir le cap.

Conclusion : rester sobre en cas de coups durs

Traverser des coups durs tout en maintenant sa sobriété demande du courage, de la patience et beaucoup de ressources. Mais c’est possible. Chaque épreuve surmontée renforce la résilience et la conviction que rester sobre est un choix de vie puissant et gratifiant. Entourez-vous des bonnes personnes, prenez soin de vous, et rappelez-vous que vous avez en vous la force nécessaire pour traverser les tempêtes sans recourir à l’alcool. Croyez-en vous. Et n’oubliez pas : demander de l’aide si vous ressentez le besoin est une preuve de courage, non de faiblesse.

La prévention des addictions est un sujet clé pour les jeunes, notamment pour les étudiants qui sont souvent confrontés à des périodes de stress intense et à de multiples tentations. Organiser une conférence Prévention des addictions au sein d’un établissement d’enseignement est une démarche non seulement responsable mais aussi essentielle pour le bien-être et l’avenir professionnel de chacun.


1. Prévenir les addictions : des solutions concrètes

Il est crucial de sensibiliser les étudiants aux risques liés aux addictions, que ce soit à l’alcool, aux drogues, ou même aux écrans. En tant que conférencière spécialisée dans la prévention et ancienne dépendante à l’alcool, je peux, à travers mon expérience personnelle et professionnelle, leur parler des conséquences de ces comportements et leur proposer des solutions concrètes.

La prévention ne se limite pas à la simple mise en garde. Il s’agit aussi de donner aux étudiants les outils pour identifier des comportements à risque, qu’ils viennent d’eux-mêmes ou de leur entourage. Une conférence interactive permet d’ouvrir un espace de parole et d’écoute où chaque étudiant se sent concerné et soutenu. En cas de problèmes déjà existants, des ressources comme des associations ou des accompagnements spécifiques sont présentés pour qu’ils puissent obtenir de l’aide rapidement.

2. Savoir réagir de manière adaptée

Face à un ami trop alcoolisé, que ce soit sur le campus ou en soirée, la loi du silence prime. Les témoins pensent protéger leur ami en agissant ainsi, pourtant c’est l’inverse qui se produit.

Afin d’assurer la sécurité de tous, il est important de savoir comment se comporter en cas de sur-alcoolisation. A ce jour, la majeure partie des jeunes ne savent absolument pas comment réagir en cas de complications liées à l’alcool ou à d’autres substances. Pourtant il existe des procédures simples et non répressives pour accompagner un jeune en difficulté.

Donner un cadre sécurisant à tenir en cas d’alcoolisation sur le campus, en soirée ou sur un lieu de travail est primordial.

Expliquer, sensibiliser et informer la direction et l’ensemble des élèves favorise l’apprentissage et la confiance. Contrairement aux idées reçues, organiser une conférence en milieu étudiant rassurera tous ses acteurs. Même si le sujet est jugé lourd, il est toujours préférable de l’aborder plutôt que de l’ignorer. C’est souvent le manque d’information qui pose problème, pas l’inverse.

3. Préparer les étudiants à la vie professionnelle

La transition vers la vie professionnelle peut être une source de stress considérable pour les jeunes. Cette conférence ne s’arrête pas seulement à éviter les risques pendant les études, elle permet aussi de préparer les étudiants à gérer les situations stressantes auxquelles ils seront confrontés dans leur futur emploi.

J’accompagne les étudiants autour de la prévention des addictions mais aussi sur la gestion du stress et les conduites adaptées face aux problèmes potentiels en entreprise. Qu’il s’agisse de la pression liée aux deadlines, de tensions au sein des équipes ou même de la consommation d’alcool lors d’événements professionnels : cette conférence offre des clés pour naviguer dans ces situations de manière saine et équilibrée.


4. Une plus-value pour l’établissement

Organiser une conférence Prévention des addictions, est aussi une démarche positive pour l’établissement lui-même. Un établissement qui prend à cœur la santé de ses étudiants et leur réussite en dehors de l’aspect purement académique se distingue par son approche humaine et responsable. Il montre qu’il s’engage activement à créer un environnement sain où le bien-être de chacun est une priorité.

Mon intervention peut renforcer le lien entre l’établissement et ses étudiants en ouvrant le dialogue sur des sujets souvent tabous. C’est l’occasion d’aborder des problématiques de manière bienveillante et sans jugement. Chaque étudiant aura les ressources à sa disposition pour réussir ses études et son futur professionnel, en toute sérénité.

5. Comment organiser une conférence Prévention des addictions ?

Pour programmer une conférence dans votre établissement, il suffit de m’envoyer un e-mail de prise de contact.

Vous recevrez ensuite un devis personnalisé sous 48 heures.

Nous définissons ensemble la date d’intervention en fonction de votre calendrier pédagogique.

Les conférences durent environ 1h30 mais le format peut être adapté à vos besoins spécifiques.

Conclusion

L’addiction est encore un sujet tabou en France mais les mentalités évoluent petit à petit. Nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention. J’interviens dans les établissements pour parler de dépendance et permettre à chacun d’interroger sa relation à l’alcool ou aux drogues. Mes interventions sont dynamiques et permettent de prévenir sans culpabiliser, ni infantiliser.

Organiser une conférence Prévention des addictions représente une opportunité unique pour les établissements. Le faire permet d’informer mais aussi de bousculer les idées reçues liées à la dépendance. Mon témoignage positif permet également d’ouvrir le dialogue, et d’appréhender les éventuels problèmes de consommation de manière constructive.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur les ateliers et conférences en milieu étudiant.

La relation entre alcool et stress est complexe et souvent difficile à briser. Beaucoup de personnes consomment de l’alcool pour tenter de gérer leur stress ou leurs angoisses, mais cela peut malheureusement créer un cercle vicieux. C’est ce que j’ai connu quand je buvais. J’étais persuadée que l’alcool m’aidait à gérer mes angoisses. Si c’était peut-être vrai au départ, l’alcool est très vite devenu, au contraire, une source de malaise et de stress. Dans cet article, je vous propose d’explorer les liens entre alcool et stress, et comment ils s’alimentent mutuellement.

L’Alcool comme échappatoire au stress et à l’anxiété

Le stress et l’anxiété sont des problèmes courants dans nos vies modernes. Pression au travail, vie personnelle compliquée, difficultés financières… Autant de facteurs qui peuvent conduire à un état d’angoisse. Face à cette situation, certaines personnes se tournent vers l’alcool comme moyen d’apaiser leurs émotions. C’est ce que j’ai vécu.

L’alcool a effectivement un effet relaxant à court terme. Quand on boit, l’alcool agit sur le système nerveux central, produisant une sensation de détente. Il inhibe également les zones du cerveau responsables de l’anxiété et du stress, procurant un soulagement temporaire. Cependant, cet effet est de courte durée et peut rapidement se transformer en un problème plus grave. D’autant qu’au fil du temps, pour obtenir le même effet relaxant, il va falloir consommer en de plus grandes quantité et de plus en plus souvent.


Les effets de l’alcool sur le stress et l’anxiété

Malgré le soulagement momentané qu’il procure, l’alcool peut augmenter les niveaux de stress et d’anxiété sur le long terme. Voici comment :

  1. Dérèglement du cycle du sommeil : l’alcool perturbe le sommeil, un élément essentiel pour la gestion du stress. Un mauvais sommeil peut augmenter les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, et nous rendre plus vulnérables à l’anxiété. Contrairement aux idées reçues, l’alcool ne favorise pas un bon sommeil. S’il peut aider à l’endormissement, il perturbe l’ensemble du reste de la nuit.
  2. Culpabilité et honte : consommer de l’alcool pour se sentir mieux va rapidement créer un sentiment de culpabilité et donner l’impression de ne pas être à la hauteur. La honte liée à la consommation d’alcool pour se sentir mieux va alimenter la culpabilité et entretenir un cercle vicieux bien connu des personnes dépendantes. C’est sans doute ce qui m’a le plus pesé quand je buvais : la culpabilité. Et plus je me sentais coupable, plus je buvais pour oublier ce sentiment…
  3. Impact sur la chimie cérébrale : la consommation régulière d’alcool modifie la production de neurotransmetteurs dans le cerveau, notamment la sérotonine, une hormone qui régule l’humeur. Une baisse de la sérotonine peut mener à des sentiments de dépression et d’anxiété. Là encore, cet état pousse à consommer à nouveau de l’alcool pour avoir la sensation – très passagère – d’aller mieux.
  4. Effets physiques : une consommation excessive d’alcool peut entraîner des symptômes physiques tels que des palpitations, des maux de tête et des tremblements. Ces symptômes peuvent, à leur tour, provoquer ou exacerber des crises d’angoisse.

Le cercle vicieux : alcool et stress

Le principal danger réside dans le cercle vicieux qui s’installe rapidement. Bien que l’alcool apaise le stress au début, il augmente l’anxiété à long terme. Cette hausse peut vous pousser à boire davantage pour retrouver les effets initiaux.

1. Phase de consommation : vous buvez pour soulager un épisode de stress ou d’angoisse.

2. Effet à court terme : l’alcool procure un soulagement temporaire, donnant l’illusion que le problème est sous contrôle.

3. Impact négatif : La consommation d’alcool perturbe le sommeil, impacte l’humeur, et augmente les niveaux de stress à long terme.

4. Retour à la consommation : face à cette nouvelle montée d’angoisse, vous ressentez le besoin de boire à nouveau, renforçant ainsi le cercle vicieux qui s’installe alors insidieusement.

5. Culpabilité : en plus de devoir gérer vos angoisses grandissantes, vous devez gérer la culpabilité de boire. Plus vous êtes angoissé, plus vous buvez. Plus vous buvez, plus vous vous sentez coupable. Le cercle vicieux est installé.

Comment briser le cercle ?

Briser ce cercle vicieux peut être un défi, mais c’est tout à fait possible. Voici quelques stratégies pour gérer le stress et l’angoisse sans recourir à l’alcool :

  1. Prendre conscience : la première étape est de reconnaître le lien entre votre consommation d’alcool et le sentiment de stress ou d’angoisse. Cela demande un peu de courage et d’honnêteté mais rien n’est possible sans une prise de conscience sincère.
  2. Chercher du soutien : rencontrer un professionnel de la santé, rejoindre un groupe de soutien, ou consulter un thérapeute spécialisé en addictions peut aider à briser le cycle. Parler à vos amis et chercher des personnes prêtes à vous soutenir dans votre parcours peut aussi faire une vraie différence sur le long terme.
  3. Établir un plan et passer à l’action : pour sortir du cercle vicieux de la dépendance, il faut établir un plan et mettre en place des actions concrètes pour faire de bons choix quand l’envie ou le besoin d’alcool se font ressentir.
  4. Adopter des techniques de gestion du stress : la méditation, la respiration profonde, l’exercice physique, et le yoga sont d’excellentes alternatives pour apaiser le stress de manière saine.
  5. Établir un nouveau rituel de relaxation : plutôt que de consommer de l’alcool pour vous détendre, essayez de lire, d’écouter de la musique, ou de prendre un bain chaud. Créer de nouvelles habitudes et apprendre à prendre soin de soi demande du temps. Le faire est primordial dans le cadre de l’arrêt de l’alcool.
  6. Établir une routine de sommeil : une bonne nuit de sommeil peut réduire considérablement le stress et l’anxiété. Évitez la consommation d’alcool peut améliorer significativement la qualité de votre sommeil.

En conclusion

Alcool et stress sont intimement liés et peuvent rapidement créer un cercle vicieux difficile à rompre. Bien que l’alcool puisse sembler une solution rapide pour gérer l’anxiété, ses effets à long terme sont bien plus néfastes. Trouver des moyens sains de gérer son stress est essentiel pour améliorer son bien-être. Le faire permet d’éviter de tomber dans ce cycle destructeur. Il n’est jamais facile de sortir de la dépendance, cela demande du temps, du courage et de l’humilité. Mais croyez-moi, vous ne regretterez jamais vos efforts une fois libéré de l’alcool.

Si vous ou un proche vous sentez pris au piège dans ce cercle, n’hésitez pas à chercher de l’aide. Il existe de nombreux professionnels pour vous aider à arrêter l’alcool et retrouver une vie plus sereine.

La rentrée n’est pas seulement pour les enfants. Pour les adultes, elle marque la fin des vacances et le retour à la routine. Ce moment peut être un défi, surtout si vous avez décidé d’adopter un mode de vie plus sain, comme la sobriété. Que vous souhaitiez arrêter de boire ou non, voici 10 conseils essentiels pour réussir votre rentrée : ils vous permettront de garder le cap sur vos objectifs de bien-être.

1. Faites le bilan de vos vacances

Avant de vous plonger dans la rentrée, prenez un moment pour réfléchir à vos vacances. Qu’avez-vous appris ? Quels moments vous ont apporté le plus de bonheur ? Que souhaitez-vous retenir de vos vacances ? N’hésitez pas à écrire quelques lignes « souvenirs » dans votre agenda. Vous pourrez les relire en cas de besoin. Cette introspection vous permettra de tirer le meilleur de votre été et de démarrer la rentrée sur une note positive.

2. Fixez-vous des objectifs clairs

Un objectif bien défini est à moitié atteint.

Prenez le temps de définir vos priorités pour cette nouvelle période. Qu’il s’agisse de progrès professionnels, de développement personnel ou d’arrêter l’alcool, avoir des objectifs clairs vous donnera une direction et un sens à suivre. Une fois votre objectif défini, vous pouvez, l’écrire clairement sur votre agenda. N’hésitez pas à prévoir un plan spécifique pour attendre votre objectif et à le détailler. Ensuite, commencez à mettre en place des actions concrètes pour le réaliser.

3. Organisez votre environnement

Conseils rentrée

Un espace de vie et de travail bien organisé peut réduire le stress et augmenter votre productivité. Désencombrez, réorganisez et créez un environnement qui soutient vos nouvelles habitudes ou vos résolutions. Le simple fait de de réorganiser votre bureau, de faire de la place dans votre cuisine ou de nettoyer à fond vos espaces quotidiens peut faire une vraie différence pour les semaines à venir. Essayez et vous verrez.

4. Planifiez votre semaine

La rentrée peut sembler accablante avec toutes les tâches à accomplir. Planifiez vos semaines à l’avance, en incluant du temps pour vous. Prévoyez des moments de relaxation et des activités qui vous aident à rester sur la voie de vos objectifs. Si vous avez arrêté l’alcool, vous pouvez, par exemple, prévoir des séances de méditation ou des promenades régulières. La planification et l’anticipation vous permettront de mieux gérer votre temps, de réduire les imprévus et d’envisager votre rentrée avec confiance.

5. Priorisez votre bien-être


La sobriété s’inscrit dans un mode de vie axé sur le bien-être. Priorisez votre santé mentale et physique en intégrant l’exercice, une alimentation équilibrée et un sommeil de qualité dans votre routine quotidienne. Prendre soin de soi n’est ni égoïste ni frivole, bien au contraire. S’occuper de sa santé mentale est essentiel pour maintenir un équilibre de vie. Cela renforce la résilience face au stress et favorise un bien-être général qui impacte positivement toutes les dimensions de votre vie.

6. Restez connecté à votre réseau

Le mois de septembre est le mois idéal pour renouer les liens avec vos différents réseaux. C’est le moment parfait pour retrouver votre équipe de sport ou pour constituer un nouveau groupe de marche par exemple. Vous pouvez décider de marcher avec des amis mais aussi entre collègues. Dans le cadre de l’arrêt de l’alcool, il est primordial de vous créer un vrai réseau de soutien. Que ce soit des amis, la famille ou un groupe de soutien à la sobriété, ces relations vous aideront à rester motivé et à surmonter les tentations de boire. Enfin, au niveau professionnel, la rentrée est l’occasion de créer de nouveaux liens ou de renforcer ceux déjà existants.

7. Évitez les situations à risque

La fin des vacances peut être synonyme de stress et parfois générer des crises d’angoisses. Apprenez à vous ménager et à favoriser un environnement sain et stable autour de vous. Le sport est un vrai sas de décompression à la fin d’une journée ou d’une semaine difficile. Si vous avez arrêté de boire, prévoyez des alternatives sans alcool et élaborez des stratégies pour savoir dire non. Quelle que soit votre situation, préservez votre santé et évitez les situations qui génèrent trop de stress pour vous. Apprenez à vous connaître et à agir en fonction de vos propres besoins.

8. Adoptez une attitude positive


Voyez la rentrée comme une opportunité plutôt qu’une contrainte. Adopter une attitude positive vous aidera à aborder chaque défi avec plus de sérénité et à rester engagé envers vos objectifs. Si la rentrée vous submerge, rappelez-vous que prendre les choses au jour le jour permet de rester ancré dans le présent, d’alléger la pression et d’avancer à votre rythme. Décidez de vivre un jour à la fois et retirez de chaque journée, quelque chose de positif.

9. Établissez une routine saine

Une bonne routine quotidienne apporte équilibre et renforce la discipline, vous permettant de rester concentré et d’atteindre vos objectifs avec plus de sérénité. Sachez qu’une routine bien établie est un pilier de la sobriété. Incluez des activités quotidiennes qui vous apportent joie et apaisement, que ce soit la lecture, le sport, ou simplement passer du temps avec vos proches. Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous fait vraiment du bien et vous apporte de la sérénité.

10. Soyez indulgent avec vous-même

La rentrée peut être stressante ; il est important de se rappeler que le changement prend du temps. Soyez indulgent avec vous-même et célébrez chaque petite victoire sur le chemin de la sobriété et du bien-être. Si vous ressentez le besoin de faire un point sur votre consommation d’alcool, c’est le moment de vous offrir un bilan sobriété.


Aborder l’automne avec ces conseils pour réussir votre rentrée vous permettra de transformer cette période de transition en une opportunité de renforcer votre engagement envers un mode de vie sobre et équilibré. La clé du succès réside dans la préparation, la réflexion et l’adoption de nouvelles habitudes saines. Bonne rentrée !

Pour vivre une rentrée en toute sérénité, n’hésitez pas à découvrir Impulsion Positive, le magazine dédiée à la prévention en entreprise.

Reprendre le sport après une longue pause n’est jamais simple. Que l’on ait arrêté en raison de problèmes de santé, par manque de temps ou pour d’autres motifs, il faut du courage pour s’y remettre. Il faut souvent une bonne dose de volonté pour se remettre en mouvement après une interruption d’activité. Avoir traversé une période de maladie ou vécu une addiction peut rendre ce défi encore plus complexe. Alors, comment se remettre au sport à la rentrée quelle que soit votre condition actuelle ? En suivant le guide pratique proposé par ABC Sobriété :

Se faire plaisir

Avant de penser à la programmation, pensons d’abord au plaisir. Comment se remettre au sport si pour vous l’activité physique est un fardeau ? Premièrement en choisissant un sport qui vous plaise vraiment. Prenez le temps de réfléchir à vos goûts et à vos aspirations. Le faire vous permettra de choisir un sport d’équipe plutôt qu’une activité solitaire ou inversement. Vous avez besoin d’un coach, d’une équipe ou vous préférez au contraire les défis personnels ? Choisissez une activité qui corresponde à votre personnalité et à votre emploi du temps. N’hésitez pas à demander des séances d’essais avant de faire un choix. Découvrir une nouvelle salle ou tester un sport que vous ne connaissez pas encore vous permettra de choisir votre activité plus sereinement.

Femmes plaisir sport

S’organiser

Pour se remettre au sport, il est impératif de s’organiser. Ne prévoyez pas d’aller nager 3 fois par semaine si la piscine se trouve à plus de 30 minutes de chez vous par exemple. Les trajets risquent de rapidement vous décourager. Il faut trouver une activité qui soit compatible avec vos contraintes personnelles, sinon vous ne pourrez pas tenir dans le temps. Vous pouvez aussi choisir plusieurs activités différentes en fonction des jours de la semaine et de vos disponibilités. Mardi soir piscine, jeudi tennis et dimanche footing ou marche à pied par exemple.

Astuce : Vous pouvez prévoir une séance récurrente avec des amis afin de vous motiver les uns les autres chaque semaine.

PLA-NI-FIER pour se remettre au sport

Si vous ne savez pas comment vous remettre au sport, le maître mot est « planification ». En programmant vos séances sportives à l’avance, vous vous y tiendrez bien plus facilement. De même, si vous êtes inscrit à un cours, il sera plus facile de ne pas abandonner les séances. Si vous envisagez d’aller courir une fois par semaine pour commencer, il faut définir d’avance le jour et la date. Une fois vos séances programmées, notez-les dans votre agenda et tenez-vous à votre organisation. Rien de tel qu’un petit planning « sport » affiché en plus sur le frigo pour vous aider à maintenir le cap. Essayez, de préférence d’avoir une routine sportive prédéfinie (jour, horaire), ainsi il sera plus facile de maintenir vos séances dans le temps.

S’équiper

Il est plus facile de se remettre au sport avec un bon équipement. Avoir un matériel fiable vous permettra de progresser et de ne pas vous décourager. Des chaussures adaptées réduisent les risques de blessures et améliorent la stabilité, tandis que des vêtements techniques favorisent la régulation de la température corporelle et évacuent la transpiration. Certes, cela représente un petit investissement à la base mais vous verrez que vous ne le regretterez pas. Avoir pris le temps de choisir un bon équipement en fonction de vos besoins et de vos goûts vous aidera même à maintenir vos efforts dans la durée. En somme, s’équiper correctement constitue un investissement essentiel pour tirer le meilleur parti de son activité sportive et en retirer tous les bienfaits.

Il existe bien des méthodes pour atteindre un objectif, mais la meilleure est celle qui consiste à ne jamais abandonner.

Se concentrer sur les bienfaits du sport

Se remettre au sport offre bien plus que des bienfaits physiques immédiats. L’activité physique régulière crée un véritable cercle vertueux qui améliore la qualité de vie globale. Chaque séance stimule la production d’endorphines, favorisant ainsi une sensation de bien-être et réduisant le stress. À mesure que vous gagnez en énergie et en endurance, votre motivation augmente, rendant chaque entraînement plus agréable et moins contraignant. En parallèle, votre sommeil s’améliore, votre concentration s’affine, et votre confiance en vous grandit, renforçant ainsi votre détermination à continuer. Ce cycle positif transforme progressivement l’effort en plaisir, faisant de l’exercice une habitude durable et bénéfique.

Dans le cadre de l’arrêt de l’alcool ou de toute autre addiction, les bénéfices de l’activité physique sont incontestables. Pratiquer un sport est un véritable soutien qui facilite grandement l’accès à la sobriété et à son maintien.


Comment se remettre au sport – Conclusion

Pour vous le sport rime peut-être avec transpiration, perte de temps et fatigue ? Mais cela peut changer, n’en doutez pas. En vous organisant correctement, en expérimentant doucement tous les bienfaits de l’activité physique, vous allez créer un cercle vertueux qui vous incitera à continuer avec plaisir. Si vous préférez reprendre en douceur, la marche est une excellente activité physique pour reprendre contact avec son corps (et la nature). Vous pouvez commencer par marcher 10 minutes par jour puis un peu plus. Avec un peu de temps et de persévérance vous aurez envie de marcher chaque semaine un peu plus longtemps. Vous verrez, votre corps et votre esprit vous diront merci et vous finirez pas ne plus pouvoir vous en passer.

Si vous avez décidé d’arrêter de consommer de l’alcool, le sport sera un allié puissant dans le cadre de votre changement de vie. Il vous permettra de vous défouler, de garder un équilibre physique et émotionnel et de vous épanouir différemment. Pour plus de conseils et faire le point sur votre consommation, n’hésitez pas à réserver un bilan sobriété.

Prenez soin de vous.

Bienvenue sur le blog d’ABC Sobriété ! Si vous êtes ici, c’est que vous cherchez un partenaire de confiance pour vos projets en prévention ou pour cheminer vers la sobriété.

Je suis Laurence Van Accoleyen, la fondatrice d’ABC Sobriété et je comprends combien il est important pour vous de travailler avec un personne fiable. Dans cet article, je vous présente mon parcours, les formations suivies dans le cadre de ce projet et les valeurs qui me sont chères.

Formations et apprentissage

Des compétences acquises grâce à l’expérience et à la formation :

Ma plus grande expérience, celle qui ne s’apprend nulle part, est celle de mon parcours de vie. J’ai vécu vingt ans de dépendance à l’alcool. J’ai été pendant dix ans dans le déni du problème. Ensuite, il m’a fallu dix ans pour réussir à arrêter de boire. J’ai connu de nombreuses tentatives infructueuses avant d’accéder à la sobriété durable. Grâce à ces « échecs » j’ai beaucoup appris et développé de nombreuses compétences, dont celle de savoir apprendre de mes erreurs. Ces expériences m’ont permis de créer ABC Sobriété et de faire de mes faiblesses des forces.

Je ne suis pas professionnelle de santé.
En revanche, suis professionnelle en prévention et en accompagnement.

Je travaille avec des personnes dépendantes qui font appel à mon aide, laquelle vient en complément des soins médicaux qu’elles reçoivent par ailleurs. Si ce n’est pas déjà le cas, j’incite toujours les personnes que je rencontre à consulter un médecin, un psychologue ou un addictologue suivant les cas.

Certifications :

Pour garantir la qualité de mes services, j’ai suivi plusieurs formations certifiantes :

  • PSSMINFIPP – Lyon
    • Cette formation m’a permis d’obtenir l’attestation de secouriste en santé mentale. Je suis en mesure de mieux repérer les troubles en santé mentale, d’adopter un comportement adapté et d’informer sur les ressources disponibles. Dans ce cadre, je continue d’encourager les personnes que j’accompagne à aller vers les professionnels adéquats.
  • Les 6 clés de l’addiction ASUD – Paris
    • Grâce à cette certification, je peux participer à des actions de prévention et d’intervention précoce. J’ai aussi acquis un langage commun et des outils de transdisciplinarité. Ce parcours m’a permis de développer mes connaissances sur les différentes types de drogues et leurs effets.
  • Agir pour sa santéUniversité de Liège – Belgique
    • Cette formation certifiante m’a permis de mieux connaître les mécanismes qui influencent notre motivation et les outils qui facilitent le passage de l’intention au comportement de santé.
  • Mais aussi : dans le cadre de la création d’ABC Sobriété, j’ai suivi un stage à la création d’entreprise auprès de la CCI. J’ai également bénéficié d’un accompagnement personnalisé par un expert comptable et par l’organisme BGE qui ont chacun validé mon projet.

Une mise à jour continue des mes compétences :

Le domaine de la prévention évolue constamment. C’est pourquoi je suis régulièrement des formations continues et des séminaires autour des addictions et de la dépendance. Le faire me permet de rester à jour avec les dernières tendances et solutions pour vous fournir des services de qualité.

Mes partenaires et clients : témoignages et réalisations

Des partenariats de confiance pour ABC Sobriété :

Je suis fière de collaborer avec des partenaires qui me font confiance.

  • La prévention Routière
  • Santé mentale France
  • La Croix Bleue Auvergne Rhône Alpes
  • Sortir de l’addiction – Podcast
  • Les pompiers de Saône et Loire
  • La gendarmerie de Saône et Loire
  • Artonic
  • Alain Milliat

Je suis également signataire de :

  • La charte pour la prévention des conduites addictives et la promotion de la santé en milieu de travail.
  • La charte santé mentale grande cause nationale.
  • La charte des 7 engagements pour une route plus sûre.

Mes interventions :

Pour mieux illustrer mes compétences, voici quelques-unes de mes réalisations récentes :

  • Portes Ouvertes à la prévention : organisation d’une grande journée de promotion de la prévention sous toutes ses formes.
  • États généraux de la Sécurité Routière : participation à la tenue d’une table ronde autour de la sécurité routière en entreprise.
  • Journées Nationales des Étudiants Sage-femme: participation à la table ronde autour des addictions avec Nicolas Prisse, Président de la MILDECA. Une formation a également été créée et dispensée par mes soins aux étudiants autour de la posture professionnelle de santé/patiente dépendante.
  • Week-end de formation autour de l’alcool au féminin pour l’association La Croix Bleue.

Par souci de confidentialité, je ne partage ici que les actions pour lesquelles mon intervention a été rendue publique.
J’interviens régulièrement en toute confidentialité auprès d’organismes, d’entreprises et d’associations qui me font confiance depuis un an maintenant.

Pourquoi me faire confiance ?

Laurence Van Accoleyen - ABC Sobriété

Des valeurs fortes

Dans mes relations personnelles et professionnelles, certains fondamentaux guident mon comportement, mes actions, et ma prise de décision.

Les valeurs qui me portent et qui m’animent sont les suivantes :

  • Engagement
  • Intégrité
  • Responsabilité
  • Confiance
  • Tolérance
  • Passion

Le respect de mes engagements et la satisfaction des clients d’ ABC Sobriété sont au cœur de mes préoccupations. J’essaye d’agir de manière honnête et éthique, de même que je traite toutes les parties prenantes avec dignité et respect. Dans mes relations professionnelles, j’assume la responsabilité de mes actions et leurs impacts sur la société. La tolérance, la transparence mais également la confidentialité sont des obligations que je me fixe de manière évidente.

La passion qui m’anime depuis les débuts d’ABC Sobriété ne fait que grandir au fil des mois. Cela, grâce à des rencontres professionnelles impactantes, à des échanges riches autour de la dépendance mais aussi à la joie de voir mes clients satisfaits et heureux.

Enfin, je fais des choix personnels et professionnels visant à favoriser la protection de l’environnement et le développement durable.

ABC Sobriété : un engagement envers l’excellence

Pour les entreprises :

Ma priorité est de vous fournir des services de la plus haute qualité. Dans le cadre de mes interventions en prévention. Je m’engage à écouter vos besoins, à comprendre vos objectifs et à vous offrir des solutions sur mesure. Chaque conférence, chaque intervention est unique et s’adapte aux besoins précis de la structure qui m’accueille.

Le magazine Impulsion Positive est dédié à la prévention en entreprise et propose de vivre la prévention de manière moderne et attractive. Mon objectif est de vous permettre d’améliorer sans cesse le bien-être de vos collaborateurs.

Pour les particuliers :

Les programmes à suivre en ligne sont améliorés et évoluent tous les trois mois depuis leur création. Pourquoi ? Parce que je continue de me former mais aussi grâce aux retours constructifs et éclairés de mes clientes.

Le bilan sobriété et les accompagnements individuels permettent aux hommes et aux femmes qui le souhaitent de faire un point sur leur consommation et d’envisager une chemin vers la sobriété en fonction de leur parcours et de leurs souhaits.

Conclusion

J’espère que cet article vous a donné un aperçu de mon expertise et des valeurs qui m’animent. Si vous êtes prêt à travailler avec une professionnelle passionnée et exigeante, n’hésitez pas à me contacter. Je serais ravie de discuter de votre projet et de vous montrer comment je peux répondre à vos besoins.

Merci de votre visite et à bientôt !

Laurence Van Accoleyen

Les entreprises reconnaissent de plus en plus l’importance d’améliorer la qualité de vie au travail de leurs salariés. Les dirigeants et responsables RH doivent pouvoir trouver des outils efficaces pour améliorer le bien-être de leurs collaborateurs. Un environnement de travail sain et motivant conduit à une meilleure productivité. Il permet également une plus grande satisfaction ainsi qu’une fidélisation des salariés.

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L’objectif principal d’Impulsion Positive est d’améliorer la qualité de vie au travail en alliant prévention et communication positive. Aborder des sujets sensibles ou plus fédérateurs de manière informative et bienveillante favorise un environnement où les employés se sentent soutenus et valorisés. La prévention passe par des messages de sensibilisation régulière et la communication positive aide à construire une culture d’entreprise inclusive et respectueuse. En véhiculant des messages motivants et inspirants Impulsion Positive favorise la cohésion d’équipe et une ambiance plus sereine au travail.

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